La boucle de Dormillouse
Freissinières

La boucle de Dormillouse

Histoire et architecture
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En chemin vers l'unique village habité du cœur du Parc national des Ecrins.

Cette boucle offre un accès intimiste aux hauteurs de Dormillouse par les prairies. L'observation du village permet d'apprécier l'adaptation de l'homme à la pente. Sa connaissance de la montagne lui a permis de s'installer sur une étroite bande à l'abri des avalanches.  Au fil du temps, il a développé un savoir-faire architectural qui perdure.


Description

Se garer au parking des Cascades, au terminus de la route, tout au fond de la vallée de Freissinières. Prendre le sentier de gauche où se trouve la porte d'entrée du Parc national, ensemble de trois panneaux explicatifs (laisser sur la droite la passerelle qui mène au sentier d'hiver). Suivre l'itinéraire « Dormillouse ». Passer le pont au-dessus du torrent des Oules et continuer le sentier en lacets qui longe une grande cascade puis traverse une zone d'éboulis. 

  1. Au croisement suivant, laisser le sentier à gauche (lac du Fangeas, col des Terres Blanches) et garder celui de droite qui conduit à une zone de prairies, puis prendre à gauche en suivant le panneau lac Faravel, lac Palluel, col de Freissinières. 
  2. Au croisement suivant prendre à droite le sentier qui emprunte un ancien pont de pierre qui mène au hameau des Romans, en haut du village de Dormillouse. Descendre dans le village par le sentier principal, passer devant l'école et la fontaine et rejoindre les Enflous puis le moulin.
  3. Traverser le pont et rejoindre à gauche le sentier de la montée qui ramène au parking.
  • Départ : Les cascades, Dormillouse, Freissinières
  • Arrivée : Les cascades, Dormillouse, Freissinières
  • Communes traversées : Freissinières

Profil altimétrique


Recommandations

Le sentier d'accès à Dormillouse ne s'emprunte que l'été.
Rappel : le camping est interdit y compris à proximité du parking.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Accès routiers et parkings

De la RN 94, au nord de la Roche de Rame suivre la direction Freissinières par la D38 puis la D38B  jusqu'à Freissinières. Traverser Freissinières puis suivre la D238 qui part à droite jusqu'au parking des cascades, au fond de la vallée. Terminus de la route, au fond de la vallée de Freissinières en dehors de la période de neige où la route est fermée.

Stationnement :

Les cascades, Dormillouse - Freissinières

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2430m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Parc national des Ecrins - 0492402010

Les 21 patrimoines à découvrir

  • Archéologie

    Mines

    Quelques vestiges d'exploitation minière ancienne sont disséminés sur le secteur du Fangeas. Ces mines remontent au Moyen-Age, période à laquelle on y exploitait le plomb argentifère et le cuivre. C’était une exploitation de petite taille, sans doute associée aux mines du Fournel. Le métal récolté permettait la frappe de monnaie féodale. Les travaux miniers sont actuellement comblés et inondés, ce qui a permis de retrouver des vestiges bien conservés : échafaudages, bol en bois tourné, semelle de chaussure. Les archéologues fouillent ces mines depuis une dizaine d’années en commençant par siphonner l’eau qui inonde les galeries. Les mines ne sont pas accessibles au public et leur localisation est ici volontairement décalée. Pour plus d’information sur ce patrimoine, s’adresser au musée des mines de l’Argentière la Bessée.

  • Faune

    Mésange nonnette

    Cette mésange discrète est souvent confondue avec la mésange boréale, plus montagnarde. L’identification de visu est délicate : la bavette de la mésange nonnette est plus réduite que celle de la mésange boréale, les ailes sont brun uni alors qu’elles présentent une plage légèrement plus claire chez la boréale. La calotte est plus brillante. Sédentaire, elle fréquente les forêts de feuillus plutôt fraîches, les bosquets ou les jardins, pourvu qu’il y ait de vieux arbres à cavités pour nicher. Elle ne dépasse guère l’étage montagnard hormis dans les secteurs les mieux exposés. Le printemps venu, elle se laisse peu apercevoir dans le vieux frêne. Le plus sûr est de l’écouter : cris et chants de la nonnette sont très sonores, toniques. Mais là encore, elle ne fait pas dans la simplicité, diversifiant ses chants comme pour mieux tromper l’ornithologue amateur.

  • Faune

    Tétras-lyre

    Pour observer le tétras-lyre en été, il faut se lever de très bonne heure. En France, le tétras-lyre ou coq des bruyères ne se rencontre que dans les Alpes. C'est à la limite supérieure du mélézin que l'emblématique tétras lyre effectue l'ensemble de son cycle biologique : parades printanières où les coqs roucoulent et s'affrontent, nichées estivales surveillées par les poules et hivernage dans une loge creusée dans la neige. En hiver, le tétras-lyre est particulièrement sensible au dérangement, car il ne peut pas compenser l'énergie dépensée lorsqu'il quitte précipitamment son igloo au passage d'un skieur hors piste ou d'un randonneur en raquettes.

  • Faune

    Accenteur alpin

    Montagnard endurci, l’accenteur alpin est un passereau robuste au ventre dodu. Sur le dessus, quelques traits noirs rayent son plumage cendré. Des flammes rousses griffent ses flancs de manière caractéristique. Habitant typique des prairies alpines, il trottine sur le gazon ras et pavoise sur la pierre nue. Il vient picorer les miettes autour du refuge. L’hiver venu, il migre vers les vallées. Sa transhumance peut même le conduire jusqu’aux rochers du littoral. À la fonte des neiges, le long des névés, il est le prédateur redoutable des petits invertébrés engourdis par le froid. Il glane aussi graines, baies et petits végétaux, explore les ressauts, fourrage les anfractuosités, tourne et vire sans se méfier de son ennemi juré, l’épervier.

  • Faune

    Chamois

    Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlou (jeune mâle d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse.

  • Faune

    Faucon crécerelle

    Le faucon crécerelle est un petit rapace diurne. L'adulte mesure environ 70 cm d'envergure, la femelle étant généralement plus grande que le mâle. Il se caractérise des autres rapaces par son vol sur place dit en "Saint-Esprit". Il se maintient immobile au dessus d'une proie attendant le moment propice pour l'attraper. Sa nourriture est majoritairement composée de petits rongeurs.

  • Faune

    Pontillat (pont de pierre)

    Ce pont au charme antique est parfois qualifié de romain bien qu’il soit de construction plus récente. Il enjambe le torrent de Chichin au-dessus d’une impressionnante oule ou marmite de géant formée par l’érosion progressive de la roche par les cailloux emportés dans le mouvement circulaire de l’eau tumultueuse. C’est le point de départ pour quelques amateurs de sensations fortes très expérimentés en descente de canyon.

  • Faune

    Lièvre variable

    Nombreux sont les lièvres variables, ou blanchons, qui vous ont observés…l’inverse est rarement vrai. Brun l’été, blanc l’hiver, le blanchon, est naturellement présent dans toutes les Alpes. Comme le lièvre d'Europe, dont il diffère par une taille plus petite, une queue blanche et des oreilles plus courtes, il laisse dans la neige des traces en Y dues à son mode de déplacement par bonds (il ramène ses pattes arrières devant les pattes avant). D’ailleurs, ce sont souvent ses empreintes et ses quelques crottes en billes rondes et sèches qui trahissent son passage. Ses larges pattes poilues sont de véritables raquettes lui permettant de rester à la surface de la neige, même poudreuse.

  • Faune

    Chevreuil d'Europe

    Les chevreuils sont nombreux autour du village de Dormillouse. Cachés dans les buissons le jour, au coin des près à l'aube et à l'aurore, ils broutent paisiblement l'herbe tendre. La tache blanche sur le derrière des chevreuils s'appelle le « miroir ». Celui de la chevrette, la femelle, est  en forme de cœur et celui du brocard, le mâle, en forme de haricot. Très visible, ce miroir s'agrandit en cas de danger par hérissement des poils pour avertir les congénères.

  • Faune

    Marmotte des Alpes

    Le nom Dormillouse viendrait, selon une hypothèse parmi d'autres, de « dormilhosa » qui signifie marmotte en provençal. Elles sont en effet nombreuses à siffler et gambader autour et au-dessus du village dès que la neige a fondu. La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ce gros rongeur n’est visible que d’avril à octobre, réfugié pendant la mauvaise saison dans le terrier où il hiberne. Elle vit en famille, respectant une hiérarchie stricte. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.

  • Architecture

    Maison Félix Neff

    La maison de Félix Neff domine le village, campée sur le roc. Elle est aujourd'hui en ruines. Un projet de réhabilitation est en attente de concrétisation mené par l'Association des amis de Félix Neff. Cette maison réhabilitée sera un lieu de mémoire, de réflexion et de formation dans la continuité de la pensée neffien.

  • Histoire

    Félix Neff, l'apôtre des Hautes-Alpes

    Pasteur protestant genevois, Félix Neff (1797-1829) passe plusieurs années dans les Hautes-Alpes où il œuvre en tant qu'évangéliste, enseignant, agronome et ingénieur. Il s'établit en 1823 à Dormillouse, au fond de cette vallée de Freissinières qui fut un refuge pour les Vaudois. Dans ce hameau, il prêche la Parole protestante. En bon philanthrope, il contribue à l'amélioration des conditions de vie des habitants en introduisant la culture de la pomme de terre, en réalisant des canaux d'irrigation et en assainissant les étables. En 1825, à Dormillouse, il fonde la première « école normale » destinée à former les instituteurs pour tous les villages de la région.

  • Flore

    Céphalaire des Alpes

    La présence de cette grande céphalaire autour du village de Dormillouse est liée aux pratiques agricoles anciennes. Elle se reconnaît à sa grande taille, ses petits capitules jaunâtres et ses feuilles très profondément découpées. Les inflorescences (disposition des fleurs sur la tige) des céphalaires sont toutes de même diamètre, contrairement à celles des scabieuses et des knauties (espèces dont les fleurs sont mauve-violet).

  • Flore

    Chénopode bon Henri

    Aussi appelé épinard sauvage, le chénopode bon-Henri doit son nom au roi Henri IV qui prônait les jardins de plantes comestibles pour vaincre la famine. Il pousse en touffe sur les lieux riches en matière organique où sont restés les moutons. Plante compagne de l'homme, ses feuilles se prêtent à toutes sortes de recettes savoureuses.

  • Pastoralisme

    Pastoralisme

    Au début de l’été, un troupeau de brebis pâture autour du village de Dormillouse. Il dort au cœur du village la nuit et pendant la chôme (sieste digestive aux heures les plus chaudes de la journée). Au cours de l’été il se déplace sur l’adret ensoleillé de la Jaline. Deux autres troupeaux sont présents dans la vallée en été : le premier à Palluel et Chichin, le second à Faravel et aux Terres Blanches.

  • Architecture

    Gîte de l'école

    Installé dans l'ancienne école communale qui était autrefois l'habitation du curé, le Gîte de l'école de Dormillouse est ouvert toute l'année pour une pause détente,  un repas montagnard ou un séjour prolongé en pension ou demi-pension. Il dispose de 14 couchages et de douches chaudes.

  • Architecture

    Temple protestant

    Le temple a été construit en 1758. Il était à l'origine destiné au culte catholique. Cependant, tous les habitants étant protestants, l'office était toujours désert. Le curé resta 30 ans avant de partir. Ainsi, l'église fut affecté au culte protestant.

  • Flore

    Jusquiame noire

    Aussi appelée « main du Diable », cette plante très toxique pousse dans les décombres, les talus, au bord des chemins mais aussi aux alentours des cimetières. Une habitante des Hautes-Alpes a émis l'hypothèse que ses graines étaient placées dans les cercueils pour conserver les vêtements du défunt. Cette étrange fleur au cœur noir aime se promener et pousse rarement au même endroit chaque année.

  • Histoire

    Habitants de Dormillouse

    Les habitants de Dormillouse portent le sobriquet « Becarus ». Ce terme signifie en occitan « qui se rebèque », qui réplique à tout propos, qui a de la répartie. A l'origine, Beccaru était le surnom de Claude Baridon, habitant de Dormillouse. Il a acquis une certaine célébrité en 1660 lorsqu'il s'opposa à un petit seigneur local qui voulu spolier les habitants de leurs terres afin de s'en emparer.

  • Histoire

    Dormillouse et les Vaudois

    AU XIIe siècle, Pierre Valdo (ou Valdès) fonde la fraternité des Pauvres de Lyon en réaction à l'opulence de la religion catholique. Accompagné de ses disciples, il prêche dans les rues de Lyon. Chassé de la ville par les autorités religieuses, les Vaudois se dispersent dans le Languedoc, en Provence et notamment dans la vallée de Freissinières. Quelques siècles plus tard, Dormillouse sert d'abri lors des périodes d'intense persécution.

  • Histoire

    Des édifices publics au cœur des hameaux

    Unique en son genre, le village de Dormillouse s'étage en plusieurs quartiers ou hameaux, chacun autour d'un équipement public : le moulin aux Enflous, en bas du village ; le temple, l'école et la fontaine aux Escleyers ; le four aux Romans, en haut du village. Les habitations de pierres et de bois sont caractéristiques de l'architecture de montagne sur un site isolé.


Accessibilité

Obstacles :
Quelques passages avec des pierres et une partie en sentier déversant avant la traversée du torrent.

Parking :
Parking spacieux sans place PMR.

Sanitaires :
Pas de sanitaires sur le site.
Joëlette
Niveau d'accessibilité : Expérimenté
Numéro de secours :114

Pente :

Longue montée constante.

Largeur :

70 cm puis sentier plus étroit

Signalétique :

Balisage avec panneaux jaunes

Revêtement :

Sentier de montagne, avec présence de quelques cailloux et un passage avec un sentier déversant

Exposition :

Largement exposé avec quelques passages ombragés.

Conseils :

C'est une montée sportive. Il faudra un équipage expérimenté pour les passages techniques.

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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