La Biaysse P1 : de Freissinières (Pont des Oules) à Freissinières (village)
Description
Le premier parcours (P1) sur la Biaysse propose deux départs, le premier en amont du pont permet de passer par trois seuils assez techniques, tandis qu’un départ en aval du pont permet d’éviter ces passages qui peuvent s’avérer mauvais voire dangereux. Le départ est ensuite assez calme (II-III), avant de retrouver les premiers rapides lorsque que le lit se resserre. Ces premiers rapides sont classés IV. Les rapides s’enchaînent ensuite, avec notamment de très beaux S et des beaux seuils. Un enchaînement de parties en III et en IV mène ensuite jusqu’à Freissinières. En cas de difficulté, la route n’est jamais très loin ce qui permet de sortir sans trop de difficultés.
À l’approche de Freissinières, débarquer en rive gauche après le premier pont. Attention à l’infran (classe V) après le deuxième pont.
Materiel

Cascade de Dormillouse
La vallée de la Biaysse, de Freissinières au vallon de Chichin compte une trentaine de cascades. D'ailleurs, c'est un haut lieu de l'escalade glaciaire des cascades en hiver. L'impressionante cascade de Dormillouse fait partie de ce patrimoine local.

Vue sur le village de Dormillouse
Unique en son genre, le village de Dormillouse s'étage en plusieurs quartiers ou hameaux, chacun autour d'un équipement public : le moulin aux Enflous, en bas du village ; le temple, l'école et la fontaine aux Escleyers ; le four aux Romans, en haut du village. Les habitations de pierres et de bois sont caractéristiques de l'architecture de montagne sur un site isolé.

Troglodyte mignon
Petite boule de plumes de 10 cm, bandeau blanc sur l'oeil, c'est lui le « pétabouillou » ou la « pétouse » qui lance son chant puissant d'une branche où il se tient queue dressée à la verticale. Il remue sans cesse dans le fatras végétal, insaisissable.

Torrent des Oules
Suite de cascades et de vasques, il est l’un des torrents les plus difficiles à descendre pour les adeptes de canyoning en France. Le sentier qui mène au lac du Fangeas le suit sur la majeure partie du tracé et le sourd bouillonnement des hautes eaux du printemps et du début d'été accompagne la randonnée.

Mines
Quelques vestiges d'exploitation minière ancienne sont disséminés sur le secteur du Fangeas. Ces mines remontent au Moyen-Age, période à laquelle on y exploitait le plomb argentifère et le cuivre. C’était une exploitation de petite taille, sans doute associée aux mines du Fournel. Le métal récolté permettait la frappe de monnaie féodale. Les travaux miniers sont actuellement comblés et inondés, ce qui a permis de retrouver des vestiges bien conservés : échafaudages, bol en bois tourné, semelle de chaussure. Les archéologues fouillent ces mines depuis une dizaine d’années en commençant par siphonner l’eau qui inonde les galeries. Les mines ne sont pas accessibles au public et leur localisation est ici volontairement décalée. Pour plus d’information sur ce patrimoine, s’adresser au musée des mines de l’Argentière la Bessée.

La prêle
En bordure du ruisseau, en bordure du fossé, pousse une plante ressemblant à un gros écouvillon… ou à une queue de cheval, selon son imagination. C’est la prêle des champs, plante proche des fougères. Elle est connue pour ses propriétés médicinales, car elle contient beaucoup de silice, un puissant reminéralisant pour les os, les cartilages et la peau. Il existe plusieurs espèces de prêles.

La barbastelle
Au village, des oiseaux font leur nid dans les vieux murs et des chauves-souris occupent les greniers. Certaines se cachent derrière les volets ouverts et bloqués contre le mur. Le barbastelle, une espèce de chauve-souris rare, et protégée comme toutes ces espèces. Le hameau des Ribes a le privilège d’en accueillir en été. Ce petit mammifère mangeant bon nombre d’insectes chaque nuit « déménage » souvent s’il est dérangé ou par simple précaution.

Le cincle plongeur
Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. C’est le cincle plongeur ! Il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard : il chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons.

L’huile de marmotte
D’antan, l’huile permettait aux habitants de Freissinières de cuisiner mais aussi de s’éclairer. L’huile de noix ou d’amandes était difficile à produire du fait de l’altitude. Le prunier de Briançon résiste en montagne et les prunes jaunes de cet arbre fruitier contiennent des amandes. Ces amandes étaient pressées dans des moulins pour produire une huile aux vertus médicinales : l’huile de marmotte.

La vallée de la Biaysse

Eaux vives, eaux figées

Biodiversité

Freissinières

Le cincle plongeur

Le campagnol amphibie