Tête de Vautisse
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Tête de Vautisse
Réotier

Tête de Vautisse

Faune
Flore
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Une randonnée à la découverte de l'étage nival (au-dessus de 3000 mètres) avec des conditions d'approche relativement accessibles.

« Au pied de la tête de Vautisse, la végétation rabougrie laisse place à un univers quasiment minéral. Dans ce milieu apparemment hostile évolue le lagopède alpin, espèce montagnarde emblématique des hauts sommets. Des groupes de plusieurs dizaines d'individus sont encore régulièrement observés. » 

Damien Combrisson, garde-moniteur en Embrunais


Description

Du parking, prendre le sentier qui est sur la gauche du replat ; celui-ci chemine de part et d'autre du torrent de l'Alp en dénivelant de façon régulière et modérée. Au bout de 40 minutes environ, le sentier bifurque vers la gauche en longeant la crête des Prénetz et évolue au milieu des terres noires. Au détour d'un lacet, le sentier débouche sur un replat (le vallon de la Selle) laissant découvrir trois petits lacs de montagne qui s'assèchent selon les années.

  1. Délaissant les lacs sur la droite, le sentier se poursuit sur une légère descente dont le point le plus bas indique le col de Rougnoux. L'ascension vers le sommet débute réellement à partir de ce col. De nombreux virages permettent d'entreprendre la montée dans une pente relativement forte dont l'inclinaison oscille généralement entre 30 et 35°. Peu avant le sommet, un replat permet de reprendre son souffle. 
  2. La descente se fait par le même chemin. Une petite boucle est également possible depuis le sommet : il faut délaisser le chemin de montée sur la droite et prendre la portion de sentier qui est du côté opposé sur la gauche jusqu'au col des Rougnoux.
  • Départ : Cabane de l'Alp, Réotier
  • Communes traversées : Réotier, Saint-Clément-sur-Durance, Châteauroux-les-Alpes et Champcella

Profil altimétrique


Recommandations

La plus grande partie du sentier évolue sur les pelouses alpines qui sont pâturées durant l'estive par un troupeau de près de 1500 brebis. Il est important de respecter le travail du berger, de ne pas effrayer les animaux (notamment avec des chiens) et de ne pas séparer le troupeau en le traversant.

Le sentier évolue à proximité du coeur de Parc national sur la partie finale de la randonnée. Merci de ne pas laisser divaguer les chiens en limite de zone coeur.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Maison du Parc de l'Embrunais

Place de l’Église, 05380 Châteauroux-les-Alpes

http://www.ecrins-parcnational.fr/

embrunais@ecrins-parcnational.fr

04 92 43 23 31

Information, documentation, exposition, projections, produits et ouvrages du Parc. Accessible aux personnes à mobilité réduite. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

Ouvert à l'année : mardi, jeudi, vendredi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.
Estival (juillet-août) : lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 15h à 18h.

En savoir plus

Transport

Pensez au covoiturage !


Accès routiers et parkings

A Mont-Dauphin, prendre la D37, puis la D38 en direction de Réotier. De là, suivre la D638 jusqu'au hameau "les Bruns" et prendre l'épingle à droite vers "Mikéou". De Mikéou, suivre la piste sur 2,5 km jusqu'au hameau "les Eymars" et poursuivre vers la cabane de la Selle. Rejoindre la cabane de l'Alp au terme de 9,5 km de piste forestière en lacets.

Stationnement :

Sur le replat situé après la cabane de l'Alp, Réotier

Les 8 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Marmotte

    Le cri strident de la marmotte retentit dans tout l'alpage. Il s'agit d'un signal d'alarme permettant d'indiquer un danger. Bien souvent, la présence de l'homme suffit à déclencher l'alarme, mais elle peut aussi indiquer la présence de l'éternel prédateur, l'aigle royal. Levez les yeux, le roi des aigles est peut-être au-dessus de votre tête !
  • Flore

    Grassette commune

    Ce sont ses feuilles d'un vert clair presque jaune qui permettent de la repérer sur le sol détrempé. Le dessus de ces feuilles, gluant, est un vrai piège pour les moucherons qui s'y aventurent. La plante est carnivore pour combler le manque d'azote des terrains humides qu'elle apprécie. En effet, les bords des ruisselets et les sources sont autant de paradis pour cette plante plutôt discrète.
  • Flore

    Myosotis des Alpes

    Dans les pelouses ou les éboulis, en petites touffes lâches, après les beaux jours et la floraison, le myosotis alpestre attend la neige. Craignant le gel, cette petite borraginacée a besoin du manteau blanc de l'hiver. Ainsi protégée, les petites corolles bleu azur aux gorges jaunes peuvent fleurir peu après la fonte des neiges.
  • Faune

    Monticole de roche

    Aussi dénommé merle de roche, le monticole est l'hôte des pelouses alpines parsemées de blocs rocheux lorsque celles ci sont bien exposées au soleil. Le mâle aborde un plumage particulièrement chatoyant avec la tête bleue, le ventre orangé et le dos brun sur lequel apparaît une tache blanche très visible lorsque l'oiseau est en vol.
  • Faune

    Lagopède alpin

    Espèce emblématique de la haute montagne, le lagopède alpin apprécie les sommets et les crêtes dénudés sur lesquels il trouve sa nourriture parmi la végétation clairsemée. Partiellement végétalisés, les pierriers sont tout autant attractifs pour notre oiseau aux mœurs discrètes. Le plumage d'été du lagopède alpin, qui varie du gris pour les mâles au marron pour les femelles (que l'on nomme aussi les poules), lui offre un précieux camouflage avec le milieu dans lequel il vit. L'hiver venu, l'oiseau couleur de pierre effectuera une mue complète et son plumage sera alors totalement blanc.
  • Faune

    Chamois

    Omniprésents et pourtant difficiles à observer, les chamois se réfugient en altitude durant l'été afin de lutter contre les grosses chaleurs. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; à contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. Ces animaux s'observent régulièrement dans le vallon du Couleau, notamment sous le col de Rougnoux.
  • Faune

    Vautour fauve

    D'apparition récente dans le  massif des Ecrins, le vautour fauve est le véritable éboueur de la montagne. Les cadavres d'animaux sauvages et domestiques sont rapidement consommés, évitant ainsi la pollution des sols et des eaux. Ce rôle de fossoyeur a longtemps provoqué chez les hommes dégoût et peur. Disparu du massif des Ecrins aux XIXe siècle, il est de nouveau présent suite aux programmes de réintroduction conduits depuis 1980 dans les Causses et plus récemment dans les Préalpes.
  • Point de vue

    Panorama de la Tête de Vautisse

    Un beau panorama s'offre au randonneur depuis le sommet de Vautisse. Il peut y observer la Barre des Ecrins et, suivant la visibilité, le Mont Viso et le Mont blanc.

En savoir plus


Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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