Parcours trail n°07 - Rortie Bleue
Freissinières

Parcours trail n°07 - Rortie Bleue

Faune
Flore
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Un parcours original avec sa traversée des crêtes et sa descente en partie au pied des falaises. 

“Bien sûr, on peut ne retenir de cet itinéraire que ses splendides passages sur la crête ou dans les falaises calcaires mais la descente champêtre sous le hameau des Roberts est des plus agréables, sans parler du parcours le long de la Biaysse. Tous ces contrastes lui donnent beaucoup d’intérêt.” Marie-Geneviève Nicolas, garde-monitrice au Parc national des Écrins


Description

De la Maison de la Vallée, descendre dans la prairie pour aller traverser la Biaysse et suivre la piste le long de la rivière sur sa rive droite. 

  1. Retraverser la Biaysse deux ponts plus bas, prendre la route à droite sur 50 m pour retrouver une autre piste à gauche. Elle va traverser un pont sur un ruisseau et conduit au pied du sentier pour le col de l’Aiguille. Remonter sur ce sentier en suivant la direction du col de l’Aiguille puis celle du Clot du Puy. Le sentier offre de beaux points de vues et de petits raidillons dans les rochers puis parcourt les crêtes dans la forêt. 
  2. Au Clot du Puy, descendre en direction de Freissinières, Coste du Plan et plus bas bien suivre les panneaux du trail N°7. 
  3. Le sentier parvient à la route qu’il faut prendre sur la droite pendant un court moment pour atteindre le hameau des Roberts. 
  4. Au niveau des boites aux lettres, prendre la ruelle descendant en biais sur la gauche. Le vieux chemin descend sous le hameau puis traversera la route 2 fois avant d’atteindre Freissinières. Passer devant l’Église Sainte-Marie-Madeleine et 50 m après, tourner à droite pour revenir au point de départ.
  • Départ : Maison de la Vallée, Freissinières
  • Arrivée : Maison de la Vallée, Freissinières
  • Communes traversées : Freissinières

Profil altimétrique


Recommandations

Itinéraire déconseillé aux personnes sujettes aux vertiges

Avant de partir en trail, il est impératif de consulter les périodes d’ouverture du parcours sur le site : https://www.onpiste.com/explorer/routes/rortie-bleue-freissinieres-1548

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Se renseigner sur les conditions météorologiques avant de partir randonner

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112 

Respecter le travail des agriculteurs, exploitants et propriétaires

Refermer toutes les clôtures

Rapporter tous ses déchets

Ne pas couper l’itinéraire à travers les prairies

Les parcours trail se prêtent également à la marche


Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée

23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 03 11

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Transports en commun >> www.pacamobilite.fr

Pensez au covoiturage >> www.blablacar.fr

Pour plus de renseignements, s'adresser au Bureau d'Information Touristique le plus proche du départ de la randonnée. 


Accès routiers et parkings

À 11,5 km de L’Argentière-La Bessée, prendre la N94 et D38.

Stationnement :

Parking Maison de la Vallée, Freissinières

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 1945m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Les 22 patrimoines à découvrir

  • Flore

    L’épine vinette

    L’épine vinette est un buisson aux longues épines groupées par trois et aux feuilles ovales et dentées. Il donne au printemps des grappes de petites fleurs jaunes, lesquelles deviendront plus tard des baies rouges, ovales et allongées. Ces fruits aigrelets sont comestibles et peuvent être transformés en gelées… si on a la patience de les ramasser ! Cet arbuste pousse un peu partout.

  • Géologie et géographie

    La plaine de Freissinières

    Elle correspond à une zone de surcreusement lors des glaciations : le glacier freiné par le verrou de roche dure de Pallon, a creusé une dépression. Au retrait des glaciers, un lac est resté coincé derrière ce verrou, peu à peu comblé par des alluvions. C'est maintenant un espace agricole facilement mécanisable.
  • Histoire

    La vallée de Freissinières

    La vallée correspond à une zone de surcreusement lors des glaciations : le glacier freiné par le verrou de roche dure de Pallon, a creusé une dépression. Au retrait des glaciers, un lac est resté coincé derrière ce verrou, peu à peu comblé par des alluvions. Du point de vue historique, le pasteur protestant Félix Neff a “réveillé” la vallée en 1826 en faisant construire une “École normale” d’Instituteurs”, en développant des procédés d’irrigation, en enseignant de nouveaux modes de cultures…

  • Faune

    Le cincle plongeur

    Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. 

  • Flore

    La goodyère rampante

    Cette petite orchidée discrète pousse sur la mousse, dans le sous-bois de la pinède. Ses feuilles, situées à la base de la tige, sont ovales et pointues, avec des nervures en réseau. La tige, dressée, porte seulement quelques écailles. Les fleurs blanches, couvertes d'un fin duvet sont disposées en un épi spiralé et tournées du même côté. Un petit bijou qu'il faut savoir admirer !

  • Flore

    Le sapin pectiné

    Sur ce versant exposé au nord, nommé ubac, le sapin se plaît. Ses aiguilles ont 2 bandes blanches en dessous. Elles sont implantées de part et d’autre des rameaux et non tout autour comme chez l’épicéa. Les cônes allongés sont dressés et non pendants. Il est ici bien présent, souvent mélangé à du mélèze, à l’ombre duquel il peut pousser. A l’inverse, le mélèze, arbre de lumière, ne peut pousser sous un couvert de sapins !

  • Faune

    Le campagnol amphibie

    Des coulées dans les roseaux et des trous de 6 à 7 cm de diamètre… Un campagnol amphibie est passé par là ! Ce gros rongeur au pelage brun foncé sur le dessus creuse son terrier dans la berge du ruisseau. Cette espèce dont le lieu de vie est lié à l'eau ne cause pas de dommage aux cultures. N'ayant pas une reproduction avec de fortes pullulation, il est en faible effectif et est menacé de disparition. 

  • Faune

    Le pin noir

    Le pin noir n’est pas venu ici naturellement. Il a été replanté par l’Office National des Forêts pour stabiliser les terrains de montagne érodés. Il se reconnaît à ses grandes aiguilles groupées par 2 et à ses gros cônes. 

  • Flore

    Le raisin d'ours

    Le sol de la pinède est tapissé d’un sous-arbrisseau rampant aux feuilles persistantes, ovales et vernissées. Au printemps, le raisin d’ours donne de jolies petites fleurs en forme de grelot, blanches bordées de rose. Elles vont donner des baies rouges, comestibles mais farineuses. Les ours les apprécient, d’où son nom. C’est une plante bien adaptée à la sécheresse. 

  • Faune

    L’hirondelle de rocher

    Des oiseaux ne cessent de voltiger le long de la falaise. Des hirondelles de rocher. Elles sont brunes avec le dessous beige. Elles ont construit leur nid sous de petits surplombs. Cette espèce est très commune dans les Alpes. Migratrice partielle, elle rejoint en hiver la côte méditerranéenne où elle retrouve des populations sédentaires. Aussi est-elle la première à réapparaître dans les vallées du Pays des Écrins dès fin février et la dernière à partir en octobre !

  • Géologie et géographie

    La plaine de Freissinières

    La vallée correspond à une zone de surcreusement lors des glaciations : le glacier freiné par le verrou de roche dure de Pallon, a creusé une dépression. Au retrait des glaciers, un lac est resté coincé derrière ce verrou, s'étendant jusqu'aux Ribes (« les rives ») et peu à peu comblé par des alluvions propices à l'agriculture.

  • Flore

    Le lys orangé

    En juin et début juillet, de grandes fleurs oranges illuminent ça et là le rocher : le lys orangé est une splendide plante vivant dans les montagnes d’Europe. Elle pousse dans les rocailles, les buissons ou pourquoi pas en pleine falaise, dans les zones sèches. Elle est protégée. 

  • Flore

    Le chêne pubescent

    Un chêne s'accroche sur les vires de la via ferrata : c'est le chêne pubescent, aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 

  • Flore

    La phalangère à fleurs de lys

    Ses fleurs rappellent celle du lys, d’où son nom. On peut en effet la confondre avec le lys des Alpes, encore nommé lys de Saint-Bruno. Touts les deux ont des belles fleurs blanches à six tépales (sortes de pétales) mais, alors que celles du lys des Alpes sont grandes et peu nombreuses, celles de la phalangère sont plus petites (environ 2 cm de long) et nombreuses. Elle pousse sur les coteaux secs, pierreux et ensoleillés.
  • Géologie et géographie

    Le calcaire

    Formé au début de l'ère secondaire, il y a plus de 200 millions d'années, par l'accumulation de sédiments dans des fonds marins situés à l'est de l'actuel pays des Écrins, ce calcaire fait partie de la « nappe briançonnaise ». Cette nappe de sédiments a été charriée vers l'ouest par les forces tectoniques rapprochant l'Europe de l'Afrique et qui sont à l'origine de la formation des Alpes. Cette nappe est venue chevaucher d'autres roches.
  • Histoire

    La grotte des Vaudois

    L’histoire de Freissinières est liée à celle des Vaudois, qui trouvèrent refuge dans cette vallée, comme dans d’autres vallées alpines, au XIIIème siècle. Les adeptes de ce mouvement religieux - qui plus tard se ralliera à la réforme - étaient jugés comme hérétiques et persécutés. Cette grotte où se réfugièrent des Vaudois pris de court fut le témoin de massacres opérés par l’inquisition. 

  • Histoire

    Via Ferrata

    Le Pays des Ecrins a été précurseur en matière d’installation de via ferrata. C’est à Freissinières, en 1988, que fût équipée la première via ferrata française à vocation touristique. La via ferrata des Vigneaux a été inaugurée dans la foulée. Aujourd’hui, le territoire compte 7 via ferrata de tous niveaux, souvent implantées dans des lieux emblématiques : la falaise de l’horloge à l’Argentière, les gorges du torrent d’Ailefroide aux Claux, les gorges de la Durance, les falaises de Freissinières, etc.

  • Faune

    Le flambé

    Un grand papillon jaune pâle rayé de bandes noires vole de buissons en buissons. L’extrémité des ailes postérieures, marquée d’une tache bleue et orange, porte une queue. Le flambé  vit dans les milieux chauds et secs. Il affectionne les friches où poussent prunelliers et aubépines, sur lesquels la femelle pond ses œufs et où se développent ses chenilles.  

  • Faune

    Le rougequeue à front blanc

    Le rougequeue à front blanc, cousin du rougequeue noir, s’en distingue par… son front blanc, ainsi que par son poitrail orange. Du moins chez le mâle, la femelle de l’un comme de l’autre étant plus terne et brunâtre, mais avec une queue orangée également. Il revient d’Afrique début avril et trouve dans les alentours une cavité dans un arbre ou dans un vieux mur pour nicher. 

  • Histoire

    Félix Neff

    Félix Neff est un pasteur protestant suisse. Il est à l'origine du Réveil protestant  de la vallée de Freissinières au XVIIème siècle. Il a créé également la première “École normale” d’Instituteurs  de France en 1826, à Dormillouse. Il est aussi à l’initiative de nouveaux procédés d’irrigation et de construction des habitats, des aménagements qui améliorent la vie quotidienne des Freissinièrois. 

  • Petit patrimoine

    L’église Sainte Marie-Madeleine

    L’église Sainte Marie-Madeleine a été construite au XVIIème siècle. Il s’agirait d’un ancien temple protestant qui n’aurait pas été détruit en 1684 alors que Louis XIV menait une politique anti-protestante. Le temple aurait alors subi des transformations pour être réaménagé en église.

  • Histoire

    Freissinières

    Freissinières vient de freisse nière qui signifiait : frêne noir. Cette commune s’étalant jusqu’au col des Terres blanches ainsi que celui de Freissinières, donnant tous les deux sur le Champsaur, est constituée de treize hameaux, mais aucun ne se nomme Freissinières ! Des fouilles archéologiques menées depuis 20 ans démontrent que des sites d’altitude (Faravel…) ont été occupés de manière saisonnière dès le retrait des glaciers il y a 12 000 ans (Paléolithique supérieur) et que cette occupation s’est poursuivie plus tard.


Source


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