Trail N°15 - Le super noir du Pays des Écrins
Saint-Martin-de-Queyrières

Trail N°15 - Le super noir du Pays des Écrins

Archéologie
Faune
Flore
Histoire et architecture
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Un tour complet de la Station de Trail, pour s’imprégner au mieux de l’atmosphère du Pays des Écrins !

Panoramas à couper le souffle, passages à proximité de sommets emblématiques, lacs d’altitude, prairies alpines, forêts de mélèzes… Parcourez plus d’une centaine de kilomètres à travers le Pays des Écrins pour découvrir la diversité de ce territoire tant en matière de paysages, que de faune et de flore ! 


Description

Ce parcours de trail permet de réaliser un tour complet du Pays des Écrins à travers les différentes vallées qui composent le territoire !

  1. La première étape traverse la vallée de la Durance pour monter en direction du Montbrison afin de basculer sur la vallée de Vallouise. Le parcours se poursuit en passant par le col de Vallouise et jusqu’à Ailefroide tout en profitant d’une vue imprenable sur le Pelvoux. La traversée d’Ailefroide permet de découvrir cet ancien hameau d’alpage qui a conservé tout son charme, entouré de hautes murailles de granite. Cette étape se termine en longeant le Gyr pour atteindre Vallouise.
  2. L’étape suivante débute à Vallouise pour rejoindre Puy Saint Vincent. Après le passage entre les mélèzes au Col de la Pousterle, il faut traverser deux nouvelles vallées sauvages, celle du Fournel puis la vallée de Freissinières. Après le passage sous les falaises de la Tête de Gaulent, l’itinéraire chemine jusqu’à Champcella, joli carrefour entre la vallée de Freissinières et celle de la Durance.
  3. Après les passages à la Chapelle de Rame et à La Roche-de-Rame, cette dernière étape “boucle la boucle” de la plus belle des façons en montant jusqu’au lac de l’Ascension puis il faut regagner Saint-Martin-de-Queyrières pour achever ce parcours de plus de 100 km. 
  • Départ : Camping de l’Iscle de Prelles, Saint-Martin-de-Queyrières
  • Arrivée : Camping de l’Iscle de Prelles, Saint-Martin-de-Queyrières
  • Communes traversées : Saint-Martin-de-Queyrières, Puy-Saint-André, Vallouise-Pelvoux, Puy-Saint-Vincent, Les Vigneaux, L'Argentière-la-Bessée, Freissinières, Champcella et La Roche-de-Rame

Profil altimétrique


Recommandations

Il est possible de réaliser ce parcours en plusieurs étapes, sous forme d’itinérance. 

La trace GPS démarre à Saint-Martin-de-Queyrières, mais le parcours peut être débuté de n’importe quelle base d’accueil de la station du Pays des Écrins. 

La route N94 est dangereuse et fréquentée, prudence en la traversant. 

S'informer de la présence des chiens de protection des troupeaux : https://www.cc-paysdesecrins.fr/loisirs/pleine-nature   

Avant de partir en trail, il est impératif de consulter les périodes d’ouverture du parcours sur le site : https://www.onpiste.com/explorer/routes/le-super-noir-du-pays-des-ecrins-saint-martin-1592

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Se renseigner sur les conditions météorologiques avant de partir randonner

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112 

Respecter le travail des agriculteurs, exploitants et propriétaires

Refermer toutes les clôtures

Rapporter tous ses déchets

Ne pas couper l’itinéraire à travers les prairies

Les parcours trail se prêtent également à la marche

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée

23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 03 11

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Transports en commun >> https://www.cc-paysdesecrins.fr/mobiliteenunclic  


Pensez au covoiturage >> www.blablacar.fr 


Pour plus de renseignements, s'adresser au Bureau d'Information Touristique le plus proche du départ de la randonnée.

Accès routiers et parkings

À 10 km de L’Argentière-La Bessée, prendre la N94.

Stationnement :

Parking Camping de l’Iscle de Prelles, Saint-Martin-de-Queyrières

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

RNR Partias

La réserve naturelle régionale des Partias est gérée par la LPO PACA et la commune de Puy Saint André. Il s'agit d'un espace protégé et règlementé : chien en laisse, ceuillette interdite, rester sur les sentiers balisés, escalade interdite sauf voie de Meurseult pilami, etc.
Domaines d'activités concernés :
Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
Contact :

LPO PACA antenne de Briançon
0492219417
hautes-alpes@lpo.fr

Bouquetin des Alpes

Zone de présence du Bouquetin des Alpes

En période de mise bas et d’élevage des jeunes (juin à septembre) les bouquetins peuvent être très sensible au dérangement notamment en cas de survol à basse altitude. Dans leur fuite les risques d’accidents sont multipliés. Merci de rester à bonne distance et d’éviter le survol de la zone à moins de 300m sol soit moins de 3170m d’altitude.

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
juinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2380m.

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2300m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2400m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2580m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 2140m d’altitude à une distance de 300m sol.

Au site dit de Grand Bois, le couple de faucons a retrouvé son aire de prédilection dans le secteur "flamme de pierre" ; à éviter donc.

http://www.ecrins-parcnational.fr/actualite/amis-grimpeurs-attention-aux-pelerins-voies?fbclid=IwAR2Z8hX_38vpdW3mS499aRnY08jarhfm-5-eNV8K29k3WB3q3Ik2US_Alec
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Faucon pèlerin

Un site de nidification est actuellement utilisés par un couple de faucons pélerins dans une falaise équipée pour l'escalade, un secteur est à éviter jusqu'au 15 juin :

Au site dit du Ponteil, le niche dans la partie haute de la falaise, au-dessus de la vire, entre les voies "le grand dièdre" et "rôle en dalles".
Pour préserver leur tranquillité, il est donc préférable d'éviter la partie supérieure de ces voies.
La partie inférieure, jusqu'à la vire, ainsi que les autres voies de la falaise peuvent être grimpées en étant discret. Pour la descente, afin de limiter la fréquentation dans ce secteur à gauche de la falaise, il est proposé de prendre les rappels du "nid d'aigle", de "la fuite enchantée" ou bien le câble à droite de la falaise.

http://www.ecrins-parcnational.fr/actualite/amis-grimpeurs-attention-aux-pelerins-voies?fbclid=IwAR2Z8hX_38vpdW3mS499aRnY08jarhfm-5-eNV8K29k3WB3q3Ik2US_Alec

Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 2010m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Parc national des Ecrins - 0492402010

Tétras lyre - hiver

Deux secteurs de zone d'hivernage du Tétras lyre sont identifiés sur leur partie amont par des cordes et fanions dans le secteur du Jeu de Paume / sous la Croix d'Aquila. La montée se fait par le col de la Trancoulette, puis en contournant le rocher jaune, et la descente ces zones sont évitées en rejoignant les couloirs. Zones mises en place en 2013 par la LPO, gestionnaire de la Réserve Naturelle Régionale Partias, en concertation avec les skieurs locaux + CAF de Briançon, Compagnie des guides Oisan-Ecrins, etc.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
LPO Paca antenne des Hautes-Alpes
0492219417
hautes-alpes@lpo.fr
http://paca.lpo.fr/partias

Les 50 patrimoines à découvrir

  • Flore

    L’érable champêtre

    C’est le plus petit arbre de la famille des érables forestiers, avec une hauteur de 8 à 15 m. Il peut vivre jusqu’à 150 ans. Ses feuilles à cinq lobes arrondis et ses samares dont les ailes indiquent des directions opposées. Il n’est pas exigeant par rapport à l’humidité du sol et supporte le froid et la sécheresse. C’est également une excellente plante mellifère qui peut être valorisée par la proximité d’un rucher.
  • Faune

    Le criquet ensanglanté

    Dans les zones humides bordant les ruisseaux vit le criquet ensanglanté. Il porte ce nom car la femelle porte des taches rouge pourpre tranchant avec sa couleur générale verte. Ses oeufs sont sensibles à la sécheresse, aussi ne pond-elle que dans des sols humides. Pour courtiser la femelle, le mâle ne stridule pas mais émet des “clic”... “clic”... qu'il produit en détendant d'un seul coup sa jambe postérieure.

  • Faune

    La marmotte

    L’emblématique marmotte émet un sifflement aigu et puissant dans les alpages, elle prévient ses comparses qu’un danger approche : l’aigle royal rôde ! Ce rongeur de taille moyenne se plaît à vivre dans les pelouses alpines en famille. Ronger, creuser, faire la sieste au soleil et faire des roulades sont leurs passes temps favoris. L’hiver, la marmotte se réfugie dans son terrier où elle hiberne, elle n’est visible que d’avril à octobre. Elle délimite son territoire en frottant ses joues sur les rochers ou en déposant ses crottes.

  • Flore

    La bérardie laineuse

    La bérardie laineuse est une plante haute de 10 cm environ dont la tige est courte voire quasi-inexistante. Cette astéracée vivace se rencontre dans des éboulis calcaires et schisteux. Elle possède des feuilles nervées, ovales et cotonneuses qui sont recouvertes d’un réseau de poils doux. En son coeur se dresse un capitule de 4 à 7 cm aux fleurs jaune pâle. 

  • Flore

    Le monticole de roche

    En mai, un chant mélodieux s’échappe du sommet d’une falaise. C’est celui du Monticole de roche, bien nommé et merveilleux oiseau. Si la femelle est terne, couvaison oblige, le mâle arbore un dessous orange et une tête bleu gris. Migrateur transsaharien, il revient chaque année dans les montagnes du sud de l’Europe où il fréquente les versants rocheux et ensoleillés. Il n’est pas très commun et en déclin, ce qui le rend d'autant plus précieux !
  • Petit patrimoine

    La Cabane de Chouvet

    Ce versant a été au fil des siècles fortement pâturé et a été complètement déboisé en raison des besoins en bois. Pour éviter l’érosion, il a fallu replanter des milliers d'arbres : mélèzes, pins sylvestres et pins noirs. La cabane a été édifiée en 1935 pour abriter les ouvriers travaillant au service des Eaux et Forêts. C'est maintenant devenu une Forêt Domaniale. 

  • Flore

    Le prunier de Briançon

    Non loin de la cabane de Chouvet, poussent de petits arbres couverts de fleurs blanches au printemps. Il s'agit du prunier de Briançon. Il donne plus tard des prunes dorées à saveur acerbe, portées par un pédoncule très court. Espèce endémique du sud-ouest des Alpes, il a été favorisé par l'homme car l'amande de son noyau donnait une huile très fine, nommée « huile de marmotte ». 

  • Histoire

    Les Choulières

    Savez-vous planter les choux, comme dit la chanson… En tout cas, le nom Choulières indiquerait un lieu planté de choux et par extension un lieu où on cultivait des légumes. L’abandon de l’agriculture en montagne a modifié le paysage : les champs et les prairies de fauche servent maintenant de prés pour les ovins, dont les troupeaux sont de plus en plus gros.
  • Sommet

    Ailefroide

    Entre mélèzes et parois de granite, au pied du Mont Pelvoux se trouve Ailefroide, autrefois un hameau d’alpages. Il s’agit du dernier hameau de la vallée situé à la confluence des vallons de Saint-Pierre et de Celse Nière. “Ailefroide” signifierait “Alpe froide”, le soleil étant peu présent l’hiver. C’est le départ de nombreux sentiers et le paradis des grimpeurs. Ailefroide est un lieu mythique pour les alpinistes, une stèle rappelle la conquête du Pelvoux en 1828.

  • Faune

    Le chamois

    Animal emblématique de la montagne, le chamois est en fait plutôt un animal de forêt. À l’aise dans les pentes et les rochers, il est doté d’adaptations remarquables telles qu’un cœur très volumineux et un sang très riche en globules rouges, lui permettant de gravir plusieurs centaines de mètres de dénivelé en quelques minutes (400 m à l’heure pour un randonneur moyen !). En hiver, leur pelage est plus sombre, faisant office de « capteur solaire ».

  • Architecture

    Ailefroide

    Hameau isolé en hiver du fait de la fermeture de la route à cause de la neige, Ailefroide reprend vie au printemps et peut accueillir plus de 1000 résidents en été. Ancien hameau d’alpage, Ailefroide est devenu, au XXème siècle, un camp de base majeur pour les alpinistes partant à l’assaut des sommets
    mythiques environnants. Depuis les années 1980, la notoriété internationale du hameau s’est accrue avec le développement de la pratique de l’escalade en grandes voies sur les parois granitiques alentours.

  • Faune

    L'aigle royal

    Un couple d’aigles vit dans la vallée d’Ailefroide. Chaque couple a un territoire de chasse très grand, aussi ne pourrait-il y en avoir plus dans un vallon comme celui-ci. Ce couple a construit plusieurs aires dans les parois autour d’Ailefroide : une seule est occupée par année, après quelques réaménagements. Les aires sont situées dans le bas des territoires de chasse afin que les aigles puissent ramener sans trop de problème à l’aiglon des proies lourdes.

  • Faune

    La mésange boréale

    Un chant doux, une série de petites notes répétées, se fait entendre dans la forêt. C’est celui de la mésange boréale, nommée aussi mésange alpestre. Un dos brun grisâtre, un ventre beige, une tête blanche avec une calotte et une petite bavette noire, voilà pour le plumage. Elle vit dans les forêts de montagne. Elle est le sosie de la mésange nonnette, qui vit plutôt à moins de 1400 m. 

  • Flore

    Le polypode des bois

    Même si la via est plus tonique, cela n'empêche pas de regarder autour de soi ! Dans cet étranglement, qui ne voit guère le soleil et où la fraîcheur est de mise, les parois sont couvertes de tapis de mousses et d'une fougère : le polypode des bois. Celui-ci, on l'aura compris, apprécie le climat local. Il est également nommé petit réglisse en raison du goût de son rhizome. Pour la cueillette, il vaudra peut-être mieux choisir un endroit plus propice ...
  • Flore

    La prairie fraîche

    La piste passe dans une zone de prairie, que l'on qualifie de fraîche en raison de la teneur en eau de son sol. Le botaniste reconnaît vite ce type de prairie grâce à son cortège végétal et notamment la présence de la bistorte, une plante « en écouvillon » portant au sommet de sa tige un épi dense de minuscule fleurs rose. Elle est aussi nommée langue de bœuf en raison de la forme de ses feuilles.
  • Flore

    L'aulne blanc

    Dans les vallées des Alpes et du Jura, l'aulne blanc remplace souvent l'aulne glutineux, présent dans une bonne partie de la France. Comme son cousin, il pousse en bordure des rivières et est d'une grande utilité pour fixer les berges. Qu'on le coupe, son bois se teinte d'orange vif. Mais pourquoi le couper ?
  • Eau

    Le Gyr

    L'homme est décidément un animal bizarre : il construit, déconstruit et ainsi de suite. Pour protéger les nouvelles infrastructures de Pelvoux, le Gyr a été endigué. Mais ne pouvant plus prendre ses aises comme auparavant, il a creusé son lit, mettant en péril les fondations. Aussi ont lieu des travaux d'élargissements de son lit, permettant de concilier son écoulement plus naturel, ce qui est plus favorable à la biodiversité, et une bonne protection des zones urbanisées.
  • Petit patrimoine

    La station de ski de Pelvoux-Vallouise

    L'itinéraire traverse d'abord la petite station de ski de Pelvoux-Vallouise, construite en 1982. Très familiale, c'est en hiver l'endroit idéal pour les jeunes enfants apprenant à skier avec de petits téléskis dans la partie basse tandis que les grands frères ou les grandes sœurs iront skier plus haut.
  • Histoire

    Travaux de restauration

    Du fait de divers travaux effectués au 20ème siècle, l'ancien lit en tresses du Gyr avait disparu au profit d'un lit très étroit et contraint. Cela a eu pour résultat un creusement important déstabilisant les berges, menaçant les réseaux et les infrastructures touristiques ainsi qu''un un appauvrissement important des milieux écologiques associés.. En 2018, certains travaux d'élargissement ont été menés pour permettre de limiter les dégâts de crues et d’érosion et restaurer les milieux aquatiques

  • Faune

    Le cincle plongeur

    On peut souvent observer le cincle plongeur, qui comme son nom l'indique plonge ! Puis il marche à contre-courant au fond de l'eau pour chasser des larves aquatiques d’insectes ou des petits crustacés, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. C'est un indicateur de la présence de ces petits animaux et donc de la bonne qualité des eaux.
  • Flore

    La calamagrostide argentée

    Sur le talus pousse une graminée formant de grosses touffes : la calamagrostide argentée. Elle est adaptée aux terrains caillouteux, secs et ensoleillés. Ses inflorescences aux reflets dorés argentés sont du plus bel effet mais c'est surtout à la fin de l'été qu'on la remarque lorsque, dans la lumière du soir, elle forme de gros bouquets chatoyants.
  • Flore

    La forêt de pins et de chênes

    Le sentier parcourt maintenant une alternance de zones dénudées et de forêt. Cette forêt est composée de pin sylvestre, reconnaissable à son tronc orangé, surtout dans la partie supérieure, de chêne pubescent, dont les jeunes rameaux et le dessous des feuilles est couvert d'un fin duvet, et de mélèze.  Les deux premiers supportent bien la sécheresse (le sol est ici calcaire) mais aussi le froid et sont typiques de l'étage montagnard de cette partie des Alpes.

  • Architecture

    Eglise Saint-Étienne de Vallouise

    Classée et protégée au titre des monuments historiques depuis le 22 octobre 1913, l'église dédié à Saint Etienne fait partie des plus beaux sites religieux des Hautes-Alpes. Elle est typique des églises briançonaises de style roman, construites dans la seconde moitié du XVe siècle. Sa date précise de construction reste cependant encore indéterminée aujourd'hui.

  • Flore

    La forêt au bord de l'eau

    Ce petit bois est un résidu de la forêt naturelle poussant au bord de l'eau, nommée ripisylve. Cette forêt se réduisant partout car détruite par l'urbanisation, est composée d'aulnes, de saules, de frênes, auxquels s'ajoutent peupliers, bouleaux, trembles… C’est pourtant une zone essentielle pour la fixation des berges et l’épuration des eaux et, offrant des habitats naturels spécifiques, joue un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité.

  • Point de vue

    Le massif du Montbrison

    Le sentier offre une belle vue d'ensemble sur le massif calcaire du Montbrison, qui surplombe les hameaux de Pelvoux, avec la Cime de la Condamine, la Tête des Lauzières, le pic de Montbrison et la tête d'Amont.

  • Flore

    La lavande à feuilles étroites

    Le sentier traverse quelques éboulis de calcaire. L'ambiance est sèche. La lavande à feuilles étroites s'installe dans les zones ensoleillées, rappelant que le pays des Écrins se situe dans les Alpes du Sud ! Cette plante, à ne pas confondre avec le lavandin, pousse en effet naturellement dans les pentes rocailleuses des montagnes du Midi.

  • Histoire

    Vallouise

    L’histoire de Vallouise est à l’histoire des Vaudois. Cette congrégation religieuse née à Lyon militait pour le dépouillement, la simplicité. Considérée comme un mouvement de contestation, elle a fait l’objet, à partir du XIIIème siècle, de nombreuses persécutions. Les vaudois ont alors dû fuir. De nombreuses familles se sont réfugiées en Vallouise où les massacres et persécutions se poursuivirent. Le roi Louis XI mit temporairement fin à ces exactions. En 1486, en son honneur, la commune de Vallis Puta fût renommée Vallis Loysia.

  • Histoire

    L'église de Vallouise

    L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.

  • Faune

    Le petit rhinolophe

    Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.

  • Architecture

    Vallouise

    Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.

  • Faune

    Le cincle plongeur

    Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.
  • Faune

    Le Semi-Apollon

    Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.

  • Histoire

    Le sentier du Facteur

    Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise. 

  • Col

    Le col de la Pousterle

    La pousterle, en occitan haut-alpin, c’est une petite porte (une poterne). Il vient du latin posterula qui signifie la porte de derrière. Ce toponyme désigne parfois un col, qui est une porte entre deux vallées en quelque sorte ! Les glaciers ont creusé cette porte où passait un bras entre le glacier qui occupait le vallon du Fournel et celui qui s’écoulait dans celle de Vallouise.
  • Faune

    La libellule à quatre taches

    Autour du lac circulent des libellules. L'une d'entre elles est assez facilement identifiable : la libellule à quatre taches. Elle se nomme ainsi car une tache est présente sur chacune de ses quatre ailes. La femelle pond ses oeufs sur la végétation flottante et les larves sont aquatiques. Elle se nourrit principalement de moustiques et de moucherons qu’elle capture dans les airs. C’est également dans les airs que le mâle et la femme s'accouplent… Une véritable acrobate !

  • Faune

    Le rougequeue à front blanc

    Le rougequeue à front blanc, cousin du rougequeue noir, s’en distingue par… son front blanc, ainsi que par son poitrail orange. Du moins chez le mâle, la femelle de l’un comme de l’autre étant plus terne et brunâtre, mais avec une queue orangée également. Il revient d’Afrique début avril et trouve dans les alentours une cavité dans un arbre ou dans un vieux mur pour nicher. 

  • Histoire

    Félix Neff

    Félix Neff est un pasteur protestant suisse. Il est à l'origine du Réveil protestant  de la vallée de Freissinières au XVIIème siècle. Il a créé également la première “École normale” d’Instituteurs  de France en 1826, à Dormillouse. Il est aussi à l’initiative de nouveaux procédés d’irrigation et de construction des habitats, des aménagements qui améliorent la vie quotidienne des Freissinièrois. 

  • Petit patrimoine

    L’église Sainte Marie-Madeleine

    L’église Sainte Marie-Madeleine a été construite au XVIIème siècle. Il s’agirait d’un ancien temple protestant qui n’aurait pas été détruit en 1684 alors que Louis XIV menait une politique anti-protestante. Le temple aurait alors subi des transformations pour être réaménagé en église.

  • Histoire

    Freissinières

    Freissinières vient de freisse nière qui signifiait : frêne noir. Cette commune s’étalant jusqu’au col des Terres blanches ainsi que celui de Freissinières, donnant tous les deux sur le Champsaur, est constituée de treize hameaux, mais aucun ne se nomme Freissinières ! Des fouilles archéologiques menées depuis 20 ans démontrent que des sites d’altitude (Faravel…) ont été occupés de manière saisonnière dès le retrait des glaciers il y a 12 000 ans (Paléolithique supérieur) et que cette occupation s’est poursuivie plus tard.

  • Flore

    L’épine vinette

    L’épine vinette est un buisson aux longues épines groupées par trois et aux feuilles ovales et dentées. Il donne au printemps des grappes de petites fleurs jaunes, lesquelles deviendront plus tard des baies rouges, ovales et allongées. Ces fruits aigrelets sont comestibles et peuvent être transformés en gelées… si on a la patience de les ramasser ! Cet arbuste pousse un peu partout.

  • Géologie et géographie

    La plaine de Freissinières

    Elle correspond à une zone de surcreusement lors des glaciations : le glacier freiné par le verrou de roche dure de Pallon, a creusé une dépression. Au retrait des glaciers, un lac est resté coincé derrière ce verrou, peu à peu comblé par des alluvions. C'est maintenant un espace agricole facilement mécanisable.
  • Histoire

    La vallée de Freissinières

    La vallée correspond à une zone de surcreusement lors des glaciations : le glacier freiné par le verrou de roche dure de Pallon, a creusé une dépression. Au retrait des glaciers, un lac est resté coincé derrière ce verrou, peu à peu comblé par des alluvions. Du point de vue historique, le pasteur protestant Félix Neff a “réveillé” la vallée en 1826 en faisant construire une “École normale” d’Instituteurs”, en développant des procédés d’irrigation, en enseignant de nouveaux modes de cultures…

  • Faune

    Le cincle plongeur

    Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. 

  • Flore

    La forêt fraîche

    Ici, le sapin, arbre craignant les fortes sécheresses, s’est installé parmi les mélèzes. Cette forêt cache des trésors, telle que l’épipogon sans feuille, une très rare orchidée ou la buxbaumie, une petite mousse originale, rare également, poussant sur le bois en forte décomposition et témoignant ainsi du bon fonctionnement du cycle naturel de la forêt.

  • Flore

    Le mélèze

    Emblème des Alpes du sud, ce résineux perdant ses aiguilles en hiver, se pare d’or et illumine la montagne à l’automne. Les mélézins sont entretenus par le pâturage des troupeaux. Sans eux, d’autres arbres comme le sapin ou différents pins peuvent pousser pour donner un autre type de forêt. Espèce pionnière, le mélèze ne craint pas la lumière pour s’installer. Son bois résistant et imputrescible a toujours servi pour la construction des maisons.

  • Faune

    Le cassenoix moucheté

    Un cri éraillé sort de la forêt. Un geai ? Un cassenoix, son cousin. Cet oiseau sombre moucheté de blanc, dont le bec fort peut casser, sinon des noix, du moins des noisettes et surtout décortiquer les cônes de pin cembro pour en manger les graines, est l’hôte des forêts d’altitude. Il enfouit dans le sol des graines de pin cembro pour ses réserves d’hiver. L'hiver venu, il retrouvera les graines même sous une épaisse couche de neige. Celles qu'il oubliera germeront.

  • Faune

    Aigles, vautours et gypaètes

    Plusieurs sortes de rapaces viennent planer vers la Crête de Gaulent pour inspecter l’alpage. Y aurait-il quelque chose à manger ? Le couple d’aigles vivant dans ce vallon choisirait bien une marmotte. Les vautours fauves présents dans le massif uniquement en été et en automne cherchent une brebis morte. Quant au prestigieux gypaète, vautour encore plus grand que les précédents, il récupère les restes, pouvant se nourrir d’os. 

  • Histoire

    Le sentier du Gouffre

    Ce sentier du Gouffre a parfois été qualifié de voie romaine mais on ne connaît pas exactement le tracé de celle-ci. Ce qui est sûr, c’est qu’il était emprunté par les villageois pour aller travailler aux champs et dans les vignes ou pour tout autre type de déplacement.

  • Géologie et géographie

    La haute vallée de la Durance

    Protégée des influences atlantiques par le Massif du Pelvoux, la haute vallée de la Durance est soumise à un climat très sec, avec de fortes variations saisonnières de températures. Elle abrite des pelouses qui s’apparentent aux steppes d’Europe centrale et sont rares en France. Elle est intégrée dans le site Natura 2000 “Steppique durancien et queyrassien”.

  • Géologie et géographie

    Le gouffre de Gourfouran

    À l’époque des grandes glaciations, l’énorme glacier de la Durance a creusé son lit sur une épaisseur de plus de 200 m de haut. Le glacier de la vallée de Freissinières affluait à la surface de ce glacier. Leur fonte a laissé une grosse “marche d’escalier” nommée gradin de confluence. La Biaysse rejoignant la Durance, a peu à peu creusé ce gradin, d’abord en tant que torrent sous glaciaire puis après la fonte du glacier.

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