Autour des Vigneaux et de Grand Parcher
Les Vigneaux

Autour des Vigneaux et de Grand Parcher

Faune
Flore
Histoire et architecture
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Entre ubac frais et adret plus chaud, une boucle aux ambiances contrastées du village des Vigneaux au hameau de Grand Parcher !

Situé sur un ancien cône de déjection, comme plusieurs villages de la vallée, le hameau du Grand Parcher est un petit havre de paix. Il faut prendre le temps de s’arrêter vers sa petite chapelle, flanquée du four banal. L’ambiance est également fraîche et calme avec une petite halte à la fontaine de La Ruinette.


Description

Balisage : un point vert et un point blanc

Au bout du village, emprunter le sentier partant à l’horizontale en direction du village des Vigneaux. 

  1. Après le cimetière des Vigneaux, traverser la route de Briançon (prudence, route fréquentée) pour aller prendre une petite route à droite en direction du centre du village des Vigneaux. 
  2. Après l’église, vers le four banal, au bout d’un petit parking prendre un sentier qui rejoint un peu plus loin une route. Traverser le pont sur le torrent du Rif, prendre à droite puis tourner à gauche et continuer jusqu’au quartier de Rif Cros. 
  3. Prendre le sentier pour les Parchers. 
  4. À Grand Parcher, descendre par une petite route jusqu’à la D994E, la traverser. Passer sur la Gyronde et après le pont, prendre la piste de gauche en direction du camping Couroumba. Au camping, passer vers le petit lac et prendre un sentier s’enfonçant dans un petit bois. 
  5. Traverser la route qui monte à Puy Saint Vincent et prendre la petite route en face accédant au camping des Vaudois. Elle longe en la surplombant la rivière, en sa rive droite. La suivre jusqu’au camping des Vaudois et continuer ainsi jusqu’au pont du Grand Pré. Après le pont, remonter par une petite route en direction de la Bâtie des Vigneaux. 
  • Départ : La Bâtie des Vigneaux
  • Arrivée : La Bâtie des Vigneaux
  • Communes traversées : Les Vigneaux et Vallouise-Pelvoux

Profil altimétrique


Recommandations

Attention à la traversée de la D994E, en bas des Vigneaux et de Grand Parcher.

Plusieur points de départ sont conseillés : 

  • La Bâtie des Vigneaux
  • Le pont sur la Gyronde à Grand Parcher
  • Le pont du Rif aux Vigneaux

Se renseigner sur les conditions météorologiques avant de partir randonner.

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112 

Respecter le travail des agriculteurs, exploitants et propriétaires

Refermer toutes les clôtures

Rapporter tous ses déchets

Ne pas couper l’itinéraire à travers les prairies


Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de Vallouise

Place de l'Eglise, 05340 Vallouise

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 36 12

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Transports en commun >> https://services-zou.maregionsud.fr/fr/

Pensez au covoiturage >> www.blablacar.fr

Pour plus de renseignements, s'adresser au Bureau d'Information Touristique le plus proche du départ de la randonnée. 


Accès routiers et parkings

À 2,2 km de L’Argentière-La Bessée, prendre la D994E.

Stationnement :

Parking La Bâtie des Vigneaux

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous survolez la zone ! Soit 1650m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1790m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Les 18 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Le circaète Jean-le-Blanc

    C’est en mars que ce grand rapace brun sur le dessus et blanc moucheté de noir en dessous, avec la tête sombre, revient d’Afrique subsaharienne où il a passé l’hiver. Il se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques ou dénudées, les friches ou les pierrailles. Il construit son nid dans un pin où grandira un seul poussin. On peut facilement l’observer faisant du surplace dans les airs, à une trentaine de mètres du sol, puis fondre sur sa proie.

  • Flore

    Le chêne pubescent

    Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 

  • Faune

    Les sylvains

    On peut avoir la chance d’observer le petit sylvain et le sylvain azuré, papillons au dessus sombre traversé d’une bande blanche et au revers fauve orangé et blanc. Il sont difficiles à observer, jouant de leurs couleurs et de l’ombre des arbres pour se fondre dans le paysage. Ils sont de plus très farouches. Ces deux espèces très semblables dont les femelles pondent sur des chèvrefeuilles ne sont guère communes.

  • Petit patrimoine

    Le cadran solaire

    Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou des monuments. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite. 

  • Petit patrimoine

    L'Église des Vigneaux

    L'église Saint-Laurent, avec son élégant porche, date des XVème et XVIème siècles. Sur son mur sud, des fresques représentent les vices, entraînés vers l’enfer par un démon, et leurs châtiments. Brrrrr !  Son clocher roman lombard comporte une très rare horloge à une aiguille, datant du XVIIIème siècle. C’est l'une des plus anciennes encore en fonctionnement.


  • Flore

    Le chèvrefeuille d’Étrurie

    L'Étrurie était le territoire des Étrusques et correspond à l’actuelle Toscane. Si ce chèvrefeuille ne vit pas uniquement en Toscane, il est néanmoins méditerranéen et, à l’état naturel, pousse uniquement dans la moitié sud de la France. Ayant besoin de chaleur et il ne vit pas en altitude sauf ici, où l’adret est particulièrement sec et chaud. Ses grandes fleurs roses et jaunes sont particulièrement odorantes. 

  • Faune

    Le héron cendré

    Si on ne s'y attend pas forcément, on peut cependant observer régulièrement des hérons cendrés le long de la Gyronde. S'il pêche poissons ou amphibiens, il peut aussi se nourrir,de petits rongeurs dans les prairies avoisinant la rivière. Sa technique est toujours la même, une chasse à l'affût avec, une fois la proie repérée, une détente foudroyante du cou et le harponnage avec son bec en poignard. Redoutable !

  • Faune

    Le torcol

    Au printemps se fait entendre dans les vieux arbres du verger un drôle de chant,  puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. C’est celui du torcol fourmilier, ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car de couleur se confondant avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.
  • Petit patrimoine

    Le hameau de Parcher

    Le hameau de Grand Parcher est construit sur le cône de déjection du torrent du Grand Parcher, de part et d’autre de celui-ci. Il regroupe plusieurs maisons anciennes et la chapelle Saint-André, datée du XVIIème siècle. Sur l’un des deux cadrans solaires peints sur ses murs, la devise : (HORA) INCERTA CUNTIS, ULTIMA MULTIS (Cette heure est incertaine pour tous, la dernière pour beaucoup). À méditer !
  • Eau

    La Gyronde

    Non, non, nous ne sommes pas dans le sud-ouest ! La Gyronde (avec un « y » !) est la rivière s’écoulant entre Vallouise et l’Argentière-La Bessée, où elle se jette dans la Durance. Elle est issue des torrents du Gyr et de l’Onde qui confluent à Vallouise.

  • Flore

    Le laser siler

    Après le pont, sur une petite barre rocheuse à droite de la piste, s’accroche une grosse plante à l’inflorescence en forme d’ombelle, (autrement dit, d’ombrelle), le laser siler. Cette plante de la famille des apiacées, nommée auparavant ombellifères, vit dans les zones sèches. Elle a une particularité : en automne, la tige se casse toute seule dans sa partie basale et toute la plante, sèche, part en une grosse boule, roulant dans les pentes ou poussée par le vent.

  • Flore

    La ripisylve

    Ripisylve, la «  forêt des rives » est une forêt bien particulière peuplée de saules, d'aulnes auxquels peuvent s'ajouter peupliers, trembles ou bouleaux et bordant les cours d'eau. Elle présente de nombreux intérêts en termes de biodiversité, de prévention des risques naturels ou de lutte contre l’érosion des sols. Mais les différents usages et aménagements des cours d’eau l'ont fragmentée voire totalement fait disparaître.

  • Géologie et géographie

    L'ubac

    La piste remonte doucement en rive droite de la Gyronde, côté ubac. L’ubac est le versant exposé au nord, à l’ombre en hiver, le soleil restant bas à cette époque.
  • Histoire

    La Gyronde

    Jusqu'au 12ème siècle, la Vallouise se nommait Vallis Gerentonica et le cours d'eau la drainant, du glacier blanc à la Durance, Gérendoine. Puis la vallée a changé plusieurs fois de nom et les cartographes se succédant ont attribué des noms différents à la rivière après chaque confluent, ont nommé la Gérendoine la Gironde puis Gyronde.

  • Flore

    La prêle des champs

    En contrebas de la fontaine, en bordure du fossé, pousse une plante ressemblant à un gros écouvillon… ou à une queue de cheval, selon son imagination. C’est la prêle des champs, plante proche des fougères. Elle est connue pour ses propriétés médicinales, car elle contient beaucoup de silice, un puissant reminéralisant pour les os, les cartilages et la peau. Il existe plusieurs espèces de prêles.

  • Faune

    Le pinson des arbres

    Oiseau très commun, ce pinson vit aussi bien en forêt que dans les villages. Le mâle est plutôt dans les tons de rosé, avec une calotte gris bleu, la femelle plus terne dans les tons de gris vert. C’est un oiseau assez grégaire, hormis en période de reproduction et les oiseaux communiquent souvent entre eux par des « pink, pink ». Il est partiellement migrateur, les populations du nord de l’Europe viennent passer l’hiver en France et autres pays tempérés.

  • Flore

    Le pin sylvestre

    En bordure de la piste, on peut observer un gros bosquet de pin sylvestre. Ce résineux se reconnaît grâce à la belle teinte saumonée de ses branches et de la partie supérieure de son tronc. Ses aiguilles courtes vert bleuté sont groupées par deux. Ne craignant ni le froid ni la sécheresse estivale, il est parfaitement adapté au climat semi continental des vallées intra-alpines. 

  • Petit patrimoine

    La Bâtie des Vigneaux

    Ce hameau doit son nom à une ancienne maison forte, aujourd’hui disparue, des seigneurs de la Bâtie. Une petite chapelle colorée est dédiée à Saint Claude.


Source


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