Le Sentier des mineurs
On ne retient souvent de L’Argentière-La Bessée que la partie la plus récente de la ville. Cheminer dans les vieux hameaux de l’Argentière est une belle découverte tout comme le Musée des Mines d’Argent. La redescente dans une forêt rafraîchissante complète agréablement cette promenade.
Description
Depuis la gare de l’Argentière-les Écrins, se diriger vers le musée des Mines d’Argent.
- Juste après le tunnel sous la voie ferrée, prendre la petite route à droite puis à gauche un chemin arrivant dans le bas d’une ruelle, que l’on remonte par des escaliers. À une intersection, continuer de remonter jusqu’à l’église. Traverser la route du Fournel au niveau de l’école.
- Prendre juste à droite de l’école une petite route. 50 mètres plus loin, continuer tout droit par une ruelle goudronnée se prolongeant en un chemin enherbé le long d’un canal.
- Prendre la petite route à droite, dans le sens de la montée et s’engager juste après le virage à gauche. Plus loin, poursuivre à droite en direction des mines du Fournel. Peu après, s'orienter de nouveau vers la droite pour parvenir à la route d’accès au Fournel. Emprunter à gauche sur un court passage cette route puis prendre un chemin à gauche dans l’épingle. Puis suivre la direction « Les mines ».
- Traverser de nouveau la route du Fournel pour prendre en face le sentier passant devant une maison, puis à droite.
- Remonter entre les maisons du hameau de la Blachière, et dans la cour de ferme, passer à gauche devant des hangars. Passer vers un oratoire et poursuivre à flanc jusqu’à retrouver la route du Fournel. La suivre en direction de l’amont pour aller traverser le pont. Tout de suite après celui-ci, prendre à gauche un chemin redescendant sur l’Argentière par la rive droite.
- En bas du sentier, prendre le pont à gauche et suivre la route principale descendant vers le musée des mines pour rejoindre la gare.
- Départ : Gare SNCF, L’Argentière-La Bessée
- Arrivée : Gare SNCF, L’Argentière-La Bessée
- Communes traversées : L'Argentière-la-Bessée
Profil altimétrique
Recommandations
Attention au hameau de la Blachière, lors du passage dans une cour de ferme où se trouvent souvent des chiens qui sont attachés (prudence cependant si vous avez un chien).
Se renseigner sur les conditions météorologiques avant de partir randonner.
Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112
Respecter le travail des agriculteurs, exploitants et propriétaires
Refermer toutes les clôtures
Rapporter tous ses déchets
Ne pas couper l’itinéraire à travers les prairies
Lieux de renseignement
Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée
23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée
Maison du Parc de Vallouise
, 05290 Vallouise
Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Transport
Transports en commun >> https://services-zou.maregionsud.fr/fr/
Pensez au covoiturage >> www.blablacar.fr
Pour plus de renseignements, s'adresser au Bureau d'Information Touristique le plus proche du départ de la randonnée.
Accès routiers et parkings
À 16 km de Briançon, prendre la N94.
Stationnement :
Zones de sensibilité environnementale
Circaète Jean-le-Blanc
Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.
Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1850m d'altitude !
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive
- Périodes de sensibilité :
- marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Circaète Jean-le-Blanc
Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.
Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1900m d'altitude !
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive
- Périodes de sensibilité :
- marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Les 14 patrimoines à découvrir
- Histoire
Le locotracteur
Une locomotive ? Son petit cousin, le locotracteur. Il a remplacé le pousse-wagon à bras d’hommes et la traction à force animale. Moins puissant qu’une locomotive, il roulait des voies étroites et pouvait être posé sur différents types de terrain. Un panneau d’information vous explique également le rôle de cet engin pendant la Grande Guerre.
- Histoire
Le compresseur mobile
Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.
- Histoire
La turbine Francis
L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue.
- Petit patrimoine
Les mines d’argent
Le sentier passe à proximité des mines d’argent qui ont donné son nom à la commune de l’Argentière. Leur exploitation a débuté à l’époque médiévale puis s’est éteinte avant de reprendre au XIXème siècle. Elles ont définitivement fermé en 1908. Depuis 1992, le site fait l’objet de fouilles archéologiques avec d’importants travaux de dégagement de matériaux charriés par les crues du Fournel. Leur visite avec un guide (sur réservation) laisse admiratif : que d’ingéniosité et de travail pour extraire la galène argentifère ! - Flore
L’apollon
Ce grand papillon blanc orné de taches noires et de points rouges est commun dans les zones chaudes où poussent orpins et joubarbes, plantes hôtes de ses chenilles. Commun, il le reste dans les Alpes mais il s’est beaucoup raréfié ailleurs. Il est d’ailleurs protégé. On constate sa remontée en altitude, en lien avec le réchauffement climatique car ses œufs posés sur les plantes en été ont besoin d’un certain nombre de jours de gel en hiver pour éclore.
- Petit patrimoine
Les hameaux de l’Argentière
Avant qu’elle ne soit rattachée à la commune de La-Bessée pendant la période révolutionnaire, l’Argentière se situait sur ce versant bien exposé, avec tous ces hameaux, de l’église à l’Eychaillon. Ce n’est que dans la deuxième moitié du XIXème siècle, quand la Durance fut endiguée et que les industries s’installèrent, que le bourg moderne de l'Argentière se développa dans la plaine entre les 2 anciennes localités. Aussi, le sentier permet de découvrir les anciens hameaux avec de très belles maisons.
- Eau
Le Fournel
Le torrent du Fournel est généreux. Ses eaux fournissent une grande partie de l’eau potable de la ville, alimentent des canaux d’irrigation, sont utilisées pour l’hydro-électricité et offrent un espace ludique et économique par son canyon situé dans sa gorge de raccordement à la Durance. Torrent de montagne donc impétueux, il est en revanche aménagé de seuils et endigué plus bas afin d’éviter les catastrophes naturelles. C’est le sort de nombreux torrents de montagne…
- Flore
L’angélique des bois
Au bord des suintements pousse l’angélique des bois, une grande ombellifère (famille des « apiacées ») aux fleurs d’un blanc rosé et à la tige creuse et violacée. C’est une cousine de l’angélique officinale, qui vit en Europe du nord et est cultivée pour ses propriétés médicinales et condimentaires. Ce sont la tige, le pétiole (la « queue ») et la gaine des feuilles que l’on confit.
- Flore
Le sapin blanc
Quelques résineux, dont le sapin, se mêlent aux feuillus. Le sapin se plaît sur ce versant exposé au nord, nommé ubac, car il craint la sécheresse. Ses aiguilles planes sont implantées de part et d’autre des rameaux et non tout autour, ce qui le distingue de l’épicéa. Elles ont deux bandes blanches en dessous. Ses cônes allongés sont dressés et non pendants.
- Flore
L’argousier
Ça et là, on rencontre un arbuste aux feuilles étroites vertes au-dessus et gris argenté dessous. Attention, les rameaux piquent ! En automne, il donne des baies orange vif, acides. Elles sont très riches en vitamines C et meilleures en sirop ou en marmelade ! C'est une espèce pionnière qui colonise les sols alluvionnaires, en situation ensoleillée. Elle a d’ailleurs été utilisée par le service de Restauration des Terrains de Montagne pour stabiliser les versants exposés au ruissellement.
- Faune
Le pouillot véloce
Dès le printemps, un chant d’oiseau, un « tchip–tchap » répété inlassablement résonne dans la forêt. Le chanteur est un petit oiseau au dessus gris verdâtre et blanc jaunâtre, le pouillot véloce. Comme d’autres oiseaux peu visibles, le mâle, s’il veut se faire repérer par une femelle, a tout intérêt à se faire entendre ! Il vit un peu partout, pourvu qu’il y ait des arbres et des buissons, et est migrateur.
- Flore
La lavande
En redescendant, on retrouve des prairies sèches et chaudes. La lavande à feuilles étroites s'y est installée, rappelant que le Pays des Écrins se situe dans les Alpes du Sud ! Cette plante à ne pas confondre avec le lavandin pousse en effet naturellement dans les pentes rocailleuses des montagnes du Midi.
- Petit patrimoine
La chapelle Saint-Jean
Édifiée au XIIème siècle et classée monument historique, la chapelle Saint-Jean est de style roman. Des sépultures taillées dans le rocher ont été découvertes par le biais de fouilles récentes.
- Histoire
Le wagonnet des Mines du Fournel
Les wagonnets remplis de matière abattue dans les chantiers étaient poussés sur des rails par les mineurs.
Les wagonnets étaient appelés les “chiens de mine”. Ils étaient construits en bois puis des pièces de fer sont progressivement ajoutées. À la fin du XIXème siècle, les wagonnets deviennent métalliques.
Source
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