Domaine nordique de Puy-Saint-Vincent
L'Argentière-la-Bessée, Les Vigneaux, Puy-Saint-Vincent

Domaine nordique de Puy-Saint-Vincent

Col
Histoire et architecture
Point de vue
Sommet
Niveau : Piste débutants, Piste skieurs de bon niveau, Piste skieurs confirmés, Piste très difficile
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Un site nordique de qualité sans enneigement artificiel offrant de superbes points de vue sur le Pays des Écrins ! Accessible en télésiège toutes pratiques, y compris ski de fond.
La station de Puy-Saint-Vincent vous propose un domaine nordique de qualité, composé de 5 pistes d’un niveau plutôt confirmé, sur un total de 13 km. Les itinéraires d'accès aux pistes, couvrent quant à eux 9 km. 

Ce site d’altitude, aux configurations alpines et à l’enneigement exceptionnel vous permet d'accéder à de nombreux points de vue et vous offre un superbe panorama sur le Pelvoux, le Glacier Blanc et la vallée de la Durance. Vous évoluerez entre plaines ensoleillées et forêts de mélèzes gelées.

Description

Pour consulter les conditions du domaine, cliquez ici.

Porte manteau, casier à vêtements et thé chaud sont à disposition des usagers au chalet nordique.

Accès routier :


Depuis la N94 Gap-Briançon, bifurquer à l’Argentière-la-Bessée, direction Puy-Saint-Vincent - Vallouise (D994E). 

Après avoir traversé les Vigneaux, tourner à gauche et emprunter la D4 en direction de Puy-Saint-Vincent Station. 

Parking et accès au chalet nordique :

Accès par la station 1400 :

Une fois garé à la station 1400, prendre le télésiège des Prés. Au sommet du télésiège, traverser avec précaution la piste de ski alpin afin de rejoindre, juste en face, l'entrée du domaine nordique. Une fois sur la piste de ski de fond, suivre la signalétique indiquant le chalet nordique. 

Accès par la station 1600 :
Une fois garé à la station 1600, rejoindre le Chalet Nordique en traversant avec précaution la piste de ski alpin pour rejoindre la piste partagée “Accès 1600” (1 km aller). 

Accès par la station 1800 :

Une fois garé à la station 1800, l’accès au Chalet Nordique se fait par la piste partagée “Accès Prés Loubet” (1,5 km aller). 

Accès par la route du Col : 
Depuis Prey d'Aval, après la station 1400, rejoindre le col de la Pousterle par l’itinéraire “Route du Col” (2,5 km aller).

Informations disponibles sur les accès et les transports dans l’onglet Infos pratiques de notre site.

Le site nordique est interdit d'accès après 16h30.
Permettez le damage en toute sécurité et sérénité pour les chauffeurs. En évoluant sur les sections damées (à pied ou en ski), vous laissez des traces qui vont durcir durant la nuit et rester le lendemain matin.

Pensez à votre propre sécurité !

N
'oubliez pas qu'un engin de damage en utilisation présente des risques (visibilité limitée à l'intérieur et pièces puissantes en mouvement rotatif). Certaines machines sont équipées de treuil avec un câble en tension déroulé sur près de 1000m sur les pistes de ski alpin en préparation. Ce câble, à hauteur d'homme, ne se voit pas la nuit et peut présenter des risques de mort.
  • Communes traversées : L'Argentière-la-Bessée, Les Vigneaux et Puy-Saint-Vincent

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Tétras lyre - hiver

Zone de refuge hivernal pour le Tétras lyre. Merci de veiller à respecter le balisage.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Parc National des Ecrins
Thierry Maillet : thierry.maillet@ecrins-parcnational.fr

Membre de l'Observatoire des Galliformes de montagne
Virginie Dos Santos : ogm.vds@gmail.com
Blandine Amblard : ogm.amblard@gmail.com

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous survolez la zone ! Soit 1650m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2600m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal


Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2230m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 2140m d’altitude à une distance de 300m sol.

Au site dit de Grand Bois, le couple de faucons a retrouvé son aire de prédilection dans le secteur "flamme de pierre" ; à éviter donc.

http://www.ecrins-parcnational.fr/actualite/amis-grimpeurs-attention-aux-pelerins-voies?fbclid=IwAR2Z8hX_38vpdW3mS499aRnY08jarhfm-5-eNV8K29k3WB3q3Ik2US_Alec
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Quelques règles : 

→ Les pistes de ski de fond sont damées, balisées, sécurisées. Leur accès est payant et réservé aux skieurs nordiques 

→ Vous empruntez ces pistes sous votre propre responsabilité : informez-vous des conditions météo, des fermetures de pistes, ne surestimez pas vos possibilités

→ Respectez la signalétique : sens des pistes, dangers, interdictions, fermeture pour risques d’avalanche

→ Les chiens sont interdits sur les pistes de ski de fond 

→ La pratique des activités nocturnes et de tir de biathlon sur le domaine nordique doivent être encadrées par un professionnel

→ La fréquentation des pistes en dehors des heures d’ouverture est dangereuse et interdite (présence d’engins de damage)

→ Emportez vos déchets 


Sachez que les circuits sont possible en skating ou en technique classique (alternatif). 


Les conditions de pratique sont très agréables toute la journée en hiver. Cependant, dès le mois de mars, privilégiez la pratique le matin, certaines pistes peuvent être vite au soleil. 


L’achat du Pass pour les pistes de ski de fond est possible au Chalet nordique et aux caisses des remontées mécaniques. N’hésitez pas à vous munir du plan des pistes ! 


Attention : Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo et les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels. 


Coordonnées des secours : Secours Montagne : 04 92 22 22 22 ou 112

Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée

23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 03 11

Bureau d'Information Touristique de Puy Saint Vincent 1400

Les Alberts, 05290 Puy Saint Vincent 1400 m

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 35 80

Bureau d'Information Touristique de Vallouise

Place de l'Eglise, 05340 Vallouise

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 36 12

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Les 50 patrimoines à découvrir

  • Savoir-faire

    Les "chenevières"

    «Avril donne le fil», dit-on. Semée après les gelées, au printemps, le chanvre pousse en hautes tiges dans de minuscules parcelles, les «chenabiers» ou «chenevières». La fauche se fait fin août et les brins sont immédiatement immergés dans de grands trous d’eau au bord des prairies humides, les «naïs». Ils restent à rouir pendant plus d’un mois pour libérer toute la gomme qui agglutine les fibres végétales.

  • Savoir-faire

    Le travail du chanvre

    On occupe presque toutes les veillées des soirs d’hiver à «teiller» les pailles. Il faut les casser une à une pour en retirer les longs filaments souples. Une fois lavées et peignées, on distribue ces «pelotes» de chanvre aux cordiers et aux fileuses pour la confection de cordes, de couvertures et de toiles de vêtements. Lorsqu’une famille commande de la toile au tisserand, tous ses membres se rendent au métier à tisser pour «urdir», attacher les fils sur l’ourdissoir.

  • Architecture

    Les communs

    Dans la rue principale de Puy-Saint-Vincent, toute «en travers» qu’elle soit, on trouve, d’un bout à l’autre, chaque bâtiment nécessaire à la communauté. Le moulin est encore là, avec ses canaux d’amenée et de fuite d’eau. Le four banal est allumé chaque année pour le 14 juillet. Il vient d’être restauré et partage la petite place pavée avec une belle fontaine en bois cerclée de fer.

  • Histoire

    L'église Sainte-Marthe

    L’église Sainte-Marthe a été édifiée au XIXème siècle, en 1817 exactement, comme indiqué au sommet du fronton. Seule la façade principale est ornée d’un décor peint. Sur deux registres superposés et sur le pignon, des pilastres ou faux-piliers encadrent soit les baies qui éclairent la nef, soit des panneaux peints en faux marbre. Quelques stèles rappellent la présence de l’ancien cimetière. Inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, cette église accueille également la plaque commémorative des défunts de la Première Guerre mondiale.

  • Architecture

    Architecture massive

    À l'origine, l’habitat des hautes vallées du pays des Ecrins n’offre qu’une taille réduite où cohabitent hommes et animaux. Contrairement à la Vallouise, dont l’architecture développe une harmonie d’arcades et de décorations, les maisons du Puy conservent la rusticité d’une construction en un seul bloc entièrement maçonné avec une toiture en demi-croupe débordant sur un balcon de séchage. Cette saillie du toit protège la façade principale des intempéries, surtout de la neige. On circule à l’abri et le stock de bois de chauffage reste sec tout l’hiver. C’est un peu le pendant de la «toune» du Champsaur-Valgaudemar, ce porche voûté en berceau qui abrite l’entrée du logis et de l’écurie.

  • Architecture

    Abri protecteur

    Quelques propriétaires possèdent, à part du logis principal et isolée de la grange, une petite construction à l’abri des incendies domestiques tant redoutés. On conserve là, au frais dans cette cave extérieure, jambon, fromages, farine, sel et autres denrées mais aussi souvent ce que la famille possède de précieux.

  • Faune

    La chevêchette d'Europe

    C’est au printemps qu’on peut entendre ce petit rapace nocturne ; ou en automne, période à laquelle il peut lancer de drôles de cris. D'activité diurne et crépusculaire, la chouette chevêchette est une prédatrice de passereaux et de petits rongeurs forestiers.  Mais lorsqu'ils la repèrent, les passereaux n'hésitent à venir la houspiller en grand nombre afin de rendre vaine toute tentative d'attaque surprise. Elle est inféodée aux forêts de montagne où elle recherche les arbres à cavité de pic pour établir son nid.

  • Faune

    Les oiseaux de la falaise

    La falaise accueille bien du monde ! Le grand corbeau, à ne pas confondre avec la corneille,  vient volontiers nicher ici. Il ne fait pas bon ménage avec le faucon pèlerin, oiseau qui a été en fort déclin et qui reste une espèce sensible. Celui-ci affectionne également cette falaise, riche en trous propices à la nidification. Le tichodrome échelette, encore nommé « oiseau papillon » en profite également pour y nicher. Quelques voies d’escalade sont interdites en période de reproduction de ces oiseaux. 

  • Col

    Le col de la Pousterle

    La pousterle, en occitan haut-alpin, c’est une petite porte (une poterne). Il vient du latin posterula qui signifie la porte de derrière. Ce toponyme désigne parfois un col, qui est une porte entre deux vallées en quelque sorte ! Les glaciers ont creusé cette porte où passait un bras entre le glacier qui occupait le vallon du Fournel et celui qui s’écoulait dans celle de Vallouise.

  • Flore

    Le mélèze

    Emblème des Alpes du sud, ce résineux perdant ses aiguilles en hiver, se  pare d’or et illumine la montagne à l’automne. Les mélézins sont entretenus par le pâturage des troupeaux. Sans eux, d’autres arbres comme le sapin ou différents pins peuvent pousser pour donner un autre type de forêt. Espèce pionnière, le mélèze ne craint pas la lumière pour s’installer. Son bois résistant et imputrescible a toujours servi pour la construction des maisons. 

  • Faune

    Les chauves-souris forestières

    Les chauves-souris ne vivent pas que dans les grottes ! En été, certaines espèces forestières s’abritent pendant le jour dans de vieux arbres creux ou des trous de pics. Les femelles peuvent aussi y faire une petite colonie où naîtront les petits (un par femelle). Dans cette forêt encore jeune sans trop de vieux arbres, des gîtes ont été installés pour aider les chauves-souris et mieux les étudier.
  • Faune

    La chouette chevêchette

    C’est au printemps qu’on peut entendre ce petit rapace nocturne ; ou en automne, période à laquelle il peut lancer de drôles de cris. D'activité diurne et crépusculaire, la chouette chevêchette est une prédatrice de passereaux et de petits rongeurs forestiers.  Mais lorsqu'ils la repèrent, les passereaux n'hésitent à venir la houspiller en grand nombre afin de rendre vaine toute tentative d'attaque surprise. Elle est inféodée aux forêts de montagne où elle recherche les arbres à cavité de pic pour établir son nid.

  • Histoire

    Le sentier du Facteur

    Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise. 

  • Faune

    Le lagopède et le lièvre variable

    Le lagopède des Alpes, oiseau de la famille des tétras, et le lièvre variable sont tous deux parfaitement adaptés à la vie en altitude. Entre autres, ils deviennent blancs en hiver pour échapper à leurs prédateurs et sont gris-brun en été, et leurs pattes sont couvertes de plumes ou poils, ce qui fait office de raquettes sur la neige. Ils sont particulièrement menacés par la montée de plus en plus précoce des troupeaux en alpage, l’essor du tourisme hivernal et le réchauffement climatique.

  • Faune

    Le traquet motteux

    Cet oiseau commun dans les alpages se reconnaît à son dos gris, son ventre clair, son croupion blanc, sa queue blanche où se dessine un T noir inversé ainsi que par un bandeau noir sur l’oeil. En période nuptiale, le ventre du mâle est rosé. Inquiété, il lance, perché sur un gros bloc, des « ouit ouit » sonores qui permettront de le démasquer. Oiseau migrateur, il arrive d’Afrique en avril pour repartir en septembre.

  • Faune

    La marmotte

    Dans l’alpage, l’emblématique marmotte émet un sifflement aigu et puissant pour prévenir ses comparses qu’un danger approche : l’aigle ou le renard rôde, à moins que ce ne soit un randonneur ! Elle vit en famille et délimite son territoire en frottant ses joues sur les rochers ou en déposant ses crottes. Qu’un indésirable approche, il sera pourchassé avec vigueur. L’hiver, elle se réfugie dans son terrier pour hiberner et n’est visible que d’avril à octobre.

  • Flore

    L’érable sycomore

    L’érable sycomore est un bel arbre aux feuilles à cinq lobes un peu pointus, ressemblant un peu à celles du platane. Il ne supporte pas la sécheresse : c’est ici l’arbre des forêts de feuillus un peu fraîches. Ses fruits jumelés, munis d’ailes, tombent en tournoyant : ce sont les « hélicoptères » qui amusent beaucoup les enfants. En automne, ses feuilles deviennent jaune d’or, pour notre plus grand plaisir. 

  • Flore

    L’épilobe à feuilles étroites

    L’épilobe à feuilles étroites est une grande plante dressée aux feuilles allongées. Ses nombreuses fleurs rose pourpre sont disposées en épis lâches au sommet de la tige. Elle forme de grands massifs, ce qui est du plus bel effet lors de sa floraison. C’est une plante pionnière et elle affectionne les talus de piste et les sols qui ont été remués. À la fin de l’été, ses très nombreuses graines dotées d’un plumet s’envolent en masse dans la lumière déjà rasante…

  • Flore

    Le tremble

    Un tremble respectable pousse en bordure de la voie, en marge d’un petit bois de ses congénères. Le tremble a un tronc lisse et verdâtre et des feuilles arrondies et crénelées prenant de magnifiques couleurs à l'automne. Le pétiole (la « queue ») des feuilles du tremble est aplati et tordu, aussi offre-t-il une prise au moindre souffle d'air, ce qui a pour effet de faire « trembler » le feuillage ! Il pousse dans les lieux au sol assez bien pourvu en eau.

  • Faune

    La fauvette à tête noire

    Cachée dans la ramure des arbres, la fauvette à tête noire se signale par son chant sonore et flûté. La tête est ornée d'une calotte noire chez le mâle, rousse chez la femelle. Le reste du plumage est grisâtre avec le ventre plus clair que le dos. C’est un oiseau migrateur se rendant au Maghreb pour hiverner ; cependant de plus en plus d’oiseaux font une migration partielle, se rendant dans le sud de la France pour passer l’hiver. 

  • Flore

    Le frêne

    C’est l’un des arbres le plus commun, pourvu que le sol soit un peu frais. Il se caractérise par ses feuilles pennées, c'est-à-dire composées de plusieurs segments et en hiver se reconnaît par ses gros bourgeons noirs. Le frêne avait une grande importance dans la vie d’autrefois : son feuillage était utilisé pour nourrir le bétail et son bois pour la réalisation de nombreux objets tels que des manches outils. 

  • Faune

    Le Semi-Apollon

    Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.

  • Histoire

    L'église de Sainte-Marie-Madeleine-des-Prés et ses 2 cadrans solaires

    La charmante petite église Sainte-Marie-Madeleine-des-Prés qui date du XVIème siècle se trouve dans le hameau des Prés. Elle est entourée par un mur et un cimetière. Sur les murs de l’église, deux cadrans solaires sont visibles, tous deux gravés et peints sur enduit en 1718 : l’un placé au-dessus de la porte, déclinant de l’après-midi, avec comme devise est « Pour un momt (moment) de délices, une éternité de supplices » qui fait allusion à la vie de Sainte Marie-Madeleine, célèbre pécheresse, vénérée comme modèle de pénitence, l’autre, déclinant du matin qui porte la devise latine « Ars longa, vita brevis » se traduisant par « l’apprentissage est long, la vie brève ».

  • Col

    Le col de la Pousterle

    La pousterle, en occitan haut-alpin, c’est une petite porte (une poterne). Il vient du latin posterula qui signifie la porte de derrière. Ce toponyme désigne parfois un col, qui est une porte entre deux vallées en quelque sorte ! Les glaciers ont creusé cette porte où passait un bras entre le glacier qui occupait le vallon du Fournel et celui qui s’écoulait dans celle de Vallouise.
  • Flore

    Le lis martagon

    Dans les endroits les plus frais, le  sentier est bordé de grandes plantes comme le géranium des bois, aux fleurs violettes, ou le lys martagon. Cette superbe plante a de grandes fleurs pendantes aux pétales recourbés,  roses, mouchetés de pourpre, laissant apparaître les étamines orangées. Ses feuilles sont allongées et verticillées. Elle pousse dans les prairies et bois frais et, bien que  commune ici, est rare dans bien des régions françaises. Sa cueillette est d’ailleurs interdite ou réglementée.  
  • Point de vue

    Tournoux

    Le plateau de Tournoux et un petit paradis avec ses prairies fraîches, ses quelques chalets rénovés de pierre et de mélèze et sa vue sur la Tête d'aval, imposant sommet calcaire faisant partie du massif du Montbrison. Que ce soit en VTT, à pied ou en ski de fond en hiver, on a toujours envie d'y faire une petite pause !

  • Faune

    Le grand corbeau

    Un croassement caverneux fait lever la tête (attention à ne pas tomber !). Un couple (formé pour la vie) de grands corbeaux niche par ici dans une falaise. Bien plus grand que ses cousins la corneille noire ou le corbeau freux, il peut se reconnaître grâce à sa queue plutôt en forme de losange. Persécuté, il a failli disparaître. Pourtant, c'est un oiseau omnivore mais surtout charognard qui fait un bon travail d'éboueur !
  • Point de vue

    Le vallon du Fournel

    Voici le côté sud du col de la Pousterle et sa vue sur le très long vallon du Fournel, connu pour ses mines, ses cascades de glace, ses chardons bleus, son canyon et autres trésors. En bas, c'est L'Argentière-la-Bessée. En haut, tout au fond, c'est le Champsaur !
  • Histoire

    Les Prés, hameau de Puy Saint Vincent

    Le hameau des Prés est l’un des principaux de Puy-Saint-Vincent. Il est situé, comme le Puy ou les Alberts, sur un replat qui correspond à un épaulement glaciaire de l'ancien glacier de la Gyronde. Son nom, comme ceux de Prey d'Aval, Prey du milieu et Prey d'Amont rappelle qu'avant la construction de la station, prairies et cultures se partageaient l'espace.

  • Faune

    Le faucon pèlerin

    Des cris retentissent dans la falaise. Un couple de faucons pèlerins y niche régulièrement. Avion de chasse aux ailes effilées, c'est un prédateur redoutable des pigeons et autres oiseaux. Il a failli disparaître en raison des pesticides mais reste fragile car les œufs sont encore pillés pour la fauconnerie, bien que ce soit une espèce protégée. Il est aussi sensible au dérangement : il est déconseillé aux grimpeurs de faire de l'escalade dans cette zone au printemps.

  • Flore

    La céphalaire des Alpes

    Ressemblant à une scabieuse de haute taille (jusqu'à 2 mètres) mais ayant des capitules jaune pâle, cette plante n'est pas commune. Pourtant là, à la croisée des chemins, elle s'est installée sur un petit bout de terrain, allez donc savoir pourquoi ! C'est une plante montagnarde ne vivant que dans l'ouest de l'arc alpin.

  • Petit patrimoine

    La station de Puy Saint Vincent

    La toute première station a été créée aux Prés en 1968. Puis se fut la construction à partir de 1974 de la grande barre de 1600, qui correspond en tout point à l'architecture touristique d'alors. La nouvelle station de 1800, avec ses chalets en bois et en pierre date de 2005 : volumes plus modestes, matériaux se rapprochant des essences locales, c'est la 3ème génération de la station !
  • Faune

    Le pic noir

    Le plus grand oiseau de la famille des pics, adaptés morphologiquement à la vie arboricole. Il est facilement reconnaissable par sa couleur entièrement noire, avec une calotte rouge vif du front jusqu’à l’arrière de la nuque chez le mâle et seulement une tâche rouge chez la femelle. Il fréquente les espaces arborés nécessaires à son alimentation et à son mode de nidification. Il se nourrit principalement de fourmis et d'insectes qu'il prélève par des perforations dans l'écorce grâce à son bec acéré.
  • Petit patrimoine

    Les canaux d'irrigation

    Le chemin longe un canal durant un moment. De nombreux canaux amenaient en effet l’eau du Torrent de la Combe jusqu’aux champs qui occupaient une grande place tout autour des villages de Puy Saint Vincent. En effet, les pentes situées au-dessus n’apportaient pas assez d’eau, c’est pourquoi, il a fallu réaliser cet important réseau de canaux d’irrigation.
  • Petit patrimoine

    Le Laus

    Plusieurs anciens chalets ou hameaux d'alpage, souvent rénovés, sont disséminés à travers la station de Puy-Saint-Vincent. Voici les chalets du Laus. Le Laus est un toponyme désignant un lac. Juste après les chalets, en effet, se situe, non pas un grand lac, mais une zone plane et marécageuse, qui est sans doute un petit lac comblé. Inutile, donc, d'amener le pédalo !
  • Faune

    Les chauves-souris forestières

    Les chauves-souris ne vivent pas que dans les grottes ! En été, certaines espèces forestières s’abritent pendant le jour dans de vieux arbres creux ou des trous de pics. Les femelles peuvent aussi y faire une petite colonie où naîtront les petits (un par femelle). Dans cette forêt encore jeune sans trop de vieux arbres, des gîtes ont été installés pour aider les chauves-souris et mieux les étudier.
  • Faune

    La chouette chevêchette

    C’est au printemps qu’on peut entendre ce petit rapace nocturne ; ou en automne, période à laquelle il peut lancer de drôles de cris. D'activité diurne et crépusculaire, la chouette chevêchette est une prédatrice de passereaux et de petits rongeurs forestiers.  Mais lorsqu'ils la repèrent, les passereaux n'hésitent à venir la houspiller en grand nombre afin de rendre vaine toute tentative d'attaque surprise. Elle est inféodée aux forêts de montagne où elle recherche les arbres à cavité de pic pour établir son nid.
  • Faune

    Le cerf

    Le cerf s'est maintenant bien implanté dans le Pays des Écrins. On peut observer ses indices de présence : traces ou crottes, souvent en petits tapis. Le mâle perd ses bois à la fin de l'hiver (février-mai) puis ceux-ci repoussent jusqu’à fin août. Ils atteignent leur plein développement avant la période du rut (septembre), période à laquelle on peut entendre le brame. La femelle ne porte pas de bois.

  • Point de vue

    Le belvédère des Têtes

    Ce belvédère vaut le détour, non seulement pour son panorama ouvert sur la vallée du Fournel et celle de la Durance mais aussi pour le lieu même, avec ses quelques vieux mélèzes et le calcaire nu entaillé de petites crevasses résultant de l'érosion de la roche par les eaux froides de fonte de neige ou de pluie.

  • Architecture

    L’architecture de La Voile de Puy Saint Vincent 1600

    Cet ensemble immobilier d’envergure, dont la partie la plus élevée est appelée « La Voile », a été construit à partir de 1973 par une équipe d’investisseurs en charge de la construction de la station de 1600. Dessinée par l’architecte grenoblois Michel Ludmer du cabinet Les 3A, cette construction fonctionnant par paliers permet d’épouser les pentes avec sa silhouette, dessinée en forme d’élancement, structurée autour d’un mât, comme la voile d’un bateau posé sur une mer de neige. La Voile est inspirée de bâtiments emblématiques des stations touristiques, tels le « Paquebot des Neiges » à La Plagne et « La Grande Pyramide » à La Grande Motte. Bien qu’encore incomprise, cette architecture qui présente de nombreux avantages, dont celui de restreindre l’occupation de l’espace, pourrait mériter une labellisation « Patrimoine du XXème siècle ».
  • Histoire

    La restauration des canaux

    L’agriculture de notre territoire a besoin d’eau car le climat d’influence méditerranéenne, est assez sec, avec des étés chauds. Pour remédier à cela, nos ancêtres ont créé des cours d’eau artificiels, appelés canaux. Ces derniers ont un double rôle car ils permettent d’une part, d’irriguer les prairies de fauche, les potagers ainsi que les champs de céréales autrefois, d’autre part, d’éviter les crues torrentielles en formant des drains. Actuellement, ces canaux sont toujours utilisés et gérés par des associations qui assurent leur fonctionnement et leur entretien, plusieurs fois dans l’année.
  • Histoire

    La maison à arcades

    De nombreuses maisons typiques de l’architecture rurale de la Vallouise existent sur la commune de Puy Saint Vincent, en particulier des maisons à arcades, dans les hameaux des Alberts et des Prés. Ce type de construction se reconnaît à la présence de grands arcs en pierre du massif du Montbrison supportant des galeries de circulation. Ce style de galeries à arcades, importé au XVIIIème siècle par des maîtres maçons piémontais installés dans la vallée, est devenu caractéristique de l’architecture de la Vallouise. Élégantes et monumentales, ces arcades ont remplacé de modestes balcons de bois. Elles ont amélioré la circulation d’un niveau à l’autre de la maison (dépourvue d’escalier intérieur) tout en signifiant l’aisance de son propriétaire.
  • Histoire

    L’histoire de la station de Puy Saint Vincent

    Puy Saint Vincent est la station référente de la Vallouise. Située côté Ubac de la vallée, elle est construite sur trois niveaux correspondant à une époque différente de construction de la station : 1400 construite dès la fin des années 1970, 1600, à partir de 1973 et 1800, à partir de 2005. Chaque niveau est desservi par un télésiège pour rejoindre le domaine skiable. Elle compte maintenant 35 pistes sur 75,4 kilomètres.
  • Faune

    Le semi-apollon

    Blanc, presque translucide parfois, avec juste quelques taches noires, ce papillon, cousin du plus connu grand apollon, vit dans les clairières des bois frais où il trouve la plante sur laquelle la femelle pond et dont se nourrissent ses chenilles : la corydale. C'est un papillon montagnard.
  • Histoire

    Les Prés, hameau de Puy Saint Vincent

    Le hameau des Prés est l’un des principaux de Puy-Saint-Vincent. Il est situé, comme le Puy ou les Alberts, sur un replat qui correspond à un épaulement glaciaire de l'ancien glacier de la Gyronde. Son nom, comme ceux de Prey d'Aval, Prey du milieu et Prey d'Amont rappelle qu'avant la construction de la station, prairies et cultures se partageaient l'espace.
  • Point de vue

    Lecture de paysage

    La vallée de la Vallouise affluente en rive droite de la Durance, comprend trois communes : Vallouise-Pelvoux, Les Vigneaux et en balcon, sur les hauteurs, Puy Saint Vincent. Cette longue vallée de 25 km est dominée par de nombreux sommets et s'étage de 980 m d’altitude, au confluent de la Durance à 4 102 m, la Barre des Écrins (point culminant du massif des Écrins) en couvrant 18 541 ha. Incrustée au cœur du massif cristallin, porte d’entrée du Parc national des Écrins, la vallée de la Vallouise regorge de richesses paysagères, faunistiques et floristiques exceptionnelles, diverses et variées.
  • Architecture

    Puy-Saint-Vincent : une station de ski à l’histoire étagée dans le temps et l’espace

    1400 ... 1968/1970 : construction autour du bâti traditionnel des hameaux des Prés et des Alberts, de petits immeubles collectifs.
    1400 ... 1970/1980 : construction à Pré d’Aval et Pré Soubeyran d’un secteur de villégiature de chalets individuels avec une urbanisation très peu denses et le maintien d’espaces ouverts (pas de haies, de clôtures).
    1600 ... 1974 à 2005 : création d’une ville d’altitude avec la construction de « La Voile », grand immeuble blanc regroupant hébergements, commerces et services, typé « années 70 ».
    1800 ...depuis 2005 : construction de petits bâtiments chalet collectifs de style contemporain.

  • Faune

    Le sanglier

    Cet animal bien connu est omnivore et peut aller haut en altitude. Il n'est pas rare d'observer dans les alpages ses boutis, les endroits où il a labouré le sol pour y trouver vers ou tubercules de plantes. Ses traces sont caractéristiques : les deux « pinces » (sabots de devant ) sont  larges et  les deux « gardes » (sabots des deux doigts de derrière, généralement situés plus haut) apparaissent. Chez les autres ongulés de nos régions ( cerf, chamois …) seules les pinces marquent le sol.

  • Point de vue

    La tête d'Oréac

    Ce petit sommet débonnaire offre une très belle vue  sur les plus beaux sommets du massif, comme le Pelvoux, mais aussi sur la vallée de la Durance, ou encore le sauvage vallon du Fournel. On est également tout près de la crête Est de la Pendine, point culminant de la station de Puy-St-Vincent.

  • Flore

    Le mélèze

    Emblème des Alpes du sud, ce résineux perdant ses aiguilles en hiver, se pare d’or et illumine la montagne à l’automne. Les mélézins sont entretenus par le pâturage des troupeaux. Sans eux, d’autres arbres comme le sapin ou différents pins peuvent pousser pour donner un autre type de forêt. Espèce pionnière, le mélèze ne craint pas la lumière pour s’installer. Son bois résistant et imputrescible a toujours servi pour la construction des maisons. 


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