Joulik
Saint-Martin-de-Queyrières

Joulik

Cotation : 6c
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Description

Voie courte avec un pas de bloc.
  • Communes traversées : Saint-Martin-de-Queyrières

Materiel

8 dégaines + relais.

Équipement

Spits. Relais sur chaine.

Recommandations

Attention à l’assurage depuis la vire. Ne pas hésiter à se vacher.

L'encadrement par un professionnel de la montagne diplômé pour la pratique de l'escalade est recommandé.

Pour des informations plus précises, veuillez consulter le topo Briançon Climbs de 2022.



Les 8 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Le criquet ensanglanté

    Dans les zones humides bordant les ruisseaux vit le criquet ensanglanté. Il porte ce nom car la femelle porte des taches rouge pourpre tranchant avec sa couleur générale verte. Ses oeufs sont sensibles à la sécheresse, aussi ne pond-elle que dans des sols humides. Pour courtiser la femelle, le mâle ne stridule pas mais émet des “clic”... “clic”... qu'il produit en détendant d'un seul coup sa jambe postérieure.

  • Géologie et géographie

    Le quartzite et les ripple-marks

    La roche dans laquelle a été taillé le tunnel est un quartzite, une roche métamorphique, siliceuse, très résistante et constituée de grains de quartz soudés ensemble. Elle est issue de sables déposés il y a 230 millions d'années  dans les eaux encore peu profondes de l'océan alpin naissant et apportés par l'érosion des reliefs environnants. Par endroits, sur la paroi du tunnel, des ondulations apparaissent : ce sont des ripple-marks, rides “fossilisées” créées par l’eau sur le sable. 

  • Faune

    Des criquets de toutes les couleurs

    Un éclair rouge sur le chemin, puis plus rien … Mais si ! Un criquet tout gris est posé sur une pierre grise. Un autre éclair rouge : il s’est envolé puis s’est reposé, créant surprise et désarroi. Voilà de quoi désorienter un prédateur. L’oedipode rouge se préserve ainsi, repliant au repos ses ailes colorées sous ses élytres et jouant alors sur son homochromie. Un éclair bleu ? C’est son cousin l’oedipode bleu !

  • Faune

    La mésange boréale

    Petit passereau sédentaire à la calotte noire, au dos brun et au ventre blanc, la mésange boréale, ou alpestre, habite les forêts de montagne. Elle choisit un tronc au bois pourri pour construire son logement car son pic ne lui permet pas de creuser dans des troncs trop solides. Cette mésange ressemble à la mésange nonnette, qui vit plutôt en dessous de 1400 m. Pour les distinguer, il faut être attentif aux chants et aux cris de ces deux oiseaux.

  • Pastoralisme

    L’agriculture en haute-montagne

    Les montagnes sont des territoires qui ont été naturellement destinés à l’agriculture. Cette dernière a été pensée afin qu’elle soit respectueuse de l’environnement. Des mesures agri-environnementales existent. Elles permettent d'inciter et de rémunérer les utilisateurs de l'espace montagnard volontaires pour leurs actions de protection des milieux naturels. Ces mesures évitent le surpâturage, l’envahissement des arbustes et la prolifération des plantes envahissantes. 

  • Pastoralisme

    L’isolation en paille

    La paille peut être utilisée comme isolant. En effet, elle peut assurer l’isolation des murs dans son état naturel. La paille est très largement répandue et est une ressource abondante, sa production ne pollue pas, il s’agit donc d’un matériau très écologique. De plus, le paille offre une bonne isolation acoustique.

  • Géologie et géographie

    La faille

    Le jeu de failles de la Durance est connu depuis très longtemps par les géologues alpins. Ces failles qualifiées de « normales » sont des ouvertures liées à un mouvement d’extension-étirement de la zone briançonnaise en contact avec la zone dauphinoise située plus à l’ouest. Attention : il est dangereux et interdit de s’approcher de la faille. Risque de chutes de bloc.

  • Flore

    Le groseillier à maquereaux

    Attention, ça pique ! Le groseillier à maquereaux, petit arbuste épineux, est bien présent ici. Il peut supporter en effet des terrains secs. Il donne des fruits blanchâtres parfois violacés, couverts de poils un peu durs. Ses longues et solides épines dissuadent souvent la cueillette de ses fruits et la langue est un peu surprise par la présence des poils. Mais ça vaut le coup d'essayer : ils sont très bons !