Piste n°8 : Grésonnières
Vallouise-Pelvoux

Piste n°8 : Grésonnières

Niveau : Piste très difficile
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Description

Pour consulter les conditions du domaine, cliquez ici.

Distance : Boucle de 9km depuis le Chalet Nordique - environ 140m de dénivelé positif. 


Gagnez en dénivelé avec ce circuit ! 

La piste longe la rivière de l’Onde pour monter jusqu’en bordure du Parc National des Écrins 

Sachez que le circuit est possible en skating ou en technique classique (alternatif). 

  1. Une fois arrivé au Chalet Nordique et votre Pass en poche, partez à la découverte de la Plaine de Vallouise et de la Vallée de l’Onde sur le circuit n°6 La Grande Onde.
  2. Après avoir passé le pont qui vous fera rejoindre la rive gauche de l’Onde, vous longerez celle-ci jusqu’à passer sur le pont sans nom qui vous mènera en rive droite de la rivière.
  3. Le circuit longe, d’abord au soleil, puis dans l’ombre la Vallée de l’Onde jusqu’au Pont des Places.
  4. Arrivez au Pont des Places, continuez la piste en suivant le circuit n°8 Grésonnières jusqu’à la Passerelle des Grésonnières.
  5. Le circuit passe sur l’autre rive au niveau de la passerelle de Grésonnières, et y repasse 1 km plus tard pour rejoindre de nouveau la rive droite et le circuit n°7.
  6. Regagnez la plaine de Vallouise en continuant la piste, jusqu’à votre point de départ.
  • Communes traversées : Vallouise-Pelvoux

Recommandations

Quelques règles : 

→ Les pistes de ski de fond sont damées, balisées, sécurisées. Leur accès est payant et réservé aux skieurs nordiques 

→ Vous empruntez ces pistes sous votre propre responsabilité : informez-vous des conditions météo, des fermetures de pistes, ne surestimez pas vos possibilités

→ Respectez la signalétique : sens des pistes, dangers, interdictions, fermeture pour risques d’avalanche

→ Les chiens sont interdits sur les pistes de ski de fond 

→ La pratique des activités nocturnes et de tir de biathlon sur le domaine nordique doivent être encadrées par un professionnel

→ La fréquentation des pistes en dehors des heures d’ouverture est dangereuse et interdite (présence d’engins de damage)

→ Emportez vos déchets 


Sachez que le circuit est possible en skating ou en technique classique (alternatif). 


Les conditions de pratique sont très agréables toute la journée en hiver. Cependant, dès le mois de mars, privilégiez la pratique le matin, certaines pistes peuvent être vite au soleil. 


L’achat du Pass pour les pistes de ski de fond est possible au Chalet nordique et aux caisses des remontées mécaniques de Pelvoux. N’hésitez pas à vous munir du plan des pistes ! 


Attention : Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo et les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels. 


Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112

Les 17 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Le torcol

    Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est  ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.  

  • Flore

    Le solidage géant

    Au bord du chemin, dans les endroits humides, pousse par plaques une plante élevée formant de grands panaches de toutes petites fleurs jaunes. Le solidage géant, encore nommé tête d’or, est une plante originaire d’Amérique du nord et introduite en Europe au XVIIIème siècle à des fins ornementales. Depuis, elle a colonisé une grande partie de l’Europe et peut dans certains lieux entrer en compétition avec la flore locale.

     

  • Faune

    Le gazé

    Quoi de mieux qu’un gros tas de fumier dont le liquide nutritif s’écoule sur la route ? Cette manne attire de très nombreux papillons se posant par dizaines sur la route, au péril de leur vie. C’est l’endroit (presque !) rêvé pour les admirer, tant ils sont occupés à siroter ce nectar. Parmi eux, on reconnaît aisément le gazé, papillon blanc aux nervures noires très apparentes. Ce papillon est commun aussi  peut-on l’observer couramment, même loin des tas de fumier !

     

  • Histoire

    La Maison du Parc de Vallouise

    Rénovée en 2014, la Maison du Parc abrite les bureaux du personnel du Parc travaillant localement ainsi qu’une vaste surface d’accueil des visiteurs.
    Elle propose une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines, un espace d'exposition temporaire à l'étage, ainsi qu'une salle audiovisuelle (projections et conférences).
    Sa labellisation Tourisme et Handicap est en cours.
    L’entrée est gratuite ainsi que la plupart des animations.

  • Faune

    L’oiseau solaire

    Qui est donc cet oiseau solaire ? Il est royal, l’aigle bien sûr ! Si ici il permet d’indiquer l’heure, dans la nature, tout autour, il chasse les marmottes. Mais qu’advient-il en hiver où les marmottes hibernent au fond de leur terrier ? C’est période de disette. Un lièvre ou un lagopède fait l’affaire et surtout des cadavres de chamois, n’ayant pu résister à l’hiver ou morts dans une avalanche.  

  • Flore

    Le frêne

    Même en hiver, on peut reconnaître le frêne à ses gros bourgeons noirs. Ses feuilles sont composées. Espèce pionnière, poussant facilement, le frêne a toujours accompagné l’homme dans la vie d’autrefois : son feuillage était utilisé pour nourrir le bétail et son bois dur et flexible pour la réalisation de différents objets tels que des manches d’outils. Son nom se retrouve d’ailleurs souvent dans la toponymie : Freissinières (Frêne noir), le Freney… preuve de son importance pour les hommes. 

  • Faune

    Le gerris

    De drôles de bestioles glissent sur l’eau par saccades : des gerris, insectes proches des punaises. En bons insectes, ils ont 6 pattes, mais c’est avec les pattes intermédiaires et postérieures, munies de poils les rendant hydrofuges, qu’ils « patinent » sur l’eau. Ce sont des carnassiers et tout ce qui est à la surface de l’eau, mort ou vif, est bon à manger ! Ils attrapent leurs proies avec les pattes antérieures et les sirotent tranquillement avec leur puissant rostre !

  • Architecture

    Vallouise

    Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.

  • Architecture

    Le Villard de Vallouise

    Situé dans la vallée de l’Onde, le hameau du Villard peut s’enorgueillir de ses belles maisons avec balcons en arcade du même type que celles de Vallouise. C’est un hameau coquet et très fleuri. Il bénéficie encore de quelques heures de soleil en hiver, ce qui n’est plus le cas un peu plus loin dans la vallée de l’Onde. Il est construit à l’abri des avalanches, redoutables dans cette vallée.   

  • Faune

    Le morio

    Un grand papillon sombre bordé de blanc crème et d’une bande de petites gouttes bleues, posé sur le chemin, s’envole à la venue du promeneur. Il s’agit du Morio, ou manteau royal (mais sa robe n’est pas bordée de fourrure d’hermine !). Il vit près des saules et des bouleaux. Il se délecte de la sève issue des plaies de ces arbres. C’est un des rares papillons à hiberner à l’état adulte.

  • Faune

    Le troglodyte mignon

    Un chant sonore, long et coulant, avec de nombreux trilles, émane de la forêt. Quel coffre ! Ce chant puissant est lancé par un tout petit oiseau au corps rondelet et muni d’une courte queue souvent relevée, le troglodyte mignon. Il vit dans les forêts fraîches ayant un sous bois fourni ou les buissons au bord de l’eau. Il construit un nid en boule, souvent contre un rocher ou un vieux mur, d’où son nom de troglodyte. 

  • Faune

    La mésange à longue queue

    Des oiseaux s’agitent dans un arbre, et ne cessent d’aller et venir en poussant de petits cris. Ils sont rondouillards, tout en noir et beige rosé, avec une longue queue, ce qui leur a valu leur nom de mésange à longue queue. Elle est sédentaire et vit toujours en petits groupes. Elle loge dans les forêts, les fourrés et même dans les jardins. Elle tisse un nid en boule, composé de lichens, de mousses et d’herbes sèches.

  • Petit patrimoine

    L’église Saint-Sébastien

    Classée Monument historique, cette église abrite deux fresques sur sa façade où l’on peut distinguer la Sainte-Vierge et Saint-Sébastien. L’église est également connue pour ses deux cadrans solaires qui datent de 1718 et qui ont été réalisés par Giovanni Francesco Zarbula.

  • Histoire

    Giovanni Francesco Zarbula

    De 1833 à 1870, Giovanni Francesco Zarbula a réalisé une quarantaine de cadrans dans les Hautes-Alpes. Ici, l’un des cadrans représente un coq, des grands vases de fleurs, des rideaux, des instruments du maçon. Sur l’autre cadran on retrouve des corbeilles laissant tomber des fleurs et un oiseau rare. Les deux cadrans possèdent une devise. 

  • Petit patrimoine

    Les cadrans solaires

    Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou des monuments. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite.

  • Faune

    Le grand mars changeant

    La vallée de l'Onde accueille des espèces peu communes, comme, en bordure de la rivière, le grand mars changeant. Le mâle de ce grand papillon a de magnifiques reflets allant du bleu au violet noir selon l'inclinaison de ses ailes, ce qui résulte de la diffraction de la lumière sur leurs écailles ; reflets changeants d'où son nom. Ses chenilles consomment des feuilles de saules, d'où sa proximité de l'eau. Tout s'explique (ou presque).
  • Faune

    La bergeronnette des ruisseaux

    Des quelques oiseaux nichant en bordure des torrents, on pourra reconnaître la bergeronnette des ruisseaux, passereau gracile au vol onduleux dont le dos est gris cendré et le ventre jaune. Posée, elle hoche constamment sa très longue queue. Elle se nourrit d’insectes et de larves aquatiques et de petits mollusques,qu’elle déniche au bord de l’eau. En montagne, elle effectue une migratrice partielle, déménageant vers l'aval à l'échelle régionale.


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