Piste n°14 : Le Gyr
Vallouise-Pelvoux

Piste n°14 : Le Gyr

Niveau : Piste skieurs confirmés
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Description

Pour consulter les conditions du domaine, cliquez ici.

Distance : Aller-retour de 7km depuis le chalet nordique - environ 90m de dénivelé positif. 


Relier Vallouise à Pelvoux par cet itinéraire partagé piétons/raquettes longeant le Gyr. 

Sachez que le circuit est possible en skating ou en technique classique (alternatif). 

1. Une fois au chalet nordique et votre Pass en poche, partez en direction du circuit n°14 Le Gyr. 

2. Le circuit longe le Gyr, du chalet nordique jusqu'au hameau des Claux.

3. Le retour se fait par la même piste, en sens inverse.
  • Communes traversées : Vallouise-Pelvoux

Recommandations

Quelques règles : 

→ Les pistes de ski de fond sont damées, balisées, sécurisées. Leur accès est payant et réservé aux skieurs nordiques 

→ Vous empruntez ces pistes sous votre propre responsabilité : informez-vous des conditions météo, des fermetures de pistes, ne surestimez pas vos possibilités

→ Respectez la signalétique : sens des pistes, dangers, interdictions, fermeture pour risques d’avalanche

→ Les chiens sont interdits sur les pistes de ski de fond 

→ La pratique des activités nocturnes et de tir de biathlon sur le domaine nordique doivent être encadrées par un professionnel

→ La fréquentation des pistes en dehors des heures d’ouverture est dangereuse et interdite (présence d’engins de damage)

→ Emportez vos déchets 


Sachez que le circuit est possible en skating ou en technique classique (alternatif). 


Les conditions de pratique sont très agréables toute la journée en hiver. Cependant, dès le mois de mars, privilégiez la pratique le matin, certaines pistes peuvent être vite au soleil. 


L’achat du Pass pour les pistes de ski de fond est possible au Chalet nordique et aux caisses des remontées mécaniques. N’hésitez pas à vous munir du plan des pistes ! 


Attention : Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo et les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels. 


Coordonnées des secours : Secours Montagne : 04 92 22 22 22 ou 112

Les 28 patrimoines à découvrir

  • Savoir-faire

    La "bua"

    Avant le début des travaux des champs, les femmes consacrent un grande journée à laver le linge de l'hiver. C'est la bua. Une seconde s’organise à l'automne. On sort les draps pour les «mettre» au savon, dans l'eau froide. Un bref rinçage et un second passage savonneux parfont ce prélavage appelé «essangeage». Le «coulage» de la lessive se fait alors dans un cuvier en bois dont l'intérieur est habillé d'une toile grossière. 

  • Savoir-faire

    Le "coulage"

    Le linge le plus sale au fond, on termine par un grand drap qui recueille les cendres de bois. L'eau «passée» est récupérée et réchauffée plusieurs fois jusqu'à ce que le «lessif», la potasse des cendres, ait atteint la qualité adéquate. On ajoute souvent quelques tiges et racines de saponaires pour donner une qualité savonneuse à l'eau. Le «coulage» dure parfois la journée entière et «ça sent bon» dans toute la maison ! On transporte enfin le linge à la brouette jusqu'au bassin, pour le rinçage. Le petit linge est posé sur l'herbe blanchit sur le pré.

  • Petit patrimoine

    Le four à pain

    Il existe déjà sur le cadastre napoléonien. Sa rénovation par la commune s'est faite il y a moins de 10 ans avec les pierres d'origines et de la brique réfractaire pour la voûte. Chaque hameau avait son four banal. Économie de bois et lien social expliquent aujourd'hui l'importance d'une cuisson commune du pain. C'est presque un mois entier, jour et nuit, entre novembre et décembre, qui était consacré à la cuisson du pain. Un rituel qui se traduit à présent par des cuissons estivales lors de la fête patronale ou d'autres manifestations locales.

  • Histoire

    La chapelle du Poët

    Saint-Pancrace, patron de la chapelle du Poët, était autrefois peint sur la façade, en habit de guerrier des croisades. Pour sa fête, le 12 mai, «il y avait une messe le matin et on faisait le riz au lait» pour partager avec les habitants des autres communes qui font le déplacement. Presque deux mois auparavant, on a déjà fêté la Saint-Joseph en assistant à la messe au Sarret avec les familles des hameaux voisins invités à manger la daube et le traditionnel riz au lait.

  • Histoire

    Les pénitents blancs

    Au XIXe siècle, les pénitents blancs participent à la vie religieuse des hameaux du Poët et du Sarret. Rassemblant tous les hommes des villages, ils tiennent un rôle spécifique lors des enterrements. Ils chantent le «misère» devant  la maison du mort et accompagnent les processions en habit et capuchon, avec bannière, cloche, bâtons et lanternes. Une confrérie macabre dont le symbole de ralliement est la tête de mort...

  • Histoire

    La chapelle du Sarret

    Avant 1930, la route principale passe juste devant la chapelle du Sarret. Les enterrements se font au Poët jusqu'à ce que, dans les années quarante, le cimetière soit déplacé pour laisser passer la nouvelle voie d'accès à Pelvoux.

  • Architecture

    Eglise Saint-Étienne de Vallouise

    Classée et protégée au titre des monuments historiques depuis le 22 octobre 1913, l'église dédié à Saint Etienne fait partie des plus beaux sites religieux des Hautes-Alpes. Elle est typique des églises briançonaises de style roman, construites dans la seconde moitié du XVe siècle. Sa date précise de construction reste cependant encore indéterminée aujourd'hui.

  • Flore

    La forêt au bord de l'eau

    Ce petit bois est un lambeau de la forêt naturelle poussant au bord de l'eau, nommée ripisylve.  Cette forêt se réduisant partout car détruite par l'urbanisation, est composée d'aulnes, de saules, de frênes, auxquels s'ajoutent peupliers, bouleaux, trembles…
  • Flore

    La forêt de pins et de chênes

    Le sentier parcourt maintenant une alternance de zones dénudées et de forêt. Cette forêt est composée de pin sylvestre, reconnaissable à son tronc orangé, surtout dans la partie supérieure, de chêne pubescent, dont les jeunes rameaux et le dessous des feuilles est couvert d'un fin duvet, et de mélèze.  Les deux premiers supportent bien la sécheresse (le sol est ici calcaire) mais aussi le froid et sont typiques de l'étage montagnard de cette partie des Alpes.

  • Point de vue

    Le massif du Montbrison

    Le sentier offre une belle vue d'ensemble sur le massif calcaire du Montbrison, qui surplombe les hameaux de Pelvoux, avec la Cime de la Condamine, la Tête des Lauzières, le pic de Montbrison et la tête d'Amont.

  • Histoire

    L'église de Vallouise

    L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.

  • Faune

    Le petit rhinolophe

    Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.

  • Histoire

    La Maison du Parc de Vallouise

    Rénovée en 2014, la Maison du Parc abrite les bureaux du personnel du Parc travaillant localement ainsi qu’une vaste surface d’accueil des visiteurs.
    Elle propose une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines, un espace d'exposition temporaire à l'étage, ainsi qu'une salle audiovisuelle (projections et conférences).
    Sa labellisation Tourisme et Handicap est en cours.
    L’entrée est gratuite ainsi que la plupart des animations.

  • Faune

    L’oiseau solaire

    Qui est donc cet oiseau solaire ? Il est royal, l’aigle bien sûr ! Si ici il permet d’indiquer l’heure, dans la nature, tout autour, il chasse les marmottes. Mais qu’advient-il en hiver où les marmottes hibernent au fond de leur terrier ? C’est période de disette. Un lièvre ou un lagopède fait l’affaire et surtout des cadavres de chamois, n’ayant pu résister à l’hiver ou morts dans une avalanche.  

  • Flore

    Le frêne

    Même en hiver, on peut reconnaître le frêne à ses gros bourgeons noirs. Ses feuilles sont composées. Espèce pionnière, poussant facilement, le frêne a toujours accompagné l’homme dans la vie d’autrefois : son feuillage était utilisé pour nourrir le bétail et son bois dur et flexible pour la réalisation de différents objets tels que des manches d’outils. Son nom se retrouve d’ailleurs souvent dans la toponymie : Freissinières (Frêne noir), le Freney… preuve de son importance pour les hommes. 

  • Faune

    Le gerris

    De drôles de bestioles glissent sur l’eau par saccades : des gerris, insectes proches des punaises. En bons insectes, ils ont 6 pattes, mais c’est avec les pattes intermédiaires et postérieures, munies de poils les rendant hydrofuges, qu’ils « patinent » sur l’eau. Ce sont des carnassiers et tout ce qui est à la surface de l’eau, mort ou vif, est bon à manger ! Ils attrapent leurs proies avec les pattes antérieures et les sirotent tranquillement avec leur puissant rostre !

  • Architecture

    Vallouise

    Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.

  • Faune

    La mésange à longue queue

    Des oiseaux s’agitent dans un arbre, et ne cessent d’aller et venir en poussant de petits cris. Ils sont rondouillards, tout en noir et beige rosé, avec une longue queue, ce qui leur a valu leur nom de mésange à longue queue. Elle est sédentaire et vit toujours en petits groupes. Elle loge dans les forêts, les fourrés et même dans les jardins. Elle tisse un nid en boule, composé de lichens, de mousses et d’herbes sèches.

  • Flore

    La forêt au bord de l'eau

    Ce petit bois est un résidu de la forêt naturelle poussant au bord de l'eau, nommée ripisylve. Cette forêt se réduisant partout car détruite par l'urbanisation, est composée d'aulnes, de saules, de frênes, auxquels s'ajoutent peupliers, bouleaux, trembles… C’est pourtant une zone essentielle pour la fixation des berges et l’épuration des eaux et, offrant des habitats naturels spécifiques, joue un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité.

  • Histoire

    Pelvoux

    Pelvoux se compose d’une succession de petits hameaux : Le Poët, le Sarret, le Fangéas, Saint-Antoine, les Claux, Chambran et Ailefroide. Jusqu’en 1893, Pelvoux était en réalité appelé La Pisse, en lien avec le nom de la cascade de l’Eychauda. Cette appellation provoqua de nombreuses moqueries, de ce fait La Pisse laissa sa place à la dénomination “Pelvoux”. “Peuvo” et “pelva” signifient montagne très élevée : un clin d’oeil au Mont Pelvoux, l’un des plus hauts sommets du territoire de la commune. 

  • Petit patrimoine

    Le petit patrimoine de Pelvoux

    Chaque hameau a sa chapelle. C’est ainsi que sur le territoire de Pelvoux, nous retrouvons, aux Claux, la chapelle Sainte-Barbe avec un cadran solaire restauré de 1792. La chapelle Saint-Pancrace datant du XVIIème siècle se situe au Poët. Au Sarret, il est possible d'observer la chapelle Saint-Joseph et au Fangeas, c’est la chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs qui a été construite. Chacun des hameaux a également son four banal et ses fontaines. Enfin, l'église Saint-Antoine se trouve au hameau de Saint-Antoine qui présente un cadran solaire de 1810.

  • Point de vue

    Le point de vue sur le Mont Pelvoux

    De là, vous apercevrez le majestueux Mont Pelvoux, haut de 3493 m d’altitude. Cet imposant massif a été longtemps considéré comme le plus haut sommet du Massif des Écrins. C’est en 1828 que le sommet du Pelvoux fut vaincu par le capitaine A.Durand avec les chasseurs de chamois, J.-E. Mathéoud et A. Liotard. Il est composé de quatre sommets : la Pointe Puiseux (3946 m), la Pointe Durand (3932 m), le Petit Pelvoux (3753 m) et les Trois Dents du Pelvoux (3682 m).

  • Histoire

    La station de Pelvoux-Vallouise

    L’hiver, Pelvoux-Vallouise est une station de ski proche de la nature, très bien exposée au soleil et avec une neige de qualité. 35 km de pistes balisées, ski hors-piste, ski de fond, luge, jardin des neiges, raquettes, parapente… Pelvoux est une station familiale et pour tous les niveaux.
    L’été, de nombreuses randonnées débutent des différents hameaux. Il est possible également de faire du VTT, de profiter d’une très belle via-ferrata, d’aller à la piscine...

  • Petit patrimoine

    La station de ski de Pelvoux-Vallouise

    L'itinéraire traverse d'abord la petite station de ski de Pelvoux-Vallouise, construite en 1982. Très familiale, c'est en hiver l'endroit idéal pour les jeunes enfants apprenant à skier avec de petits téléskis dans la partie basse tandis que les grands frères ou les grandes sœurs iront skier plus haut.
  • Eau

    Le Gyr

    L'homme est décidément un animal bizarre : il construit, déconstruit et ainsi de suite. Pour protéger les nouvelles infrastructures de Pelvoux, le Gyr a été endigué. Mais ne pouvant plus prendre ses aises comme auparavant, il a creusé son lit, mettant en péril les fondations. Aussi ont lieu des travaux d'élargissements de son lit, permettant de concilier son écoulement plus naturel, ce qui est plus favorable à la biodiversité, et une bonne protection des zones urbanisées.
  • Faune

    Le cincle plongeur

    Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.
  • Histoire

    Vallouise

    L’histoire de Vallouise est à l’histoire des Vaudois. Cette congrégation religieuse née à Lyon militait pour le dépouillement, la simplicité. Considérée comme un mouvement de contestation, elle a fait l’objet, à partir du XIIIème siècle, de nombreuses persécutions. Les vaudois ont alors dû fuir. De nombreuses familles se sont réfugiées en Vallouise où les massacres et persécutions se poursuivirent. Le roi Louis XI mit temporairement fin à ces exactions. En 1486, en son honneur, la commune de Vallis Puta fût renommée Vallis Loysia.

  • Histoire

    Travaux de restauration

    Du fait de divers travaux effectués au 20ème siècle, l'ancien lit en tresses du Gyr avait disparu au profit d'un lit très étroit et contraint. Cela a eu pour résultat un creusement important déstabilisant les berges, menaçant les réseaux et les infrastructures touristiques ainsi qu''un un appauvrissement important des milieux écologiques associés.. En 2018, certains travaux d'élargissement ont été menés pour permettre de limiter les dégâts de crues et d’érosion et restaurer les milieux aquatiques


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