La Durance P4 : de Prelles à l’Argentière-La-Bessée
L'Argentière-la-Bessée

La Durance P4 : de Prelles à l’Argentière-La-Bessée

Classe : IV - Très difficile
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Description

Le parcours commence sous le pont de la Nationale et démarre par quelques rapides de classe III pour s’échauffer. Quelques centaines de mètres après être passé sous une passerelle, au moment où les voies ferrées en rive droite passent dans un tunnel, le parcours se transforme en infran.

Le débarquement est alors obligatoire en rive droite, et un sentier permet de faire un portage d’une dizaine de minutes pour éviter l’infran, et réembarquer après une petite chute.

Après l’infran, le parcours entre dans de magnifiques gorges très isolées où des beaux rapides classe IV s’enchaînent. 

Peu après le pont de chemin de fer, un étroit et une petite chute peuvent se repérer facilement, pour faciliter le passage voire réaliser un portage sur la chute. Après la chute, faire attention à un beau rapide au drossage qui peut être fort selon les niveaux d’eau.

La fin des gorges passe à proximité de parcours de via ferrata, où il faut être attentif dans les rapides aux potentielles chutes d’arbres, et ce jusqu’à la confluence avec la Gyronde.

Le parcours traverse ensuite la ville de l’Argentière, jusqu’à arriver au stade de slalom, qui peut être pratiqué toute la journée jusqu’à 18h.

A la fin du stade d’eau vive, débarquer en rive droite et rejoindre le parking du stade d’eau vive.

  • Communes traversées : L'Argentière-la-Bessée, Les Vigneaux et Saint-Martin-de-Queyrières

Materiel

Équipements

- Combinaison obligatoire (eaux glaciaires, qui peuvent descendre sous les 4°C)

- Casque obligatoire

- Gilet de sauvetage obligatoire

- Les kayaks gonflables sont fortement déconseillés

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Éléments importants : 

- Attention aux risques de crue en cas d’orage

- Attention aux embâcles en début de saison, qui peuvent être liés à des chutes d’arbre. Vous pouvez repérer les infran et embâcles en amont

- Penser à ramener vos déchets

Attention : Il est nécessaire d’avoir un niveau expérimenté afin de s’engager seul sur ces sites. Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo, le débit des cours d’eau ainsi que les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. 

En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels : https://www.paysdesecrins.com/decouvrir/activites-et-loisirs/eaux-vives-hautes-alpes-ete/kayak-hautes-alpes-ete

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112 

Lien du bulletin météo : https://www.paysdesecrins.com/infos-pratiques-hiver/offices-de-tourisme-du-pays-des-ecrins/meteos

Consulter les niveaux d’eau à l’Argentière : https://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=1125

Les 48 patrimoines à découvrir

  • Géologie et géographie

    Le quartzite et les ripple-marks

    La roche dans laquelle a été taillé le tunnel est un quartzite, une roche métamorphique, siliceuse, très résistante et constituée de grains de quartz soudés ensemble. Elle est issue de sables déposés il y a 230 millions d'années  dans les eaux encore peu profondes de l'océan alpin naissant et apportés par l'érosion des reliefs environnants. Par endroits, sur la paroi du tunnel, des ondulations apparaissent : ce sont des ripple-marks, rides “fossilisées” créées par l’eau sur le sable. 

  • Faune

    La mésange boréale

    Petit passereau sédentaire à la calotte noire, au dos brun et au ventre blanc, la mésange boréale, ou alpestre, habite les forêts de montagne. Elle choisit un tronc au bois pourri pour construire son logement car son pic ne lui permet pas de creuser dans des troncs trop solides. Cette mésange ressemble à la mésange nonnette, qui vit plutôt en dessous de 1400 m. Pour les distinguer, il faut être attentif aux chants et aux cris de ces deux oiseaux.

  • Histoire

    Le compresseur vertical

    Gilbert Planche, ingénieur de 22 ans, arrive à L’Argentière-La Bessée pour exploiter l’eau et ouvre une grande usine d’aluminium en 1910.

    Le compresseur vertical est l’ancêtre du marteau-piqueur. Les miniers avaient besoin de grande quantité de charbon et l’air comprimé permettait d’accélérer le rendement de charbon. En 1852, Colladon, un suisse, invente le marteau-piqueur pneumatique. Le compresseur vertical permettait de produire de l’air comprimé qui alimentait une perforatrice et simplifiait l’abattage du charbon. Le compresseur est posé à la vertical sur son support, d’où son nom. 

  • Histoire

    Louis Leprince-Ringuet et L’Argentière

    Louis Leprince-Ringuet a dirigé le Laboratoire de physique de l’X (“X” étant une École Polytechnique à Villeurbanne), installé à L’Argentière. Durant l’été 1942, il y a accueilli plusieurs étudiants juifs leur permettant d’échapper aux nazis et à Auschwitz. Un panneau présente les découvertes de Louis Leprince-Ringuet dans ce laboratoire. Un texte de Bernard Lévi est également affiché. Jeune étudiant juif, il a participé aux recherches du labo durant l’été 1942. Il remercie l’équipe scientifique de lui avoir permis d’éviter d’affronter la barbarie antisémite.

  • Histoire

    L’usine Péchiney

    La société électrométallurgique française s’installe à L’Argentière en 1907. La construction de l’usine d’aluminium débute en 1909 et c’est en 1910 qu'elle ouvre ses portes grâce à la centrale électrique construite par Gilbert Planche. L’Argentière devient alors une ville industrielle. La crise économique des années 1970 et l’éloignement des sources d’approvisionnement poussent l’usine à fermer ses portes en 1985. Elle est partiellement démolie en 1988. Les ouvriers quittent la ville et pour éviter la désertification de L’Argentière, un projet de restructuration est mis en oeuvre. 

  • Histoire

    Le pont en arc

    La conduite forcée arrive dans les paysages de montagne à la fin du XIXème siècle. Elle dirige l’eau sur la turbine (qui convertit l’énergie hydraulique en énergie mécanique) en suivant la plus grande pente du terrain pour réduire sa longueur et augmenter la pression. Gilbert Planche choisit une circulation souterraine, il fait appel aux mineurs du Briançonnais pour les travaux. Manquant de main d’oeuvre, il embauche des enfants et des italiens. 

  • Histoire

    La turbine Francis

    L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue. 

  • Histoire

    Le wagonnet des Mines du Fournel

    Les wagonnets remplis de matière abattue dans les chantiers étaient poussés sur des rails par les mineurs.  

    Les wagonnets étaient appelés les “chiens de mine”. Ils étaient construits en bois puis des pièces de fer sont progressivement ajoutées. À la fin du XIXème siècle, les wagonnets deviennent métalliques. 

  • Histoire

    Le compresseur mobile

    Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.

  • Histoire

    La barre d’aluminium

    Métal jeune, l’aluminium est l’élément métallique le plus abondant sur terre. Après l’acier, l’industrie de l’aluminium est aujourd’hui la plus importante. 

    Un énorme lingot a été fabriqué à L’Argentière-La Bessée. 

  • Histoire

    Le locotracteur

    Une locomotive ? Son petit cousin, le locotracteur. Il a remplacé le pousse-wagon à bras d’hommes et la traction à force animale. Moins puissant qu’une locomotive, il roulait des voies étroites et pouvait être posé sur différents types de terrain. Un panneau d’information vous explique également le rôle de cet engin pendant la Grande Guerre.

  • Pastoralisme

    L’agriculture en haute-montagne

    Les montagnes sont des territoires qui ont été naturellement destinés à l’agriculture. Cette dernière a été pensée afin qu’elle soit respectueuse de l’environnement. Des mesures agri-environnementales existent. Elles permettent d'inciter et de rémunérer les utilisateurs de l'espace montagnard volontaires pour leurs actions de protection des milieux naturels. Ces mesures évitent le surpâturage, l’envahissement des arbustes et la prolifération des plantes envahissantes. 

  • Pastoralisme

    L’isolation en paille

    La paille peut être utilisée comme isolant. En effet, elle peut assurer l’isolation des murs dans son état naturel. La paille est très largement répandue et est une ressource abondante, sa production ne pollue pas, il s’agit donc d’un matériau très écologique. De plus, le paille offre une bonne isolation acoustique.

  • Eau

    Les adoux, pépinières de nos rivières

    Les adoux sont des cours d’eau où les poissons peuvent se reposer, se reproduire et grandir au sein d’un réservoir écologique remarquable. Un réservoir écologique est une zone qui comprend l’ensemble des habitats naturels nécessaires pour le cycle biologique d’une espèce : de la reproduction à la croissance en passant par l’alimentation. On peut alors dire qu’un réservoir écologique assure la survie de l’espèce et joue la fonction de pépinière : les poissons s’y multiplient. 

  • Histoire

    Le pont de la Chirouze

    À Saint-Martin-de-Queyrières, quatre ponts permettaient de traverser la Durance. Outre le Pont du Villaret, le Pont Roux et le Pont de la Vignette, il y a également, le pont de la Chirouze. Ce dernier est une construction de 1942 en pierres et en bois. L’unique pile repose sur la chirouze (un gros rocher) dans la Durance. Cette oeuvre témoigne d’un grand savoir-faire parfois oublié pour le restaurer. 

  • Savoir-faire

    La ressourcerie

    L’ancienne école requiert une nouvelle fonction, celle de redonner vie aux meubles et objets obsolètes. La ressourcerie fabrique des objets à partir d’objets dont on ne voulait plus. La production ne fait donc pas appel à de nouvelles matières premières évitant ainsi l’accumulation de déchets. Écologique et équitable, la ressourcerie réduit les déchets et créé des emplois. 

  • Faune

    Le mélèze, un arbre pas comme les autres

    Emblème des Alpes du sud, ce résineux perdant ses aiguilles en hiver, se pare d’or et illumine la montagne à l’automne. Les mélézins sont entretenus par le pâturage des troupeaux. Sans eux, d’autres arbres comme le sapin ou différents pins peuvent pousser pour donner un autre type de forêt. Espèce pionnière, le mélèze ne craint pas la lumière pour s’installer. Son bois résistant et imputrescible a toujours servi pour la construction des maisons.

  • Savoir-faire

    L’éco-construction

    Des cabanes éco-construites sont présentes sur ce sentier. L’une des cabanes est en mélèze, un bois naturellement résistant aux intempéries et aux insectes et qui n’a pas besoin de traitement. L’autre est construite selon le principe “poteau-poutre” qui rappelle la construction à colombages. Cette dernière se caractérise par une ossature porteuse apparente. Les poutres supportent la toiture et ces poutres sont elles-mêmes supportées par des poteaux. 

  • Histoire

    Les anciennes cités ouvrières

    De nombreux ouvriers sont embauchés dans l’usine Péchiney et des cités ouvrières sont construites. Ces cités sont aujourd’hui démolies. L’architecture des maisons étaient différente selon le niveau hiérarchique  de l’employé. Une mairie, un cinéma, un kiosque à musique, des églises ont été construits. 

  • Savoir-faire

    L’école éco-construite

    L’école de Saint-Martin-de-Queyrières est construite avec des matériaux sains et durables. Le bâtiment est de conception bioclimatique c’est-à-dire que l’architecture est adaptée en fonction des caractéristiques du lieu d’implantation pour obtenir un confort d’ambiance le plus naturel possible. L’environnement est la source potentielle via, par exemple, le captage de l’énergie solaire, le recours à des techniques de circulation d'air, la récupération des eaux de pluie...

  • Histoire

    Les mines de L’Argentière

    Des mines d’argent étaient exploitées d’où le nom de la commune de l’Argentière. Leur exploitation a débuté à l’époque médiévale puis s’est éteinte avant de reprendre au XIXème siècle. Elles ont définitivement fermé en 1908. Depuis 1992, le site fait l’objet de fouilles archéologiques avec d’importants travaux de dégagement de matériaux charriés par les crues du Fournel. Leur visite avec un guide (sur réservation) laisse admiratif : que d’ingéniosité et de travail pour extraire la galène argentifère ! 

  • Histoire

    L'horloge de Hermes

    La tour des Hermes a été édifiée en 1922 par la société de Gilbert Planche qui gérait l’usine d’aluminium de L’Argentière. Cette tour sonnait pour donner l’heure aux ouvriers des usines et éviter qu’ils soient en retard.

  • Histoire

    Gilbert Planche

    Gilbert Planche, ingénieur de 22 ans, arrive à L’Argentière-La Bessée pour exploiter l’eau et ouvre une grande usine d’aluminium en 1910. De nombreux ouvriers sont embauchés et des cités ouvrières sont construites (aujourd’hui démolies). Suite à des problèmes financiers, l’usine ferme ses portes en 1985 et la ville se vide peu à peu. Aujourd’hui, des friches soulignent le passé industriel de la ville.

  • Petit patrimoine

    La chapelle Saint-Jean

    Édifiée au XIIème siècle et classée monument historique, la chapelle Saint-Jean est de style roman. Des sépultures taillées dans le rocher ont été découvertes par le biais de fouilles récentes. 

  • Petit patrimoine

    Le cadran solaire

    Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou comme ici, une tour. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite. 

  • Point de vue

    Le point de vue sur la vallée de la Durance

    Protégée des influences atlantiques par le Massif du Pelvoux, la haute vallée de la Durance est soumise à un climat très sec, avec de fortes variations saisonnières de températures. Elle abrite des pelouses qui s’apparentent aux steppes d’Europe centrale et sont rares en France. Elle est intégrée dans le site Natura 2000 “Steppique durancien et queyrassien”.

     

  • Histoire

    Ancienne zone industrielle de L’Argentière-la-Bessée

    Sur les deux murs de ces anciennes industries, vous pourrez découvrir l’histoire de L’Argentière-la-Bessée, marquée par son ère industrielle notamment par la présence d’une centrale hydroélectrique, créée entre 1907 et 1909, exploitant la force motrice des chutes d’eau de montagne. C’était la plus puissante centrale d’Europe à cette époque. De plus, d’autres industries étaient aussi présentes comme la Société du Quartz Fondu ou l’usine d’aluminium et permettaient de faire vivre un grand nombre d’ouvriers.
  • Eau

    La Durance

    La Durance est la plus importante rivière de Provence. Elle prend sa source sur la commune de Montgenèvre à 2 390 m d’altitude, pour rejoindre le Rhône, au sud d’Avignon. Cette rivière est « pluvio-nivale », c’est-à-dire que son débit dépend de l’apport naturel en eau dû à la fonte des neiges et aux pluies. Ainsi, elle représente un véritable terrain de jeux pour les kayakistes de l’Europe.
  • Eau

    Le Fournel

    Le Fournel prend sa source dans la vallée du Fournel, au cœur du Parc national des Écrins et se jette dans la Durance vers le stade d’eau vive. Il est connu pour être un canyon très ludique pour les hauts-alpins et le plus fréquenté du Haut Val Durance. Il est idéal pour une initiation à la verticalité notamment par la présence de plusieurs sauts, toboggans et rappels. Son accès est autorisé d’avril à octobre et est réglementé car il se situe en aval d’une prise d’eau EDF, ce qui présente un réel danger.

  • Eau

    Le stade d’eau vive

    Dans le cadre de sa restructuration, après la fermeture du site industriel, la ville de L’Argentière-la-Bessée s’est orientée vers le tourisme sportif en mettant en avant les éléments naturels présents sur site, à savoir l’eau. Situé au départ du plus grand parcours navigable de la Durance, la commune a décidé d’être un véritable centre d’eau vive en réalisant ce stade en 1993 sur une longueur de 400 m. Ainsi, de par sa notoriété et sa situation, ce stade accueille, chaque année, plusieurs compétitions de renom aux niveaux national et international.
  • Faune

    Le pouillot de Bonelli

    D’avril à juin, un chant d’oiseau bien peu mélodieux, un trille court et sonore, retentit dans la forêt. C’est celui du Pouillot de Bonelli, revenu de migration. C’est un oiseau au plumage assez terne, vert olive avec le ventre blanc. Bien pratique pour se dissimuler dans les branches mais beaucoup moins pour se faire remarquer par une femelle. Une seule solution : chanter fort !
  • Histoire

    La conduite forcée

    C'est à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle que l'hydroélectricité prend toute son ampleur à L'Argentière-la-Bessée. De l'eau dévalant des montagnes, il y en a ici pour produire de l'électricité, à l'heure où on ne sait pas encore la transporter, quitte à la détourner, en creusant nombre de galeries et de conduites forcées. La production d'aluminium peut commencer, de même qu'une activité de quartz fondu, pour fabriquer des verres spécialisés pour la chimie.

  • Faune

    L'Alexanor

    Ce très beau papillon rare ressemble à s'y méprendre à deux autres papillons plus communs : le flambé et le machaon. Il vit sur les côteaux calcaires et chauds. Bien que protégé, il est menacé par la diminution de son habitat du fait notamment de l'urbanisation et par sa capture et son commerce (illégaux) pour les collectionneurs.
  • Géologie et géographie

    La haute vallée de la Durance

    Protégée des influences atlantiques par le Massif du Pelvoux, la haute vallée de la Durance est soumise à un climat très sec, avec de fortes variations saisonnières de températures. Elle abrite des pelouses qui s’apparentent aux steppes d’Europe centrale et sont rares en France. Elle est intégrée dans le site Natura 2000 « Steppique durancien et queyrassien ».
  • Architecture

    La chapelle Saint-Jacques-de-Prelles

    La chapelle Saint-Jacques-de-Prelles fut édifiée au Moyen-Âge, en 1502, sur l’ancien chemin qui conduisait les pèlerins d’Italie à Saint-Jacques de Compostelle. Elle est surmontée d'une arcade-clocher, ornée dans sa partie supérieure d'arcatures à cintre brisé. De nombreuses peintures murales marquant l’histoire habillent l’intérieur de la chapelle, datant sans doute du milieu du XVème siècle et restaurées en 1955. Cette chapelle a été classée Monument Historique en 1906 et recèle d’objets inscrits Monument historique comme la cloche datant de 1639 ou le ciboire argent, or et laiton du XVIIIème siècle.
  • Architecture

    L’Argentière-la-Bessée

    L’Argentière-la-Bessée recèle un riche passé minier et industriel qui a marqué la culture et le paysage local.
    Les mines d’argent, à l’origine du nom de la ville, ont été exploitées jusqu’au début du 20ème siècle. A partir de 1909, la commune connut une intense activité industrielle. La construction d’une centrale hydroélectrique alimentée par un réseau de conduites forcées sera en effet à l’origine de l’installation de l’usine d’aluminium de la « société électrométallurgique française », devenue ensuite l’usine Pechiney. L’usine fermera ses portes en 1985.

  • Faune

    Les bergeronnettes

    Avec leurs longues queues qu'elles hochent constamment, les bergeronnettes se reconnaissent facilement. L'une est en noir et blanc, c'est la bergeronnette grise, l'autre au dos gris cendré et au ventre jaune, c'est la bergeronnette des ruisseaux, plus strictement liée à l'eau que sa cousine, comme son nom l'indique. Elles sont insectivores. On peut les observer couramment au bord de l’eau.

  • Histoire

    Le siphon

    Cette conduite forcée improprement nommée siphon a été construite au début du 20 ème siècle, une prouesse à l'époque. Elle transporte l'eau captée dans le Gyr puis, avec celle de la Durance captée à Prelles, alimente l'usine hydroélectrique de l'Argentière-la-Bessée. Une telle usine, construite à la même époque que le siphon, permettait d'alimenter en électricité l'usine électrométallurgie et de fabriquer à moindre coût de l'aluminium. Une nouvelle centrale hydroélectrique la remplaçant a été construite en 1973 à l'Argentière-la-Bessée.
  • Eau

    La Durance

    La Durance est la plus importante rivière de Provence. Elle prend sa source sur la commune de Montgenèvre à 2 390 m d’altitude, pour rejoindre le Rhône, au sud d’Avignon. Ses eaux et celles de ses affluents sont retenues, avec celles de l'Ubaye par le barrage de Serre Ponçon. Elle passe ici dans des gorges étroites qu'elle a creusé dans le calcaire et les « calcshistes ».

  • Flore

    La lavande à feuilles étroites

    Ça et là, poussent des touffes de lavande à feuilles étroites, au feuillage gris et aux fleurs violettes. Cette plante, à ne pas confondre avec le lavandin, pousse naturellement dans les pentes rocailleuses des montagnes du Midi. On la nomme aussi lavande vraie ou lavande officinale. De fait, elle est connue depuis l'antiquité pour ses propriétés antiseptiques et désinfectantes. Plante très mellifère, elle est très appréciée par les apiculteurs.
  • Histoire

    Le barry de la Batie

    On peut voir, en rive droite de la Durance, les vestiges d'un grand mur. Improprement nommé mur des vaudois, cette ligne de fortification (un barri en occitan alpin) édifiée au 14ème siècle servait de barrière douanière et sanitaire entre le Briançonnais et l'Embrunais, dont faisait partie L'Argentière-la-Bessée. Elle barrait toute la vallée de la Durance. Ce qu'il en reste est classé Monument historique.
  • Faune

    Les larves de phryganes

    Les phryganes sont des insectes ressemblant un peu à de petits papillons de nuit. Leurs larves vivent dans l'eau. Sortes de chenilles avec 6 pattes et des crochets à l'arrière, elles tissent grâce à leur « salive » un fourreau de soie qu'elles recouvrent avec leurs pattes de devant et leur bouche d'éléments récoltés autour d'elles, ici de petits grains de sable. On peut les observer au bord de l'eau dans les endroits calmes. Attention, barrage en amont.

  • Géologie et géographie

    Les strates

    La via s'élève sur la roche où l'on observe facilement des strates (des couches). Certaines résistent mieux à l'érosion et sont en relief. Ces states correspondent à différentes phases de dépôts marins où alternent des couches de natures diverses.
  • Faune

    Le bulime zébré

    S'il n'est pas aussi rapide qu'un zèbre, le bulime zebré, escargot dont la coquille est de forme conique, est bien rayé ! On trouve des coquilles en pagaille dans les pelouses sèches environnantes. Et oui, certains escargots vivent dans des milieux secs et le bulime zébré est l'un des plus commun. Il hiberne en s’enterrant dans le sol.
  • Flore

    Les orpins

    Sur les zones rocailleuses s'étalent de petites plantes « grasses » aux fleurs étoilées, blanches pour certaines espèces, jaunes pour d'autres. Leurs feuilles sont souvent cylindriques, pointues à l’extrémité ou non selon les espèces, et pleines d'eau : vivant sur des lieux secs, elles font ainsi des réserves pour les jours difficiles ! A leur hauteur, si près de la roche, ça chauffe en été !
  • Faune

    Le hibou petit duc

    Dès fin avril, on peut entendre la nuit et même le jour ses tiou très doux. Il revient d'Afrique où il a passé l'hiver, car il est essentiellement insectivore : pour ce petit hibou, de gros insectes (grande sauterelle verte …) font de bons repas. Pour nicher, il s'installe dans un arbre creux ou même dans une cavité en bâtiment. Il affectionne les lieux chauds … et riches en insectes bien sûr !

  • Géologie et géographie

    Blocs erratiques

    Sur le sentier du retour, de gros blocs arrondis intriguent. Quel géant les a amené ici ? Le géant en question est le glacier de la Durance, immense glacier façonnant la vallée de la Durance tout en s'écoulant vers le sud, à l'époque des grandes glaciations. Alimenté par de très nombreux glaciers, il était très épais et charriait toutes sortes de matériaux. A sa décrue, il déposa de nombreux dépôts dont ces gros blocs que l'on nomme erratiques.
  • Faune

    Le stipe à tige laineuse

    Cette graminée (poacaée) des pelouses sèches forme de grosses touffes de feuilles raides ornementées, quand les graines sont à maturité, de grands panaches plumeux très esthétiques. Ces panaches « bouclent » même en fin de maturité, ce qui a valu à cette plante le nom de cheveux d'ange. C'est une plante très proche du stipe penné, qui lui est beaucoup moins commun.