La Durance P5 : de l’Argentière-La-Bessée à Saint Crépin
Champcella

La Durance P5 : de l’Argentière-La-Bessée à Saint Crépin

Classe : II - Moyennement difficile
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Description

Ce parcours d’initiation suit le cours de la Durance sur une portion beaucoup plus calme, peu isolé mais dans un cadre magnifique.

Idéal pour découvrir le kayak en eau-vive, ce parcours évolue entre les Écrins et le Queyras tout du long, avec une ouverture magnifique vers le sud de la vallée de la Durance.

Sans difficultés particulières, quelques embâcles peuvent toutefois se situer entre La Roche-de-Rame et Saint-Crépin, lors des passages boisés.

Bien suivre la signalétique eau-vive pour le débarquement.

Retour : Depuis le pont de Chanteloube, rejoindre la N94 et prendre à droite pour rejoindre l’Argentière.
  • Communes traversées : Champcella, Freissinières, L'Argentière-la-Bessée, La Roche-de-Rame et Saint-Crépin

Materiel

Équipements

- Combinaison obligatoire (eaux glaciaires, qui peuvent descendre sous les 4°C)

- Casque obligatoire

- Gilet de sauvetage obligatoire

- Les kayaks gonflables sont fortement déconseillés

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1525m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Éléments importants : 

- Attention aux risques de crue en cas d’orage

- Attention aux embâcles en début de saison, qui peuvent être liés à des chutes d’arbre 

- Penser à ramener vos déchets

Attention : Il est nécessaire d’avoir un niveau expérimenté afin de s’engager seul sur ces sites. Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo, le débit des cours d’eau ainsi que les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. 

En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels : https://www.paysdesecrins.com/decouvrir/activites-et-loisirs/eaux-vives-hautes-alpes-ete/kayak-hautes-alpes-ete

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112 

Lien du bulletin météo : https://www.paysdesecrins.com/infos-pratiques-hiver/offices-de-tourisme-du-pays-des-ecrins/meteos

Consulter les niveaux d’eau à l’Argentière : https://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=1125

Les 18 patrimoines à découvrir

  • Géologie et géographie

    La haute vallée de la Durance

    Protégée des influences atlantiques par le Massif du Pelvoux, la haute vallée de la Durance est soumise à un climat très sec, avec de fortes variations saisonnières de températures. Elle abrite des pelouses qui s’apparentent aux steppes d’Europe centrale et sont rares en France. Elle est intégrée dans le site Natura 2000 “Steppique durancien et queyrassien”.

  • Histoire

    Le sentier du Gouffre

    Ce sentier du Gouffre a parfois été qualifié de voie romaine mais on ne connaît pas exactement le tracé de celle-ci. Ce qui est sûr, c’est qu’il était emprunté par les villageois pour aller travailler aux champs et dans les vignes ou pour tout autre type de déplacement.

  • Histoire

    Le village disparu

    La vallée de la Durance est dans l’Antiquité un axe de communication important. Rama est une sorte de relais routier sur la voie romaine. Au Moyen-Âge, Rama est une petite bourgade avec le château des seigneurs. Mais le village subit, à plusieurs reprises, les caprices de la Durance et de la Biaysse et les habitants désertent peu à peu le site, s’exilant dans les villages voisins. Le rattachement de la paroisse de Rame à celle de la Roche en 1446 témoigne de ce déclin.

  • Flore

    L'adonis d'été

    L'histoire des plantes est passionnante. Ainsi, un grand nombre de plantes messicoles, c'est à dire associées aux cultures comme le coquelicot ou le bleuet, sont arrivées du bassin méditerranéen ou du Moyen-Orient à l'état de graines avec des semences céréalières, ce dès les premiers échanges à la préhistoire. Malheureusement les herbicides les ont faits pratiquement disparaître et l'agriculture de montagne est devenue leur dernier refuge. Ainsi, l'adonis d'été, aux splendides mais discrètes fleurs rouges pousse-t-elle encore ici.
  • Faune

    Le grand-duc d’Europe

    Aux environs du gouffre, vit le grand-duc, le plus grand hibou d’Europe. Il niche sur des vires dans les falaises mais a un domaine vital très grand, chassant aussi bien des gros insectes que des serpents, des campagnols, des lièvres… Il est hélas très sensible au dérangement et a déjà déserté moult parois équipées maintenant de voies d’escalade ou de via ferrata et est victime de collisions dans les lignes électriques. 
  • Faune

    Le criquet des iscles

    Cette espèce de criquet affectionne les îlots de graviers, les iscles, des cours d'eau de montagne divaguant dans leur lit. Ces milieux sont de plus en plus rares car les rivières sont remaniées, endiguées ou draguées pour l'extraction de gravier. Aussi ce criquet et quelques autres sont-ils devenus extrêmement rares, la population ici présente de la Durance faisant partie des quelques populations restantes d'Europe.
  • Géologie et géographie

    Le gouffre de Gourfouran

    À l’époque des grandes glaciations, l’énorme glacier de la Durance a creusé son lit sur une épaisseur de plus de 200 m de haut. Le glacier de la vallée de Freissinières affluait à la surface de ce glacier. Leur fonte a laissé une grosse “marche d’escalier” nommée gradin de confluence. La Biaysse rejoignant la Durance, a peu à peu creusé ce gradin, d’abord en tant que torrent sous glaciaire puis après la fonte du glacier.
  • Faune

    L'hirondelle de rochers

    Elle fait ses premières apparitions dans le Pays des Écrins dès la fin du mois de février, autant dire qu'elle ne fait pas le printemps ! Brune, le dessous beige, elle niche comme son nom l'indique dans les falaises. C'est l'espèce d'hirondelle la plus commune en montagne, présente jusqu'à 2500 m d'altitude. Elle est migratrice partielle, allant passer l'hiver dans le sud de la France où elle rejoint des colonies sédentaires.
  • Faune

    Le rossignol philomèle

    Bien caché dans un buisson, le mâle du rossignol lance son chant sonore et très varié. Quel bavard ! Il chante même la nuit ! Cet oiseau ne dépasse guère 1200 m d'altitude mais à Rame, il est bien présent. Il affectionne en effet les lieux chauds, souvent au bord de l’eau, et niche dans les buissons. Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique.
  • Faune

    Le crapaud commun

    Ce gros crapaud fréquente les mares seulement pendant la période de reproduction, laissant dans l'eau sa ponte en longs rubans. Aussi a-t-il trouvé ici, dans le lac artificiel de Rama, un milieu pour assurer sa descendance. Puis il rejoint les lieux frais et boisés où, la nuit, il chasse de petits invertébrés et, le jour, se réfugie sous du bois, des pierres ou dans des abris souterrains. Il hiberne dans des cavités à l'abri du gel.
  • Eau

    Le stade d’eau vive

    Dans le cadre de sa restructuration, après la fermeture du site industriel, la ville de L’Argentière-la-Bessée s’est orientée vers le tourisme sportif en mettant en avant les éléments naturels présents sur site, à savoir l’eau. Situé au départ du plus grand parcours navigable de la Durance, la commune a décidé d’être un véritable centre d’eau vive en réalisant ce stade en 1993 sur une longueur de 400 m. Ainsi, de par sa notoriété et sa situation, ce stade accueille, chaque année, plusieurs compétitions de renom aux niveaux national et international.
  • Petit patrimoine

    La Roche-de-Rame

    La commune de la Roche-de-Rame se situe entièrement sur la rive gauche de la Durance. Comme à L'Argentière-la-Bessée, son histoire récente est fortement marquée par l'industrie en pleine expansion au début du XXème siècle. Bien connue pour son plan d'eau naturel, un lac d'origine glaciaire, la commune égrène ses hameaux sur le versant. Plus haut, deux immenses vallons s'enfoncent dans le massif faisant charnière avec le Queyras.
  • Faune

    Le milan noir

    Un rapace tourne lentement au-dessus de la vallée. Il est sombre avec une queue légèrement échancrée. Un milan noir, revenu d'Afrique au printemps. Il se nourrit de charognes ou de déchets ainsi que de poissons. On peut le confondre avec le milan royal, marron, roux et blanc avec une queue beaucoup plus échancrée. Ce dernier ne niche pas dans le massif. C'est seulement pendant les périodes de migration que l'on peut l'observer dans la vallée de la Durance.

  • Faune

    Le rossignol philomèle

    Bien caché dans un buisson, le mâle du rossignol lance son chant sonore et très varié. Quel bavard ! Il chante même la nuit ! Cet oiseau ne dépasse guère 1200 m d'altitude mais à Rame, il est bien présent. Il affectionne en effet les lieux chauds, souvent au bord de l’eau, et niche dans les buissons. Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique.
  • Histoire

    Les radeliers de la mémoire

    Durant des siècles, passaient sur la Durance non des kayaks mais des radeaux constitués de troncs de sapins, épicéas ou mélèzes. Le flottage du bois issu des forêts de l'Embrunais ou du Queyras permettait de l'acheminer vers les grandes agglomérations de Provence. Il était utilisé pour le chauffage et pour la construction navale, notamment pour la Marine royale. Une reconstitution de la descente de la Durance s'effectue maintenant chaque année grâce à une poignée de passionnés, les radeliers de la mémoire.
  • Faune

    Le milan noir

    Rapace hivernant en Afrique, le milan noir revient dès la fin mars aux environ de ce tronçon de la Durance. Se nourrissant de charognes, de poissons ou même de déchets, il est lié aux abords des grandes rivières comme la Durance. Un peu plus gros qu'une buse (150 cm d'envergure), il se reconnaît à sa queue légèrement échancrée et à son plumage assez sombre.
  • Faune

    Migrations dans la vallée de la Durance

    La vallée de la Durance a toujours été une grande voie de communication. Pour les hommes comme pour les animaux. Au printemps comme à l'automne, on peut voir le long de la rivière des oiseaux faisant halte au cours de leur migration : aigrette garzette, grande aigrette, chevalier guignette, cigogne blanche ou cigogne noire.
  • Géologie et géographie

    Les iscles

    La Durance n'a pas échappé aux divers aménagements de ses rives (digues …) ou aux travaux dans son lit (extractions de granulats …). En aval de Pra Reboul, laissée un plus tranquille, elle peut s'étaler et divaguer en formant des iscles, îlots de graviers et de sables entre lesquels elle peut serpenter. Des espèces liées à ces milieux, autrefois bien plus répandus dans les Alpes, subsistent ici. Ainsi le criquet des torrents, espèce extrêmement menacée.