La Gyronde P2 : des Vigneaux à l’Argentière-La-Bessée
Description
Après quelques kilomètres le long d’une piste en terre, la Gyronde s’enfonce dans des gorges impressionnantes. Au milieu des gorges, un seuil est présent au niveau du barrage déversoir, et peut être évité par un portage en rive gauche. Le parcours s’élargit ensuite à mesure que l’on s’approche de la confluence avec la Durance.
La fin du parcours se fait au centre de l’Argentière-La-Bessée, en passant dans le centre-ville. En rejoignant le stade d’eau-vive, il est possible de débarquer au début du stade, ou bien d’effectuer le parcours du stade puis de débarquer en fin de parcours.
Retour : A la sortie du stade, prendre sur la droite pour rejoindre le parking du stade d’eau-vive. De là, remonter vers le centre de l’Argentière-la-Bessée, pour rejoindre les Vigneaux par la D994e.
- Communes traversées : L'Argentière-la-Bessée et Les Vigneaux
Materiel
- Combinaison obligatoire (eaux glaciaires, qui peuvent descendre sous les 4°C)
- Casque obligatoire
- Gilet de sauvetage obligatoire
- Les kayaks gonflables sont fortement déconseillés
Zones de sensibilité environnementale
Circaète Jean-le-Blanc
Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.
Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude !
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive
- Périodes de sensibilité :
- marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Recommandations
- Le début du parcours peut être repéré en amont pour vérifier la présence ou non de branches dans le lit de la Gyronde, par la piste qui long en rive gauche
- Bien repérer le seuil avant la confluence avec la Durance. Ne pas hésiter à réaliser un portage en cas de difficulté
- Attention aux risques de crue en cas d’orage
- Attention aux embâcles en début de saison, qui peuvent être liés à des chutes d’arbre
- Penser à ramener vos déchets
Attention : Il est nécessaire d’avoir un niveau expérimenté afin de s’engager seul sur ces sites. Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo, le débit des cours d’eau ainsi que les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident.
En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels : https://www.paysdesecrins.com/decouvrir/activites-et-loisirs/eaux-vives-hautes-alpes-ete/kayak-hautes-alpes-ete
Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112
Lien du bulletin météo : https://www.paysdesecrins.com/infos-pratiques-hiver/offices-de-tourisme-du-pays-des-ecrins/meteos
Consulter les niveaux d’eau à l’Argentière : https://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=1125
Les 50 patrimoines à découvrir
- Histoire
Le village des Vigneaux
Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.
- Petit patrimoine
L'Église des Vigneaux
L'église Saint-Laurent, avec son élégant porche, date des XVème et XVIème siècles. Sur son mur sud, des fresques représentent les vices, entraînés vers l’enfer par un démon, et leurs châtiments. Brrrrr ! Son clocher roman lombard comporte une très rare horloge à une aiguille, datant du XVIIIème siècle. C’est l'une des plus anciennes encore en fonctionnement.
- Faune
Le chevreuil
La forêt est habitée par des chevreuils, et il n’est pas rare d’en voir. Cet ongulé est un peu particulier car le rut ne se fait pas en automne pour des naissances en mai juin comme chez les autres ongulés vivant en montagne mais s’effectue en été. Cependant, après la fécondation, l’œuf cesse tout développement pendant 6 mois (diapause embryonnaire). Puis la gestation reprend et le faon (ou deux) pourra naître au printemps, période la plus favorable à sa survie.
- Histoire
Le compresseur vertical
Gilbert Planche, ingénieur de 22 ans, arrive à L’Argentière-La Bessée pour exploiter l’eau et ouvre une grande usine d’aluminium en 1910.
Le compresseur vertical est l’ancêtre du marteau-piqueur. Les miniers avaient besoin de grande quantité de charbon et l’air comprimé permettait d’accélérer le rendement de charbon. En 1852, Colladon, un suisse, invente le marteau-piqueur pneumatique. Le compresseur vertical permettait de produire de l’air comprimé qui alimentait une perforatrice et simplifiait l’abattage du charbon. Le compresseur est posé à la vertical sur son support, d’où son nom.
- Histoire
Louis Leprince-Ringuet et L’Argentière
Louis Leprince-Ringuet a dirigé le Laboratoire de physique de l’X (“X” étant une École Polytechnique à Villeurbanne), installé à L’Argentière. Durant l’été 1942, il y a accueilli plusieurs étudiants juifs leur permettant d’échapper aux nazis et à Auschwitz. Un panneau présente les découvertes de Louis Leprince-Ringuet dans ce laboratoire. Un texte de Bernard Lévi est également affiché. Jeune étudiant juif, il a participé aux recherches du labo durant l’été 1942. Il remercie l’équipe scientifique de lui avoir permis d’éviter d’affronter la barbarie antisémite.
- Histoire
L’usine Péchiney
La société électrométallurgique française s’installe à L’Argentière en 1907. La construction de l’usine d’aluminium débute en 1909 et c’est en 1910 qu'elle ouvre ses portes grâce à la centrale électrique construite par Gilbert Planche. L’Argentière devient alors une ville industrielle. La crise économique des années 1970 et l’éloignement des sources d’approvisionnement poussent l’usine à fermer ses portes en 1985. Elle est partiellement démolie en 1988. Les ouvriers quittent la ville et pour éviter la désertification de L’Argentière, un projet de restructuration est mis en oeuvre.
- Histoire
Le pont en arc
La conduite forcée arrive dans les paysages de montagne à la fin du XIXème siècle. Elle dirige l’eau sur la turbine (qui convertit l’énergie hydraulique en énergie mécanique) en suivant la plus grande pente du terrain pour réduire sa longueur et augmenter la pression. Gilbert Planche choisit une circulation souterraine, il fait appel aux mineurs du Briançonnais pour les travaux. Manquant de main d’oeuvre, il embauche des enfants et des italiens.
- Histoire
La turbine Francis
L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue.
- Histoire
Le wagonnet des Mines du Fournel
Les wagonnets remplis de matière abattue dans les chantiers étaient poussés sur des rails par les mineurs.
Les wagonnets étaient appelés les “chiens de mine”. Ils étaient construits en bois puis des pièces de fer sont progressivement ajoutées. À la fin du XIXème siècle, les wagonnets deviennent métalliques.
- Histoire
Le compresseur mobile
Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.
- Histoire
La barre d’aluminium
Métal jeune, l’aluminium est l’élément métallique le plus abondant sur terre. Après l’acier, l’industrie de l’aluminium est aujourd’hui la plus importante.
Un énorme lingot a été fabriqué à L’Argentière-La Bessée.
- Histoire
Le locotracteur
Une locomotive ? Son petit cousin, le locotracteur. Il a remplacé le pousse-wagon à bras d’hommes et la traction à force animale. Moins puissant qu’une locomotive, il roulait des voies étroites et pouvait être posé sur différents types de terrain. Un panneau d’information vous explique également le rôle de cet engin pendant la Grande Guerre.
- Flore
Le cytise à feuilles sessiles
Ce petit arbuste de 1 à 2 mètres de haut poussant dans les bois clairs se caractérise par des feuilles situées sur le rameau florifère qui sont sessiles, c'est-à-dire sans pédoncule, et à 3 lobes. Il peut être confondu avec le faux baguenaudier, dont les mêmes feuilles sont découpées en 7 ou 9 lobes. Tous deux donnent de très belles fleurs jaunes en mai juin.
- Histoire
Les anciennes cités ouvrières
De nombreux ouvriers sont embauchés dans l’usine Péchiney et des cités ouvrières sont construites. Ces cités sont aujourd’hui démolies. L’architecture des maisons étaient différente selon le niveau hiérarchique de l’employé. Une mairie, un cinéma, un kiosque à musique, des églises ont été construits.
- Flore
La prêle des champs
En contrebas de la fontaine, en bordure du fossé, pousse une plante ressemblant à un gros écouvillon… ou à une queue de cheval, selon son imagination. C’est la prêle des champs, plante proche des fougères. Elle est connue pour ses propriétés médicinales, car elle contient beaucoup de silice, un puissant reminéralisant pour les os, les cartilages et la peau. Il existe plusieurs espèces de prêles.
- Faune
Le pinson des arbres
Oiseau très commun, ce pinson vit aussi bien en forêt que dans les villages. Le mâle est plutôt dans les tons de rosé, avec une calotte gris bleu, la femelle plus terne dans les tons de gris vert. C’est un oiseau assez grégaire, hormis en période de reproduction et les oiseaux communiquent souvent entre eux par des « pink, pink ». Il est partiellement migrateur, les populations du nord de l’Europe viennent passer l’hiver en France et autres pays tempérés.
- Flore
Le pin sylvestre
En bordure de la piste, on peut observer un gros bosquet de pin sylvestre. Ce résineux se reconnaît grâce à la belle teinte saumonée de ses branches et de la partie supérieure de son tronc. Ses aiguilles courtes vert bleuté sont groupées par deux. Ne craignant ni le froid ni la sécheresse estivale, il est parfaitement adapté au climat semi continental des vallées intra-alpines.
- Faune
Le circaète Jean-le-Blanc
C’est en mars que ce grand rapace brun sur le dessus et blanc moucheté de noir en dessous, avec la tête sombre, revient d’Afrique subsaharienne où il a passé l’hiver. Il se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques ou dénudées, les friches ou les pierrailles. Il construit son nid dans un pin où grandira un seul poussin. On peut facilement l’observer faisant du surplace dans les airs, à une trentaine de mètres du sol, puis fondre sur sa proie.
- Flore
Le chêne pubescent
Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines.
- Faune
Les sylvains
On peut avoir la chance d’observer le petit sylvain et le sylvain azuré, papillons au dessus sombre traversé d’une bande blanche et au revers fauve orangé et blanc. Il sont difficiles à observer, jouant de leurs couleurs et de l’ombre des arbres pour se fondre dans le paysage. Ils sont de plus très farouches. Ces deux espèces très semblables dont les femelles pondent sur des chèvrefeuilles ne sont guère communes.
- Petit patrimoine
La Bâtie des Vigneaux
Ce hameau doit son nom à une ancienne maison forte, aujourd’hui disparue, des seigneurs de la Bâtie. Une petite chapelle colorée est dédiée à Saint Claude.
- Histoire
Les mines de L’Argentière
Des mines d’argent étaient exploitées d’où le nom de la commune de l’Argentière. Leur exploitation a débuté à l’époque médiévale puis s’est éteinte avant de reprendre au XIXème siècle. Elles ont définitivement fermé en 1908. Depuis 1992, le site fait l’objet de fouilles archéologiques avec d’importants travaux de dégagement de matériaux charriés par les crues du Fournel. Leur visite avec un guide (sur réservation) laisse admiratif : que d’ingéniosité et de travail pour extraire la galène argentifère !
- Histoire
L'horloge de Hermes
La tour des Hermes a été édifiée en 1922 par la société de Gilbert Planche qui gérait l’usine d’aluminium de L’Argentière. Cette tour sonnait pour donner l’heure aux ouvriers des usines et éviter qu’ils soient en retard.
- Histoire
Gilbert Planche
Gilbert Planche, ingénieur de 22 ans, arrive à L’Argentière-La Bessée pour exploiter l’eau et ouvre une grande usine d’aluminium en 1910. De nombreux ouvriers sont embauchés et des cités ouvrières sont construites (aujourd’hui démolies). Suite à des problèmes financiers, l’usine ferme ses portes en 1985 et la ville se vide peu à peu. Aujourd’hui, des friches soulignent le passé industriel de la ville.
- Petit patrimoine
La chapelle Saint-Jean
Édifiée au XIIème siècle et classée monument historique, la chapelle Saint-Jean est de style roman. Des sépultures taillées dans le rocher ont été découvertes par le biais de fouilles récentes.
- Petit patrimoine
Le cadran solaire
Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou comme ici, une tour. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite.
- Point de vue
Le point de vue sur la vallée de la Durance
Protégée des influences atlantiques par le Massif du Pelvoux, la haute vallée de la Durance est soumise à un climat très sec, avec de fortes variations saisonnières de températures. Elle abrite des pelouses qui s’apparentent aux steppes d’Europe centrale et sont rares en France. Elle est intégrée dans le site Natura 2000 “Steppique durancien et queyrassien”.
- Point de vue
Le point de vue sur le Massif du Montbrison
Le sentier offre une belle vue d'ensemble sur le massif calcaire du Montbrison, qui surplombe les hameaux de Pelvoux, avec la Cime de la Condamine, la Tête des Lauzières, le pic de Montbrison et la tête d'Amont.
- Petit patrimoine
Le four banal
Le Seigneur faisait construire un four banal dont il assurait l’entretien. Les habitants pouvaient utiliser ce four en contrepartie d’une taxe. Les familles préparaient leur propre pâte dans le pétrin familial et chacune d’elles venait faire cuire le pain dans le four. L'ordre de passage était tiré au sort.
- Histoire
Les représentations de la vigne
L’appellation des Vigneaux tient son nom de la culture de la vigne qui était, auparavant, présente sur les coteaux. La vigne est d’ailleurs représentée sur le blason de ville avec un cep de vigne mais également sur les maisons anciennes avec des treilles. Les maisons à pressoir rappellent aussi l’importance de la vigne.
- Petit patrimoine
Le cadran solaire
Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou des monuments. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite.
- Histoire
Le village des Vigneaux
Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation. - Histoire
Ancienne zone industrielle de L’Argentière-la-Bessée
Sur les deux murs de ces anciennes industries, vous pourrez découvrir l’histoire de L’Argentière-la-Bessée, marquée par son ère industrielle notamment par la présence d’une centrale hydroélectrique, créée entre 1907 et 1909, exploitant la force motrice des chutes d’eau de montagne. C’était la plus puissante centrale d’Europe à cette époque. De plus, d’autres industries étaient aussi présentes comme la Société du Quartz Fondu ou l’usine d’aluminium et permettaient de faire vivre un grand nombre d’ouvriers. - Eau
La Durance
La Durance est la plus importante rivière de Provence. Elle prend sa source sur la commune de Montgenèvre à 2 390 m d’altitude, pour rejoindre le Rhône, au sud d’Avignon. Cette rivière est « pluvio-nivale », c’est-à-dire que son débit dépend de l’apport naturel en eau dû à la fonte des neiges et aux pluies. Ainsi, elle représente un véritable terrain de jeux pour les kayakistes de l’Europe. - Eau
Le Fournel
Le Fournel prend sa source dans la vallée du Fournel, au cœur du Parc national des Écrins et se jette dans la Durance vers le stade d’eau vive. Il est connu pour être un canyon très ludique pour les hauts-alpins et le plus fréquenté du Haut Val Durance. Il est idéal pour une initiation à la verticalité notamment par la présence de plusieurs sauts, toboggans et rappels. Son accès est autorisé d’avril à octobre et est réglementé car il se situe en aval d’une prise d’eau EDF, ce qui présente un réel danger.
- Eau
Le stade d’eau vive
Dans le cadre de sa restructuration, après la fermeture du site industriel, la ville de L’Argentière-la-Bessée s’est orientée vers le tourisme sportif en mettant en avant les éléments naturels présents sur site, à savoir l’eau. Situé au départ du plus grand parcours navigable de la Durance, la commune a décidé d’être un véritable centre d’eau vive en réalisant ce stade en 1993 sur une longueur de 400 m. Ainsi, de par sa notoriété et sa situation, ce stade accueille, chaque année, plusieurs compétitions de renom aux niveaux national et international. - Faune
Le pouillot de Bonelli
D’avril à juin, un chant d’oiseau bien peu mélodieux, un trille court et sonore, retentit dans la forêt. C’est celui du Pouillot de Bonelli, revenu de migration. C’est un oiseau au plumage assez terne, vert olive avec le ventre blanc. Bien pratique pour se dissimuler dans les branches mais beaucoup moins pour se faire remarquer par une femelle. Une seule solution : chanter fort ! - Histoire
La conduite forcée
C'est à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle que l'hydroélectricité prend toute son ampleur à L'Argentière-la-Bessée. De l'eau dévalant des montagnes, il y en a ici pour produire de l'électricité, à l'heure où on ne sait pas encore la transporter, quitte à la détourner, en creusant nombre de galeries et de conduites forcées. La production d'aluminium peut commencer, de même qu'une activité de quartz fondu, pour fabriquer des verres spécialisés pour la chimie.
- Faune
L'Alexanor
Ce très beau papillon rare ressemble à s'y méprendre à deux autres papillons plus communs : le flambé et le machaon. Il vit sur les côteaux calcaires et chauds. Bien que protégé, il est menacé par la diminution de son habitat du fait notamment de l'urbanisation et par sa capture et son commerce (illégaux) pour les collectionneurs. - Architecture
L’Argentière-la-Bessée
L’Argentière-la-Bessée recèle un riche passé minier et industriel qui a marqué la culture et le paysage local.
Les mines d’argent, à l’origine du nom de la ville, ont été exploitées jusqu’au début du 20ème siècle. A partir de 1909, la commune connut une intense activité industrielle. La construction d’une centrale hydroélectrique alimentée par un réseau de conduites forcées sera en effet à l’origine de l’installation de l’usine d’aluminium de la « société électrométallurgique française », devenue ensuite l’usine Pechiney. L’usine fermera ses portes en 1985. - Histoire
La Gyronde
Jusqu'au 12ème siècle, la Vallouise se nommait Vallis Gerentonica et le cours d'eau la drainant, du glacier blanc à la Durance, Gérendoine. Puis la vallée a changé plusieurs fois de nom et les cartographes se succédant ont attribué des noms différents à la rivière après chaque confluent, ont nommé la Gérendoine la Gironde puis Gyronde.
- Faune
Truite
Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).
- Faune
Les bergeronnettes
Avec leurs longues queues qu'elles hochent constamment, les bergeronnettes se reconnaissent facilement. L'une est en noir et blanc, c'est la bergeronnette grise, l'autre au dos gris cendré et au ventre jaune, c'est la bergeronnette des ruisseaux, plus strictement liée à l'eau que sa cousine, comme son nom l'indique. Elles sont insectivores. On peut les observer couramment au bord de l’eau.
- Histoire
Le barry de la Batie
On peut voir, en rive droite de la Durance, les vestiges d'un grand mur. Improprement nommé mur des vaudois, cette ligne de fortification (un barri en occitan alpin) édifiée au 14ème siècle servait de barrière douanière et sanitaire entre le Briançonnais et l'Embrunais, dont faisait partie L'Argentière-la-Bessée. Elle barrait toute la vallée de la Durance. Ce qu'il en reste est classé Monument historique. - Faune
Les larves de phryganes
Les phryganes sont des insectes ressemblant un peu à de petits papillons de nuit. Leurs larves vivent dans l'eau. Sortes de chenilles avec 6 pattes et des crochets à l'arrière, elles tissent grâce à leur « salive » un fourreau de soie qu'elles recouvrent avec leurs pattes de devant et leur bouche d'éléments récoltés autour d'elles, ici de petits grains de sable. On peut les observer au bord de l'eau dans les endroits calmes. Attention, barrage en amont.
- Géologie et géographie
Les strates
La via s'élève sur la roche où l'on observe facilement des strates (des couches). Certaines résistent mieux à l'érosion et sont en relief. Ces states correspondent à différentes phases de dépôts marins où alternent des couches de natures diverses. - Faune
Le bulime zébré
S'il n'est pas aussi rapide qu'un zèbre, le bulime zebré, escargot dont la coquille est de forme conique, est bien rayé ! On trouve des coquilles en pagaille dans les pelouses sèches environnantes. Et oui, certains escargots vivent dans des milieux secs et le bulime zébré est l'un des plus commun. Il hiberne en s’enterrant dans le sol. - Flore
Les orpins
Sur les zones rocailleuses s'étalent de petites plantes « grasses » aux fleurs étoilées, blanches pour certaines espèces, jaunes pour d'autres. Leurs feuilles sont souvent cylindriques, pointues à l’extrémité ou non selon les espèces, et pleines d'eau : vivant sur des lieux secs, elles font ainsi des réserves pour les jours difficiles ! A leur hauteur, si près de la roche, ça chauffe en été ! - Faune
Le hibou petit duc
Dès fin avril, on peut entendre la nuit et même le jour ses tiou très doux. Il revient d'Afrique où il a passé l'hiver, car il est essentiellement insectivore : pour ce petit hibou, de gros insectes (grande sauterelle verte …) font de bons repas. Pour nicher, il s'installe dans un arbre creux ou même dans une cavité en bâtiment. Il affectionne les lieux chauds … et riches en insectes bien sûr ! - Géologie et géographie
Blocs erratiques
Sur le sentier du retour, de gros blocs arrondis intriguent. Quel géant les a amené ici ? Le géant en question est le glacier de la Durance, immense glacier façonnant la vallée de la Durance tout en s'écoulant vers le sud, à l'époque des grandes glaciations. Alimenté par de très nombreux glaciers, il était très épais et charriait toutes sortes de matériaux. A sa décrue, il déposa de nombreux dépôts dont ces gros blocs que l'on nomme erratiques.