L’Onde P2 : du Pont des Places au Pont de Gérendoine (Vallouise)
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L’Onde P2 : du Pont des Places au Pont de Gérendoine (Vallouise)
Vallouise-Pelvoux

L’Onde P2 : du Pont des Places au Pont de Gérendoine (Vallouise)

Classe : IV - Très difficile
Cotation : III - IV
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Description

Ce parcours de 2,5km est classé III sur sa globalité, avec quelques passages de rapide classés IV, notamment au départ du parcours, ce sont les passages les plus pentus.

Relativement isolé, le parcours est bordé par une végétation abondante des deux côtés, ainsi que par un sentier en rive droite. Une bonne signalétique indique clairement l’aide d’embarquement ainsi que l’aire de débarquement, ainsi que le danger de la centrale hydroélectrique de Vallouise. 

À partir du pont des Places, le torrent alterne entre les portions très étroites dans les rapides, et des portions plus larges et plus calmes. Il se resserre fortement au moment de passer sous le pont des Fontaines, avant de tourner un peu plus, jusqu’au pont de Gérendoine. 

Retour : En rive droite en amont du Pont de Gérondoine, débarquer sur les parties herbeuses et remonter sur le sentier. Le sentier mène en une minute au parking, qui permet de rejoindre la route pour se rendre au pont des Places.
  • Communes traversées : Vallouise-Pelvoux

Materiel

Équipements

- Combinaison obligatoire (eaux glaciaires, qui peuvent descendre sous les 4°C)

- Casque obligatoire

- Gilet de sauvetage obligatoire

- Les kayaks gonflables sont fortement déconseillés

Recommandations

Éléments importants : 

- La descente est obligatoire au pont de Gérendoine, le barrage en aval peut prendre jusqu’à 17m3/mn !


- Si le barrage de Pallon n’est pas rempli, le débit peut être très important en arrivant sur la fin du P2

- Attention aux risques de crue en cas d’orage

- Attention aux embâcles en début de saison, qui peuvent être liés à des chutes d’arbre 

- Canyon autorisé entre 8h30 et 17h00 par arrêté municipal 

- Penser à ramener vos déchets


Attention : Il est nécessaire d’avoir un niveau expérimenté afin de s’engager seul sur ces sites. Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo, le débit des cours d’eau ainsi que les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. 

En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels : https://www.paysdesecrins.com/decouvrir/activites-et-loisirs/eaux-vives-hautes-alpes-ete/kayak-hautes-alpes-ete

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 04 92 22 22 22 ou 112 

Lien du bulletin météo : https://www.paysdesecrins.com/infos-pratiques-hiver/offices-de-tourisme-du-pays-des-ecrins/meteos

Consulter les niveaux d’eau à l’Argentière : https://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=1125

Les 20 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Le torcol

    Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est  ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.  

  • Flore

    Le solidage géant

    Au bord du chemin, dans les endroits humides, pousse par plaques une plante élevée formant de grands panaches de toutes petites fleurs jaunes. Le solidage géant, encore nommé tête d’or, est une plante originaire d’Amérique du nord et introduite en Europe au XVIIIème siècle à des fins ornementales. Depuis, elle a colonisé une grande partie de l’Europe et peut dans certains lieux entrer en compétition avec la flore locale.

     

  • Flore

    Le merisier à grappe

    Là où le sol est suffisamment frais, un petit arbre aux feuilles ovales et pointues borde la piste. En mai, alors qu’il commence à feuiller, le merisier à grappe, cousin du merisier que l’on connaît d’ordinaire, donne de nombreuses grappes de fleurs blanches très odorantes. Ces dernières donnent ensuite de petites merises noires, en grappes lâches, guère comestibles. Il a été nommé putiet ou bois puant, non pas en raison de ses fleurs, bien sûr, mais de son écorce.
  • Faune

    Le gazé

    Quoi de mieux qu’un gros tas de fumier dont le liquide nutritif s’écoule sur la route ? Cette manne attire de très nombreux papillons se posant par dizaines sur la route, au péril de leur vie. C’est l’endroit (presque !) rêvé pour les admirer, tant ils sont occupés à siroter ce nectar. Parmi eux, on reconnaît aisément le gazé, papillon blanc aux nervures noires très apparentes. Ce papillon est commun aussi  peut-on l’observer couramment, même loin des tas de fumier !

     

  • Flore

    Le lis martagon

    Dans la forêt, on peut souvent admirer le lys martagon. Cette superbe plante a de grandes fleurs pendantes aux pétales recourbés, roses mouchetés de pourpre, laissant apparaître les étamines orangées. Ses feuilles sont allongées et verticillées. Elle pousse dans les prairies et bois frais et, bien que  commune ici, est rare dans bien des régions françaises. Sa cueillette est d’ailleurs interdite ou réglementée.  

  • Faune

    L'hélice des Alpes

    Sur le talus humide en bordure du ruisseau, caché dans les herbes, se trouve un escargot à la belle coquille mordorée et mouchetée de brun, ornée d'une bande spiralée sombre. Son corps est noir. L'hélice des Alpes n'est pas un escargot très commun et, comme son nom l'indique, il est inféodé aux Alpes. C'est une sous-espèce de l'Hélice des bois, qui est un escargot présent sur toute l'Europe.

  • Architecture

    Le Villard de Vallouise

    Situé dans la vallée de l’Onde, le hameau du Villard peut s’enorgueillir de ses belles maisons avec balcons en arcade du même type que celles de Vallouise. C’est un hameau coquet et très fleuri. Il bénéficie encore de quelques heures de soleil en hiver, ce qui n’est plus le cas un peu plus loin dans la vallée de l’Onde. Il est construit à l’abri des avalanches, redoutables dans cette vallée.   

  • Faune

    Le morio

    Un grand papillon sombre bordé de blanc crème et d’une bande de petites gouttes bleues, posé sur le chemin, s’envole à la venue du promeneur. Il s’agit du Morio, ou manteau royal (mais sa robe n’est pas bordée de fourrure d’hermine !). Il vit près des saules et des bouleaux. Il se délecte de la sève issue des plaies de ces arbres. C’est un des rares papillons à hiberner à l’état adulte.

  • Flore

    L’épilobe à feuilles étroites

    L’épilobe à feuilles étroites est une grande plante dressée aux feuilles allongées. Ses nombreuses fleurs rose pourpre sont disposées en épis lâches au sommet de la tige. Elle forme de grands massifs, ce qui est du plus bel effet lors de sa floraison. C’est une plante pionnière et elle affectionne les talus de piste et les sols qui ont été remués. À la fin de l’été, ses très nombreuses graines dotées d’un plumet s’envolent en masse dans la lumière déjà rasante…

  • Faune

    Le troglodyte mignon

    Un chant sonore, long et coulant, avec de nombreux trilles, émane de la forêt. Quel coffre ! Ce chant puissant est lancé par un tout petit oiseau au corps rondelet et muni d’une courte queue souvent relevée, le troglodyte mignon. Il vit dans les forêts fraîches ayant un sous bois fourni ou les buissons au bord de l’eau. Il construit un nid en boule, souvent contre un rocher ou un vieux mur, d’où son nom de troglodyte. 

  • Faune

    Le rougegorge

    On voit souvent le rougegorge près des mangeoires en hiver. Mais c’est avant tout un oiseau forestier, construisant son nid près du sol, dans une anfractuosité de rocher ou d'arbre. Son chant est un babil doux donnant dans les aigus. C’est un oiseau assez solitaire et territorial et il exhibe son plastron orange (rouge !) tout en chantant pour défendre son territoire.

  • Flore

    L’érable sycomore

    L’érable sycomore est un bel arbre aux feuilles à cinq lobes un peu pointus, ressemblant un peu à celles du platane. Il ne supporte pas la sécheresse : c’est ici l’arbre des forêts de feuillus un peu fraîches. Ses fruits jumelés, munis d’ailes, tombent en tournoyant : ce sont les « hélicoptères » qui amusent beaucoup les enfants. En automne, ses feuilles deviennent jaune d’or, pour notre plus grand plaisir. 

  • Petit patrimoine

    L’église Saint-Sébastien

    Classée Monument historique, cette église abrite deux fresques sur sa façade où l’on peut distinguer la Sainte-Vierge et Saint-Sébastien. L’église est également connue pour ses deux cadrans solaires qui datent de 1718 et qui ont été réalisés par Giovanni Francesco Zarbula.

  • Histoire

    Giovanni Francesco Zarbula

    De 1833 à 1870, Giovanni Francesco Zarbula a réalisé une quarantaine de cadrans dans les Hautes-Alpes. Ici, l’un des cadrans représente un coq, des grands vases de fleurs, des rideaux, des instruments du maçon. Sur l’autre cadran on retrouve des corbeilles laissant tomber des fleurs et un oiseau rare. Les deux cadrans possèdent une devise. 

  • Petit patrimoine

    Les cadrans solaires

    Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou des monuments. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite.

  • Faune

    Le cincle plongeur

    Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.
  • Faune

    Le grand mars changeant

    La vallée de l'Onde accueille des espèces peu communes, comme, en bordure de la rivière, le grand mars changeant. Le mâle de ce grand papillon a de magnifiques reflets allant du bleu au violet noir selon l'inclinaison de ses ailes, ce qui résulte de la diffraction de la lumière sur leurs écailles ; reflets changeants d'où son nom. Ses chenilles consomment des feuilles de saules, d'où sa proximité de l'eau. Tout s'explique (ou presque).
  • Faune

    Truite

    Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).

  • Flore

    L'aulne blanc

    L’aulne blanc est bien présent en bordure des rivières dans les vallées de montagne. L'’écorce de son tronc est lisse et grise. Ses feuilles sont vert foncé au dessus, blanchâtres en dessous, doublement dentées et pointues au bout. Les fleurs femelles donnent des sortes de petites « pommes de pin » nommés les strobiles. Son bois fraîchement coupé se teinte d’orange vif.

  • Faune

    La bergeronnette des ruisseaux

    Des quelques oiseaux nichant en bordure des torrents, on pourra reconnaître la bergeronnette des ruisseaux, passereau gracile au vol onduleux dont le dos est gris cendré et le ventre jaune. Posée, elle hoche constamment sa très longue queue. Elle se nourrit d’insectes et de larves aquatiques et de petits mollusques,qu’elle déniche au bord de l’eau. En montagne, elle effectue une migratrice partielle, déménageant vers l'aval à l'échelle régionale.