Le refuge du Pelvoux
Vallouise-Pelvoux

Le refuge du Pelvoux

Faune
Flore
Histoire et architecture
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Une montée en refuge pleine de charme sur un sentier très agréable qui mène en des hauts lieux de l'histoire de l'alpinisme.

Le 8 août 1848, Victor Puiseux est emmené par Pierre-Antoine Barnéoud, qui s'arrête en route. Après sa nuit passée « au rocher éboulé qui servait de cabane au berger de Provence », il grimpera seul jusqu'à la pointe Durand et réalisera ensuite la première ascension de la véritable cime du Pelvoux. 


Description

Du parking remonter la vallée du Sélé par le sentier qui suit la rive gauche du torrent de Celse Nière. Après une longue montée en faux plat, le sentier remonte des lacets raides jusqu'à la jonction avec le sentier du refuge du Sélé (1993 m).

  1. Prendre à droite le sentier du refuge du Pelvoux qui serpente au milieu des éboulis et de petites barres rocheuses, puis se poursuit en lacets dans des pentes d'herbe et de rochers peu inclinées. Le refuge est invisible jusqu'à l'arrivée mais l'approche est signalée par des cairns (tas de pierres).
  2. Emprunter le même itinéraire en sens inverse pour le retour. 
  • Départ : Ailefroide
  • Arrivée : Ailefroide
  • Communes traversées : Vallouise-Pelvoux

Profil altimétrique


Recommandations

Sentier parfois escarpé. Camping interdit après Ailefroide et bivouac autorisé à plus d’une heure de marche des limites du Parc national de 19h à 9h. Feu interdit.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Lieux de renseignement

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Gare SNCF à L'Argentière-la-Bessée et navette de L'Argentière à Ailefroide en saison estivale (pensez à réserver à l'avance sur https://zou.maregionsud.fr/).


Accès routiers et parkings

De la N94 à L'Argentière, prendre la direction de Vallouise, puis de Pelvoux. Rejoindre ensuite le hameau d'Ailefroide par la D994F.

Stationnement :

Parking d'Ailefroide en été

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Les 21 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Chevreuil

    Caché dans les bois de mélèzes, le chevreuil montre parfois sa fine tête à l’aube et au crépuscule. Pas toujours aisé de voir cet animal discret mais quelques traces peuvent trahir sa présence tels l’empreinte en forme de cœur de ses frêles sabots ou les troncs d’arbustes écorcés par le frottement des jeunes bois du brocard pour en ôter les derniers lambeaux de velours. Et parfois, c’est un aboiement sonore et guttural qui résonne dans le bois.

  • Faune

    Grimpereau des bois

    Le grimpereau des bois est un petit oiseau compact et agile. Son bec est long et recourbé, sa queue constituée de plumes raides. Ses longs doigts sont pourvus d'ongles acérés. Autant d'adaptations à l'exploration des écorces des mélèzes dans lesquelles il chasse insectes et autres araignées qui constituent son régime alimentaire tout au long de l'année.

  • Faune

    Pouillot de Bonelli

    Ce petit passereau commun est rarement vu mais souvent entendu. Il est l'interprète d'un chant de quelques secondes, d'une dizaine de notes répétitives, qui devient rapidement identifiable, voire obsédant. Le mâle chante presque toute la journée d'avril à juin, puis seulement le matin en juillet. L'orage s'éloigne et les arbres s'égouttent, qu'il recommence déjà à chanter. Fin août, mâles et femelles partent pour les savanes arborées africaines, suivis par les jeunes de l'année.

  • Faune

    Cincle plongeur

    Trapu, queue courte, bec effilé, le cincle plongeur est souvent perché au milieu du torrent, sur un bloc au ras de l'eau. Reconnaissable à sa tache blanche du menton à la poitrine et au reste de son plumage entre roux et gris ardoise, cet oiseau plonge dans les eaux glacées à la recherche de larves aquatiques qui constituent l'essentiel de son menu.

  • Flore

    Rhododendron

    Le rhododendron, arbrisseau aux fleurs d'un rose carmin très vif, est souvent escorté de myrtilles, d'aulnes verts et autres petits saules. Il est caractéristique de la zone de combat. Situé entre la limite de la forêt et les derniers arbres, cet espace de transition est particulièrement prisé par le tétras lyre pour nicher et se nourrir en toute sérénité.

  • Faune

    Epéorus

    Ce bel insecte vole au ras de l'eau pour pondre des œufs qui se transformeront en larves aquatiques. Ces dernières vivront jusqu'à deux ans dans le ruisseau avant de se métamorphoser en un insecte parfait, l'imago qui, incapable de se nourrir, ne vivra que quelques jours mais assurera sa descendance.

  • Faune

    Petite tortue

    Cet animal, qui n'a rien d'un reptile « carapacé », arbore des atours plutôt flamboyants. Le dessus de ses ailes orange vif, incrustées d'ébène et ourlées de lunules bleues cernées de noir, compose sa parure. Précoce, la petite tortue est le premier papillon à fréquenter les fleurs à peine sorties de la neige sur les versants les mieux exposés des montagnes.

  • Flore

    Vératre blanc

    Le vératre blanc est un végétal qui semble entièrement vert, mais on distingue ses fleurs d'un blanc verdâtre dès que l'on s'en approche. Ses grandes et larges feuilles alternées le long de la tige permettent de le différencier de la gentiane dont les feuilles sont opposées. Il est impératif pour les amateurs d'apéritifs « maison » de faire la différence car si les racines de la gentiane servent à faire un breuvage apprécié des montagnards, celles du vératre sont toxiques.

  • Flore

    Mélézin

    C'est une forêt accueillante qui change de parure selon les saisons : d'un doux vert au printemps au roux d'or en automne, elle est gracile et dépouillée lorsque la neige recouvre la vallée. Toujours lumineux, le mélézin accueille troupeaux et randonneurs, tamise pour eux la lumière et encourage herbage et riche floraison.

  • Faune

    Apollon

    L'apollon est un grand papillon protégé, d'une blancheur translucide parsemée de taches noires avec quatre ocelles d'un rouge lumineux. Il a besoin de la chaleur du soleil pour voler. Qu'un nuage passe et il se pose sur un chardon ou quelque centaurée dont il appréciera le nectar. Fermeture des milieux et hivers anormalement chauds ont entraîné sa disparition de certaines régions françaises. A défaut, il semble élire domicile dans les éboulis rebelles à tout boisement dense.

  • Flore

    Polystic en forme de lance

    Cette fougère élancée, raide et coriace, affectionne particulièrement les éboulis grossiers où elle prend pied dans les anfractuosités fraîches que les blocs et rochers entremêlés lui ménagent. Au Moyen Âge, elle était considérée comme une plante particulièrement bienfaisante pour l'homme. Capable de guérir toutes les affections, elle était également nantie d'un véritable caractère divin : là où elle pousse, la foudre et le tonnerre ne peuvent frapper, et le Diable lui-même est mis en déroute.

  • Flore

    Gentiane ponctuée

    La gentiane ponctuée, tout comme sa grande sœur la gentiane jaune, se reconnaît à son port altier et à ses fleurs jaunes. Ces dernières présentent toutefois la différence d'être tachetées de marron et situées à l'aisselle des feuilles. Poussant par petits groupes, cette gentiane s'étend des Alpes aux Carpates et colonise les éboulis en compagnie de toutes les espèces amatrices de pierres et d'espace.

  • Faune

    Merle à plastron

    Il s'identifie facilement car, s'il endosse le plumage du merle noir, il s'en distingue par sa grosse bavette blanche sur la poitrine et des liserés clairs sur les plumes des ailes et du ventre. Ce merle de montagne, farouche, au vol rapide, habite les lisières des forêts de mélèzes, de pins sylvestres, d'épicéas et de pins cembros, de 1000 à 2500 m d'altitude.

  • Histoire

    L'abri Puiseux et le refuge de Provence

    A 2229 m d'altitude, une cavité naturelle, située sous un grand bloc rocheux, à environ 1 h 30 d'Ailefroide, est aménagée en 1875 par le Club Alpin Français. Ce dernier édifie deux ans plus tard sur le plateau du Clot de l'Homme (2700 m) le refuge de Provence, ainsi appelé en raison des troupeaux de la Crau qui pâturaient à l'époque sur ces hauteurs. Situé plus haut sur l'itinéraire du Pelvoux, il est beaucoup plus intéressant pour les alpinistes que l'abri Puiseux. Cependant, il ne sera pas épargné par les intempéries.

  • Flore

    Eboulis

    Pour le botaniste, les éboulis sont une mosaïque de milieux bien contrastés et finement enchevêtrés. Des plantes issues des milieux environnants se partagent ce territoire, profitant des moindres îlots d'humus. On distingue les éboulis grossiers, définis par leur stabilité, des éboulis fins qui sont mouvants en raison des éléments les plus petits (graviers, sables, limons).

  • Faune

    Chamois

    Animal emblématique des Alpes, le chamois est en fait partout chez lui dans la montagne et notamment dans le vallon de Celse Nière. Il y est protégé depuis longtemps et ce, bien avant la création du Parc national des Écrins. Porteur de cornes noires et croches, ce proche cousin des lointaines antilopes est doté d'un odorat et d'une ouïe bien développés qui rendent son approche difficile. Chèvres et chevreaux aiment à se regrouper en hardes tandis que les boucs restent isolés jusqu'à la saison du rut qui a lieu en octobre-novembre.

  • Flore

    Orpin des infidèles

    Il est des plantes qui se traînent à vos pieds et d'autres qui s'élèvent vers les cieux. L'orpin des infidèles fait partie des premières. Ses feuilles épaisses forment de petites rosettes éparses entre les blocs de rochers du grand éboulis sur lequel serpente le sentier. Ses nombreuses petites fleurs d'un rouge vineux sont rassemblées au sommet de la tige.

  • Faune

    Miramelle des frimas

    La miramelle des frimas fait partie des criquets les plus représentatifs de l'entomofaune alpine de haute altitude. C'est une espèce orophile dont l'habitat se situe de l'étage alpin jusqu'à la limite des névés. Sa couleur plus ou moins bariolée est très variable, mais son corps est toujours recouvert de poils, conditions météo obligent ! L'intérieur de ses pattes est rouge, ses élytres sont distinctement effilés à l'arrière.

  • Histoire

    Les géographes, pionniers de l’alpinisme

    Le 30 juillet 1828, le capitaine Adrien Durand accompagné de deux chasseurs de chamois, Jacques-Etienne Mathéoud et Alexis Liothard, est le premier à gravir le Pelvoux. Il ne cherche pas à tirer gloire de ce qui est tout de même une première et un exploit : le capitaine Durand est en « mission » pour la science et l'armée. En août, il remontera pour construire un signal en vue d'un projet de réseau trigonométrique. Au début du 20e siècle, Paul Helbronner, alpiniste géodésien auteur de la « Description détaillée des Alpes françaises », parcourra aussi ces territoires d'altitude pour des besoins de triangulation.

  • Refuge

    Le Lemercier en bois et le refuge du Pelvoux

    En 1891, 4 tonnes de bois sont acheminées par le train jusqu'à L'Argentière avant d'être transportées par voiture puis à dos de mulets jusqu'à l'ancien abri Puiseux. Les matériaux sont alors tirés par des hommes sur des traîneaux jusqu'à l'emplacement prévu. Utilisé durant 70 ans, ce refuge servira de débarras aux différents gardiens et comme logement pour leurs aides après 1962. En effet, durant l'été précédent, 145 tonnes de matériaux ont cette fois été héliportées et ont permis la construction du refuge de Pelvoux. Il est inauguré le 15 juillet 1962 en présence de Maurice Herzog, alors haut-commissaire à la Jeunesse et aux Sports.

  • Sommet

    Pelvoux

    Pelvoux concentre la quasi-totalité des plus hauts sommets des Ecrins (hormis la Meije) : le Pelvoux, l’Ailefroide, le Pic Sans Nom et bien sûr le Dôme et la Barre des Ecrins ! Cette situation lui a conféré, depuis fort longtemps, la réputation de destination majeure pour la pratique de l’alpinisme. Depuis, Pelvoux a conforté ce positionnement touristique avec la création de la station de ski (1982), l’équipement de la via ferrata, la pratique des sports d’eaux vives, un important réseau de sentiers.


Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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