Parcours trail n°15 - Le super noir du Pays des Écrins


Panoramas à couper le souffle, passages à proximité de sommets emblématiques, lacs d’altitude, prairies alpines, forêts de mélèzes… Parcourez plus d’une centaine de kilomètres à travers le Pays des Écrins pour découvrir la diversité de ce territoire tant en matière de paysages, que de faune et de flore !

L’érable champêtre

Le criquet ensanglanté
Dans les zones humides bordant les ruisseaux vit le criquet ensanglanté. Il porte ce nom car la femelle porte des taches rouge pourpre tranchant avec sa couleur générale verte. Ses oeufs sont sensibles à la sécheresse, aussi ne pond-elle que dans des sols humides. Pour courtiser la femelle, le mâle ne stridule pas mais émet des “clic”... “clic”... qu'il produit en détendant d'un seul coup sa jambe postérieure.

La marmotte
L’emblématique marmotte émet un sifflement aigu et puissant dans les alpages, elle prévient ses comparses qu’un danger approche : l’aigle royal rôde ! Ce rongeur de taille moyenne se plaît à vivre dans les pelouses alpines en famille. Ronger, creuser, faire la sieste au soleil et faire des roulades sont leurs passes temps favoris. L’hiver, la marmotte se réfugie dans son terrier où elle hiberne, elle n’est visible que d’avril à octobre. Elle délimite son territoire en frottant ses joues sur les rochers ou en déposant ses crottes.

La bérardie laineuse
La bérardie laineuse est une plante haute de 10 cm environ dont la tige est courte voire quasi-inexistante. Cette astéracée vivace se rencontre dans des éboulis calcaires et schisteux. Elle possède des feuilles nervées, ovales et cotonneuses qui sont recouvertes d’un réseau de poils doux. En son coeur se dresse un capitule de 4 à 7 cm aux fleurs jaune pâle.

Le monticole de roche

La Cabane de Chouvet
Ce versant a été au fil des siècles fortement pâturé et a été complètement déboisé en raison des besoins en bois. Pour éviter l’érosion, il a fallu replanter des milliers d'arbres : mélèzes, pins sylvestres et pins noirs. La cabane a été édifiée en 1935 pour abriter les ouvriers travaillant au service des Eaux et Forêts. C'est maintenant devenu une Forêt Domaniale.

Le prunier de Briançon
Non loin de la cabane de Chouvet, poussent de petits arbres couverts de fleurs blanches au printemps. Il s'agit du prunier de Briançon. Il donne plus tard des prunes dorées à saveur acerbe, portées par un pédoncule très court. Espèce endémique du sud-ouest des Alpes, il a été favorisé par l'homme car l'amande de son noyau donnait une huile très fine, nommée « huile de marmotte ».

Les Choulières

Ailefroide
Entre mélèzes et parois de granite, au pied du Mont Pelvoux se trouve Ailefroide, autrefois un hameau d’alpages. Il s’agit du dernier hameau de la vallée situé à la confluence des vallons de Saint-Pierre et de Celse Nière. “Ailefroide” signifierait “Alpe froide”, le soleil étant peu présent l’hiver. C’est le départ de nombreux sentiers et le paradis des grimpeurs. Ailefroide est un lieu mythique pour les alpinistes, une stèle rappelle la conquête du Pelvoux en 1828.

Le chamois
Animal emblématique de la montagne, le chamois est en fait plutôt un animal de forêt. À l’aise dans les pentes et les rochers, il est doté d’adaptations remarquables telles qu’un cœur très volumineux et un sang très riche en globules rouges, lui permettant de gravir plusieurs centaines de mètres de dénivelé en quelques minutes (400 m à l’heure pour un randonneur moyen !). En hiver, leur pelage est plus sombre, faisant office de « capteur solaire ».

Ailefroide
Hameau isolé en hiver du fait de la fermeture de la route à cause de la neige, Ailefroide reprend vie au printemps et peut accueillir plus de 1000 résidents en été. Ancien hameau d’alpage, Ailefroide est devenu, au XXème siècle, un camp de base majeur pour les alpinistes partant à l’assaut des sommets
mythiques environnants. Depuis les années 1980, la notoriété internationale du hameau s’est accrue avec le développement de la pratique de l’escalade en grandes voies sur les parois granitiques alentours.

L'aigle royal
Un couple d’aigles vit dans la vallée d’Ailefroide. Chaque couple a un territoire de chasse très grand, aussi ne pourrait-il y en avoir plus dans un vallon comme celui-ci. Ce couple a construit plusieurs aires dans les parois autour d’Ailefroide : une seule est occupée par année, après quelques réaménagements. Les aires sont situées dans le bas des territoires de chasse afin que les aigles puissent ramener sans trop de problème à l’aiglon des proies lourdes.

L'érable champêtre

La barbe de bouc

Le tilleul

Le cincle plongeur

L’échinops à tête ronde
Au bord du sentier, pousse une grande plante aux feuilles assez larges et peu épineuses, aux inflorescences toute rondes, blanchâtres ou bleu très pâle : c’est l’échinops à tête ronde, plante peu commune. C’est la cousine de l’échinops ritro, que l’on voit partout dans les lieux secs. Celle-ci a des inflorescences bleutées, des feuilles piquantes et est plus petite.

La conduite forcée
Cette conduite forcée achemine l’eau jusqu’à l’usine hydroélectrique des Claux, située juste en contrebas, qui exploite l’eau du massif des Écrins. La centrale a été inaugurée en 1932. L’électricité produite servait surtout à l’époque à produire de l’électricité pour l’usine d’aluminium située à l’Argentière-La Bessée.

L’usine des Claux
L’usine des Claux, a été construite de 1929 à 1935 pour initialement fournir en électricité l’usine d’aluminium de l’Argentière la Bessée. L’architecture remarquable de l’usine s’inspire du principe architectural de nombreux édifices religieux : long bâtiment principal avec de nombreuses
ouvertures en forme d’arcades (neff), deux extensions perpendiculaires plus petites (transept) sans oublier le lanterneau qui rappelle le clocher. L’usine abrite aujourd’hui, outre les installations toujours en activité, un espace muséographique dédié à l’histoire de l’usine et l’aventure
hydroélectrique du territoire.

L’alimentation en eau de la centrale des Claux
L’usine hydroélectrique des Claux est alimentée par plusieurs torrents : le Saint-Pierre (glacier blanc et glacier noir), le Celse Niere (Sélé) et l’Eychauda (Chambran). La prise d’eau située Ailefroide (1600 m3 de retenue) permet de collecter les eaux glaciaires des Torrent de Saint-Pierre et de Celse Niere. A l’origine la centrale produisait une partie de l’électricité nécessaire au fonctionnement de l’usine d’aluminium de l’Argentière et du sanatorium du Bois de l’Ours à Briançon. Aujourd’hui la centrale est toujours en activité.

Érosion

Le torrent d'ailefroide

La prairie fraîche

L'aulne blanc

Le Gyr

La station de ski de Pelvoux-Vallouise

Travaux de restauration
Du fait de divers travaux effectués au 20ème siècle, l'ancien lit en tresses du Gyr avait disparu au profit d'un lit très étroit et contraint. Cela a eu pour résultat un creusement important déstabilisant les berges, menaçant les réseaux et les infrastructures touristiques ainsi qu''un un appauvrissement important des milieux écologiques associés.. En 2018, certains travaux d'élargissement ont été menés pour permettre de limiter les dégâts de crues et d’érosion et restaurer les milieux aquatiques

Le cincle plongeur

La calamagrostide argentée

La forêt de pins et de chênes
Le sentier parcourt maintenant une alternance de zones dénudées et de forêt. Cette forêt est composée de pin sylvestre, reconnaissable à son tronc orangé, surtout dans la partie supérieure, de chêne pubescent, dont les jeunes rameaux et le dessous des feuilles est couvert d'un fin duvet, et de mélèze. Les deux premiers supportent bien la sécheresse (le sol est ici calcaire) mais aussi le froid et sont typiques de l'étage montagnard de cette partie des Alpes.

Eglise Saint-Étienne de Vallouise
Classée et protégée au titre des monuments historiques depuis le 22 octobre 1913, l'église dédié à Saint Etienne fait partie des plus beaux sites religieux des Hautes-Alpes. Elle est typique des églises briançonaises de style roman, construites dans la seconde moitié du XVe siècle. Sa date précise de construction reste cependant encore indéterminée aujourd'hui.

La forêt au bord de l'eau
Ce petit bois est un résidu de la forêt naturelle poussant au bord de l'eau, nommée ripisylve. Cette forêt se réduisant partout car détruite par l'urbanisation, est composée d'aulnes, de saules, de frênes, auxquels s'ajoutent peupliers, bouleaux, trembles… C’est pourtant une zone essentielle pour la fixation des berges et l’épuration des eaux et, offrant des habitats naturels spécifiques, joue un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité.

Le massif du Montbrison
Le sentier offre une belle vue d'ensemble sur le massif calcaire du Montbrison, qui surplombe les hameaux de Pelvoux, avec la Cime de la Condamine, la Tête des Lauzières, le pic de Montbrison et la tête d'Amont.

La lavande à feuilles étroites
Le sentier traverse quelques éboulis de calcaire. L'ambiance est sèche. La lavande à feuilles étroites s'installe dans les zones ensoleillées, rappelant que le pays des Écrins se situe dans les Alpes du Sud ! Cette plante, à ne pas confondre avec le lavandin, pousse en effet naturellement dans les pentes rocailleuses des montagnes du Midi.

Vallouise
L’histoire de Vallouise est à l’histoire des Vaudois. Cette congrégation religieuse née à Lyon militait pour le dépouillement, la simplicité. Considérée comme un mouvement de contestation, elle a fait l’objet, à partir du XIIIème siècle, de nombreuses persécutions. Les vaudois ont alors dû fuir. De nombreuses familles se sont réfugiées en Vallouise où les massacres et persécutions se poursuivirent. Le roi Louis XI mit temporairement fin à ces exactions. En 1486, en son honneur, la commune de Vallis Puta fût renommée Vallis Loysia.

L'église de Vallouise
L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.

Le petit rhinolophe
Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.

Vallouise
Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.

Le cincle plongeur

Le Semi-Apollon
Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.

Le sentier du Facteur
Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise.

Le col de la Pousterle

La libellule à quatre taches
Autour du lac circulent des libellules. L'une d'entre elles est assez facilement identifiable : la libellule à quatre taches. Elle se nomme ainsi car une tache est présente sur chacune de ses quatre ailes. La femelle pond ses oeufs sur la végétation flottante et les larves sont aquatiques. Elle se nourrit principalement de moustiques et de moucherons qu’elle capture dans les airs. C’est également dans les airs que le mâle et la femme s'accouplent… Une véritable acrobate !

Le rougequeue à front blanc
Le rougequeue à front blanc, cousin du rougequeue noir, s’en distingue par… son front blanc, ainsi que par son poitrail orange. Du moins chez le mâle, la femelle de l’un comme de l’autre étant plus terne et brunâtre, mais avec une queue orangée également. Il revient d’Afrique début avril et trouve dans les alentours une cavité dans un arbre ou dans un vieux mur pour nicher.

Félix Neff
Félix Neff est un pasteur protestant suisse. Il est à l'origine du Réveil protestant de la vallée de Freissinières au XVIIème siècle. Il a créé également la première “École normale” d’Instituteurs de France en 1826, à Dormillouse. Il est aussi à l’initiative de nouveaux procédés d’irrigation et de construction des habitats, des aménagements qui améliorent la vie quotidienne des Freissinièrois.

L’église Sainte Marie-Madeleine
L’église Sainte Marie-Madeleine a été construite au XVIIème siècle. Il s’agirait d’un ancien temple protestant qui n’aurait pas été détruit en 1684 alors que Louis XIV menait une politique anti-protestante. Le temple aurait alors subi des transformations pour être réaménagé en église.

Freissinières
Freissinières vient de freisse nière qui signifiait : frêne noir. Cette commune s’étalant jusqu’au col des Terres blanches ainsi que celui de Freissinières, donnant tous les deux sur le Champsaur, est constituée de treize hameaux, mais aucun ne se nomme Freissinières ! Des fouilles archéologiques menées depuis 20 ans démontrent que des sites d’altitude (Faravel…) ont été occupés de manière saisonnière dès le retrait des glaciers il y a 12 000 ans (Paléolithique supérieur) et que cette occupation s’est poursuivie plus tard.

L’épine vinette
L’épine vinette est un buisson aux longues épines groupées par trois et aux feuilles ovales et dentées. Il donne au printemps des grappes de petites fleurs jaunes, lesquelles deviendront plus tard des baies rouges, ovales et allongées. Ces fruits aigrelets sont comestibles et peuvent être transformés en gelées… si on a la patience de les ramasser ! Cet arbuste pousse un peu partout.

La plaine de Freissinières

La vallée de Freissinières
La vallée correspond à une zone de surcreusement lors des glaciations : le glacier freiné par le verrou de roche dure de Pallon, a creusé une dépression. Au retrait des glaciers, un lac est resté coincé derrière ce verrou, peu à peu comblé par des alluvions. Du point de vue historique, le pasteur protestant Félix Neff a “réveillé” la vallée en 1826 en faisant construire une “École normale” d’Instituteurs”, en développant des procédés d’irrigation, en enseignant de nouveaux modes de cultures…
Description
Ce parcours de trail permet de réaliser un tour complet du Pays des Écrins à travers les différentes vallées qui composent le territoire !
- La première étape traverse la vallée de la Durance pour monter en direction du Montbrison afin de basculer sur la vallée de Vallouise. Le parcours se poursuit en passant par le col de Vallouise et jusqu’à Ailefroide tout en profitant d’une vue imprenable sur le Pelvoux. La traversée d’Ailefroide permet de découvrir cet ancien hameau d’alpage qui a conservé tout son charme, entouré de hautes murailles de granite. Cette étape se termine en longeant le Gyr pour atteindre Vallouise.
- L’étape suivante débute à Vallouise pour rejoindre Puy Saint Vincent. Après le passage entre les mélèzes au Col de la Pousterle, il faut traverser deux nouvelles vallées sauvages, celle du Fournel puis la vallée de Freissinières. Après le passage sous les falaises de la Tête de Gaulent, l’itinéraire chemine jusqu’à Champcella, joli carrefour entre la vallée de Freissinières et celle de la Durance.
- Après les passages à la Chapelle de Rame et à La Roche-de-Rame, cette dernière étape “boucle la boucle” de la plus belle des façons en montant jusqu’au lac de l’Ascension puis il faut regagner Saint-Martin-de-Queyrières pour achever ce parcours de plus de 100 km.
Profil altimétrique
Recommandations
Il est possible de réaliser ce parcours en plusieurs étapes, sous forme d’itinérance.
La trace GPS démarre à Saint-Martin-de-Queyrières, mais le parcours peut être débuté de n’importe quelle base d’accueil de la station du Pays des Écrins.
La route N94 est dangereuse et fréquentée, prudence en la traversant.
Avant de partir en trail, il est impératif de consulter les périodes d’ouverture du parcours sur le site : https://www.onpiste.com/explorer/destinations/le-pays-des-ecrins-40
Partagez vos photos sur les réseaux sociaux avec #stationdetrailecrins
Se renseigner sur les conditions météorologiques avant de partir randonner
Coordonnées des secours : Secours Montagne : 04 92 22 22 22 ou 112
Respecter le travail des agriculteurs, exploitants et propriétaires
Refermer toutes les clôtures
Rapporter tous ses déchets
Ne pas couper l’itinéraire à travers les prairies
Les parcours trail se prêtent également à la marche
Lieux de renseignement
Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée
23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée
https://www.paysdesecrins.com/
contact@paysdesecrins.com
+33(0)4 92 23 03 11
Maison du Parc de Vallouise
, 05290 Vallouise
http://www.ecrins-parcnational.fr/
vallouise@ecrins-parcnational.fr
04 92 23 58 08
Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Transport
Transports en commun >> www.pacamobilite.fr
Pensez au covoiturage >> www.blablacar.fr
Pour plus de renseignements, s'adresser au Bureau d'Information Touristique le plus proche du départ de la randonnée.
Accès routiers et parkings
À 10 km de L’Argentière-La Bessée, prendre la N94.
Stationnement :
Source

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