Traversée du Pays des Ecrins en VTT en 2 jours
Briançon

Traversée du Pays des Ecrins en VTT en 2 jours

Point de vue
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Une traversée du Pays des Ecrins du Nord au Sud, sur le tracé de l'emblématique Grande Traversée des Hautes-Alpes
Tracé de gare en gare pour une expérience respectueuse de l'environnement, cet itinéraire majesteux suit la Durance le long des superbes vallées du Pays des Ecrins. Des cols et des sentiers en balcons sont au menu d'un parcours riche en paysages et sensations.

Description

Au départ de la Gare de Briançon, qui est possible de rejoindre en train avec son vélo en wagon depuis l'Argentière-la Bessée (se renseigner en gare), l'itinéraire rejoint rapidement le balisage de la Grande Traversée des Hautes-Alpes (GTHA) et du Grand Tour des Ecrins (GTE), qu'il suit quasiment jusqu'à la fin du tracé.
  1. Après la gare de Briançon, la trace de la GTHA/GTE se retrouve sur la D35, après avoir traversé la N94
  2. La première étape se termine dans le village des Vigneaux, après la descente depuis le hameau de Bouchier
  3. Après une excursion dans le vallon du Fournel, le trajet grimpe au col des Lauzes, point de vue majeur sur la Tête de Gaulent
  4. Arrivé au village de Freissinières, remonter vers la Cabane du Parc en rive droite de la Biaysse, puis bifurquer vers Champcella
  5. Le sentier quitte la GTHA/GTE au-dessus de Champcella qu'il faut rejoindre. Passer non loin du gouffre de Gourfouran, puis la Roche-de-Rame et enfin l'Argentière-la-Bessée
  • Départ : Gare de Briançon
  • Arrivée : Gare de l'Argentière
  • Communes traversées : Briançon, Puy-Saint-Pierre, Puy-Saint-André, Saint-Martin-de-Queyrières, Les Vigneaux, L'Argentière-la-Bessée, Freissinières et Champcella

Profil altimétrique


Recommandations

Se renseigner sur les conditions météorologiques avant de partir randonner

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112 

Respecter le travail des agriculteurs, exploitants et propriétaires

Refermer toutes les clôtures

Rapporter tous ses déchets

Ne pas couper l’itinéraire à travers les prairies


Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée

23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 03 11

Bureau d'Information Touristique de Vallouise

Place de l'Eglise, 05340 Vallouise

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 36 12

Transport

Transports en commun >> https://services-zou.maregionsud.fr/fr/

Pensez au covoiturage >> www.blablacar.fr

Pour plus de renseignements, s'adresser au Bureau d'Information Touristique le plus proche du départ de la randonnée.

Accès routiers et parkings

Accès en train à la Gare de Briançon, ou en voiture depuis Grenoble par la D1091 ou Gap par la N94

Stationnement :

Gare de Briançon

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

RNR Partias

La réserve naturelle régionale des Partias est gérée par la LPO PACA et la commune de Puy Saint André. Il s'agit d'un espace protégé et règlementé : chien en laisse, ceuillette interdite, rester sur les sentiers balisés, escalade interdite sauf voie de Meurseult pilami, etc.
Domaines d'activités concernés :
Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
Contact :

LPO PACA antenne de Briançon
0492219417
hautes-alpes@lpo.fr

Faucon pèlerin

Un site de nidification est actuellement utilisés par un couple de faucons pélerins dans une falaise équipée pour l'escalade, un secteur est à éviter jusqu'au 15 juin :

Au site dit du Ponteil, le niche dans la partie haute de la falaise, au-dessus de la vire, entre les voies "le grand dièdre" et "rôle en dalles".
Pour préserver leur tranquillité, il est donc préférable d'éviter la partie supérieure de ces voies.
La partie inférieure, jusqu'à la vire, ainsi que les autres voies de la falaise peuvent être grimpées en étant discret. Pour la descente, afin de limiter la fréquentation dans ce secteur à gauche de la falaise, il est proposé de prendre les rappels du "nid d'aigle", de "la fuite enchantée" ou bien le câble à droite de la falaise.

http://www.ecrins-parcnational.fr/actualite/amis-grimpeurs-attention-aux-pelerins-voies?fbclid=IwAR2Z8hX_38vpdW3mS499aRnY08jarhfm-5-eNV8K29k3WB3q3Ik2US_Alec

Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 2010m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1850m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1900m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1525m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Tétras lyre - hiver

Deux secteurs de zone d'hivernage du Tétras lyre sont identifiés sur leur partie amont par des cordes et fanions dans le secteur du Jeu de Paume / sous la Croix d'Aquila. La montée se fait par le col de la Trancoulette, puis en contournant le rocher jaune, et la descente ces zones sont évitées en rejoignant les couloirs. Zones mises en place en 2013 par la LPO, gestionnaire de la Réserve Naturelle Régionale Partias, en concertation avec les skieurs locaux + CAF de Briançon, Compagnie des guides Oisan-Ecrins, etc.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
LPO Paca antenne des Hautes-Alpes
0492219417
hautes-alpes@lpo.fr
http://paca.lpo.fr/partias

Les 39 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Le peuplier noir

    De la ripisylve, forêt naturelle vivant au bord de l'eau, il ne reste presque plus rien. On peut remarquer quelques peupliers noirs ... qui ne sont pas noirs du tout, à l'écorce très crevassée et aux feuilles triangulaires et luisantes. A la fin de l'été, les fruits laissent échapper quantité de graines munies de longs poils cotonneux favorisant leur dispersion par le vent. Ça marche tellement bien qu'on dirait qu'il neige !
  • Faune

    La bergeronnette grise

    Le départ du parcours s'effectue en milieu urbanisé. Cela n'empêche pas la bergeronnette grise d'être présente, car elle s'est habituée à l'homme. Oiseau élégant à la longue queue qu'elle hoche fréquemment, elle est habillé de gris, de noir et de blanc. Si les berges des rivières sont son milieu d'origine, on peut maintenant l'observer dans les prairies, les champs et les jardins. Elle niche dans des anfractuosités de rochers. Elle est migratrice.
  • Flore

    La calamagrostide argentée

    Cette graminée (on dit maintenant poacée) forme de grosses touffes sur les terrains pierreux, secs et ensoleillés. Elle pousse ici en abondance sur le talus de la piste forestière, profitant de l'ensoleillement apporté par la trouée dans la forêt. Ses inflorescences aux reflets dorés argentés sont composées de fleurons munis de longues arêtes et sont très vaporeuses. À la fin de l’été, quand elle est mûre, elle forme de gros bouquets chatoyants dans la lumière du soir. 

  • Histoire

    Le hameau de Bouchier

    Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession. 

  • Flore

    Le chêne pubescent

    Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 

  • Faune

    Les aigles de la Tête d'Aval

    On peut observer des aigles planant autour de la Tête d’Aval, qui bénéficient, aux heures chaudes de la journée, de l’air s’élevant au-dessus des falaises calcaires. Ayant ainsi pris de l’altitude, ils peuvent aller rejoindre leur territoire de chasse sans donner un coup d’aile.
  • Faune

    La grive draine

    Elle est présente toute l'année, profitant en hiver des nombreuses baies du gui poussant sur les pins. En été, ce sera plutôt insectes, escargots ou vers pour le repas. En hiver, elle se déplace souvent en petites troupes pleines de cris d'alarme : trrrrrrrrr, trrrrrrrr. Dès le mois de mars cependant, les mâles lancent leur chant flûté ressemblant un peu à celui du merle.
  • Faune

    L'ascalaphe soufré

    Un drôle d’insecte mi-papillon mi-libellule, aux grandes antennes noires, aux ailes transparentes teintées de jaune ou de blanc et aux nervures bien marquées, vole sur la prairie aux heures chaudes de la journée. C’est l’ascalaphe soufré. Les ascalaphes font partie de la famille des névroptères et sont cousins des fourmilions et des chrysopes. Ce sont des prédateurs de petits insectes, surtout des mouches. 
  • Faune

    Les aigles de la Tête d'Aval

    On peut observer des aigles planant autour de la Tête d’Aval, qui bénéficient, aux heures chaudes de la journée, de l’air s’élevant au-dessus des falaises calcaires. Ayant ainsi pris de l’altitude, ils peuvent aller rejoindre leur territoire de chasse sans donner un coup d’aile. 

  • Petit patrimoine

    Le four banal

    Le Seigneur faisait construire un four banal dont il assurait l’entretien. Les habitants pouvaient utiliser ce four en contrepartie d’une taxe. Les familles préparaient leur propre pâte dans le pétrin familial et chacune d’elles venait faire cuire le pain dans le four. L'ordre de passage était tiré au sort. 

  • Histoire

    Le village des Vigneaux

    Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.

  • Faune

    Truite

    Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).

  • Géologie et géographie

    Les strates

    La via s'élève sur la roche où l'on observe facilement des strates (des couches). Certaines résistent mieux à l'érosion et sont en relief. Ces states correspondent à différentes phases de dépôts marins où alternent des couches de natures diverses.
  • Faune

    Le bulime zébré

    S'il n'est pas aussi rapide qu'un zèbre, le bulime zebré, escargot dont la coquille est de forme conique, est bien rayé ! On trouve des coquilles en pagaille dans les pelouses sèches environnantes. Et oui, certains escargots vivent dans des milieux secs et le bulime zébré est l'un des plus commun. Il hiberne en s’enterrant dans le sol.
  • Faune

    Les bergeronnettes

    Avec leurs longues queues qu'elles hochent constamment, les bergeronnettes se reconnaissent facilement. L'une est en noir et blanc, c'est la bergeronnette grise, l'autre au dos gris cendré et au ventre jaune, c'est la bergeronnette des ruisseaux, plus strictement liée à l'eau que sa cousine, comme son nom l'indique. Elles sont insectivores. On peut les observer couramment au bord de l’eau.

  • Faune

    Les larves de phryganes

    Les phryganes sont des insectes ressemblant un peu à de petits papillons de nuit. Leurs larves vivent dans l'eau. Sortes de chenilles avec 6 pattes et des crochets à l'arrière, elles tissent grâce à leur « salive » un fourreau de soie qu'elles recouvrent avec leurs pattes de devant et leur bouche d'éléments récoltés autour d'elles, ici de petits grains de sable. On peut les observer au bord de l'eau dans les endroits calmes. Attention, barrage en amont.

  • Petit patrimoine

    Les mines d’argent

    Le sentier passe à proximité des mines d’argent qui ont donné son nom à la commune de l’Argentière. Leur exploitation a débuté à l’époque médiévale puis s’est éteinte avant de reprendre au XIXème siècle. Elles ont définitivement fermé en 1908. Depuis 1992, le site fait l’objet de fouilles archéologiques avec d’importants travaux de dégagement de matériaux charriés par les crues du Fournel. Leur visite avec un guide (sur réservation) laisse admiratif : que d’ingéniosité et de travail pour extraire la galène argentifère !
  • Eau

    Le Fournel

    Le torrent du Fournel est généreux. Ses eaux fournissent une grande partie de l’eau potable de la ville, alimentent des canaux d’irrigation, sont utilisées pour l’hydro-électricité et offrent un espace ludique et économique par son canyon situé dans sa gorge de raccordement à la Durance. Torrent de montagne donc impétueux, il est en revanche aménagé de seuils et endigué plus bas afin d’éviter les catastrophes naturelles. C’est le sort de nombreux torrents de montagne…

  • Flore

    Le sapin

    Sur ce versant exposé au nord, nommé ubac, le sapin se plaît. Ses aiguilles ont 2 bandes blanches en dessous. Elles sont implantées de part et d’autre des rameaux et non tout autour comme chez l’épicéa. Les cônes allongés sont dressés et non pendants. Il est ici bien présent, souvent mélangé à du mélèze, à l’ombre duquel il peut pousser. À l’inverse, le mélèze, arbre de lumière, ne peut pousser sous un couvert de sapins !
  • Flore

    Le chardon bleu

    Le vallon du Fournel est bien connu pour abriter le plus grand site des Alpes de chardons bleus. Cette réserve se situe aux Deslioures, au bout de la route. Cependant d'autres localités existent dans le vallon, comme ici. Cette espèce rare s'étant adaptée aux prairies de fauche d'altitude, des mesures agro-environnementales de report de pâturage ou de fauche tardive en fin d'été sont pratiquées afin qu'elle ait le temps de fabriquer ses graines.

  • Pastoralisme

    L'alpage de Crouzet-les Lauzes

    Ce parcours passe tout près de la cabane pastorale des Lauzes, camp de base du berger ou de la bergère en charge de l'alpage de Crouzet-les-Lauzes. Les quartiers bas de ce pâturage sont difficiles à surveiller car en forêt, sous le mélézin, on perd de vue de nombreuses bêtes. Les quartiers hauts, exploités en août, sont quant à eux éloignés.
  • Faune

    La libellule à quatre taches

    Autour du lac circulent des libellules. L'une d'entre elles est assez facilement identifiable : la libellule à quatre taches. Elle se nomme ainsi car une tache est présente sur chacune de ses quatre ailes. La femelle pond ses oeufs sur la végétation flottante et les larves sont aquatiques. Elle se nourrit principalement de moustiques et de moucherons qu’elle capture dans les airs. C’est également dans les airs que le mâle et la femme s'accouplent… Une véritable acrobate !

  • Faune

    Le rougequeue à front blanc

    Le rougequeue à front blanc, cousin du rougequeue noir, s’en distingue par… son front blanc, ainsi que par son poitrail orange. Du moins chez le mâle, la femelle de l’un comme de l’autre étant plus terne et brunâtre, mais avec une queue orangée également. Il revient d’Afrique début avril et trouve dans les alentours une cavité dans un arbre ou dans un vieux mur pour nicher. 

  • Flore

    L’huile de marmotte

    D’antan, l’huile permettait aux habitants de Freissinières de cuisiner mais aussi de s’éclairer. L’huile de noix ou d’amandes était difficile à produire du fait de l’altitude. Le prunier de Briançon résiste en montagne et les prunes jaunes de cet arbre fruitier contiennent des amandes. Ces amandes étaient pressées dans des moulins pour produire une huile aux vertus médicinales : l’huile de marmotte. 

  • Faune

    Le cincle plongeur

    On peut souvent observer le cincle plongeur, qui comme son nom l'indique plonge ! Puis il marche à contre-courant au fond de l'eau pour chasser des larves aquatiques d’insectes ou des petits crustacés, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. C'est un indicateur de la présence de ces petits animaux et donc de la bonne qualité des eaux.
  • Flore

    Le mélèze

    Emblème des Alpes du sud, ce résineux perdant ses aiguilles en hiver, se pare d’or et illumine la montagne à l’automne. Les mélézins sont entretenus par le pâturage des troupeaux. Sans eux, d’autres arbres comme le sapin ou différents pins peuvent pousser pour donner un autre type de forêt. Espèce pionnière, le mélèze ne craint pas la lumière pour s’installer. Son bois résistant et imputrescible a toujours servi pour la construction des maisons.
  • Faune

    Le demi deuil

    De nombreux papillons profitent du soleil le long de la piste. L’un d’eux est très facile à reconnaître. Tout en noir et blanc, il a été nommé demi-deuil, peut-être parce que son « inventeur » était pessimiste ! Les anglais ont privilégié le blanc, qui l’on nomme « marbled white », le blanc marbré ! C’est un papillon commun dont les chenilles se nourrissent de graminées. 

  • Flore

    L'épipogon sans feuilles

    Cette petite orchidée très délicate a de belles fleurs blanches et rosées. Elle a une tige jaune-roussâtre et de petites écailles jaunâtre en guise de feuille. N’effectuant pas de photosynthèse, elle s'approvisionne en matière organique grâce à un complexe mycorhizien au niveau de ses racines et lié aux racines de sapin. Elle pousse dans des les bois frais. Très rare, elle est protégée. 

  • Histoire

    Les champs de Champcella

    Champcella signifiait « le champ caché ». Il est vrai que, niché sur un replat, le village ne se voit pas depuis la vallée de la Durance. Lorsqu’on s’élève au dessus du village, de nombreux témoins de l’agriculture sont encore bien présents. Les cultures ont disparu, remplacées par des prairies mais les vieux murs, les canaux et les clapiers, ces tas de pierres formés par l’épierrement patient des champs nous rappellent la vie d’autrefois.

  • Géologie et géographie

    Un tsunami médiéval ?

    Pallon marque l’entrée dans l’ancienne vallée glaciaire de Freissinières, fermée derrière un verre de roches dures. En fondant, les glaciers avaient laissé un lac piégé par ce verrou. La tradition rapporte la rupture, à plusieurs reprises, de ce barrage naturel. Les eaux, libérées brutalement dans le gouffre de Gourfouran, auraient provoqué au Moyen-Âge la ruine du village de Rame, installé dans la plaine.


  • Histoire

    Petites et grandes migrations religieuses

    Du fait de son implantation stratégique, l’histoire de Pallon est riche et mouvementée. A la croisée des chemins, Pallon est aujourd’hui une étape du GR 653D Montgenèvre – Arles qui suit la voie domitienne empruntée par les pèlerins d’Italie en route pour Compostelle et les pèlerins français en route pour Rome !

  • Faune

    Le milan noir

    Un rapace tourne lentement au-dessus de la vallée. Il est sombre avec une queue légèrement échancrée. Un milan noir, revenu d'Afrique au printemps. Il se nourrit de charognes ou de déchets ainsi que de poissons. On peut le confondre avec le milan royal, marron, roux et blanc avec une queue beaucoup plus échancrée. Ce dernier ne niche pas dans le massif. C'est seulement pendant les périodes de migration que l'on peut l'observer dans la vallée de la Durance.

  • Faune

    Le milan noir

    Rapace hivernant en Afrique, le milan noir revient dès la fin mars aux environ de ce tronçon de la Durance. Se nourrissant de charognes, de poissons ou même de déchets, il est lié aux abords des grandes rivières comme la Durance. Un peu plus gros qu'une buse (150 cm d'envergure), il se reconnaît à sa queue légèrement échancrée et à son plumage assez sombre.
  • Histoire

    Les radeliers de la mémoire

    Durant des siècles, passaient sur la Durance non des kayaks mais des radeaux constitués de troncs de sapins, épicéas ou mélèzes. Le flottage du bois issu des forêts de l'Embrunais ou du Queyras permettait de l'acheminer vers les grandes agglomérations de Provence. Il était utilisé pour le chauffage et pour la construction navale, notamment pour la Marine royale. Une reconstitution de la descente de la Durance s'effectue maintenant chaque année grâce à une poignée de passionnés, les radeliers de la mémoire.
  • Faune

    Le rossignol philomèle

    Bien caché dans un buisson, le mâle du rossignol lance son chant sonore et très varié. Quel bavard ! Il chante même la nuit ! Cet oiseau ne dépasse guère 1200 m d'altitude mais à Rame, il est bien présent. Il affectionne en effet les lieux chauds, souvent au bord de l’eau, et niche dans les buissons. Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique.
  • Eau

    Le stade d’eau vive

    Dans le cadre de sa restructuration, après la fermeture du site industriel, la ville de L’Argentière-la-Bessée s’est orientée vers le tourisme sportif en mettant en avant les éléments naturels présents sur site, à savoir l’eau. Situé au départ du plus grand parcours navigable de la Durance, la commune a décidé d’être un véritable centre d’eau vive en réalisant ce stade en 1993 sur une longueur de 400 m. Ainsi, de par sa notoriété et sa situation, ce stade accueille, chaque année, plusieurs compétitions de renom aux niveaux national et international.
  • Eau

    Le Fournel

    Le Fournel prend sa source dans la vallée du Fournel, au cœur du Parc national des Écrins et se jette dans la Durance vers le stade d’eau vive. Il est connu pour être un canyon très ludique pour les hauts-alpins et le plus fréquenté du Haut Val Durance. Il est idéal pour une initiation à la verticalité notamment par la présence de plusieurs sauts, toboggans et rappels. Son accès est autorisé d’avril à octobre et est réglementé car il se situe en aval d’une prise d’eau EDF, ce qui présente un réel danger.

  • Eau

    La Durance

    La Durance est la plus importante rivière de Provence. Elle prend sa source sur la commune de Montgenèvre à 2 390 m d’altitude, pour rejoindre le Rhône, au sud d’Avignon. Cette rivière est « pluvio-nivale », c’est-à-dire que son débit dépend de l’apport naturel en eau dû à la fonte des neiges et aux pluies. Ainsi, elle représente un véritable terrain de jeux pour les kayakistes de l’Europe.
  • Histoire

    La barre d’aluminium

    Métal jeune, l’aluminium est l’élément métallique le plus abondant sur terre. Après l’acier, l’industrie de l’aluminium est aujourd’hui la plus importante. 

    Un énorme lingot a été fabriqué à L’Argentière-La Bessée. 


Source


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