2. Du refuge du Sélé au refuge du Pelvoux
Description
- A l'intersection, prendre le sentier à gauche (refuge du Pelvoux) qui serpente au milieu des éboulis et de petites barres rocheuses. Il se poursuit ensuite en lacets dans des pentes d'herbe et de rochers peu inclinées. Le refuge est invisible jusqu'à l'arrivée mais l'approche est signalée par des cairns (tas de pierres).
- Départ : Refuge du Sélé
- Arrivée : Refuge du Pelvoux
- Communes traversées : Vallouise-Pelvoux
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Maison du Parc de Vallouise
, 05290 Vallouise
Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Les 13 patrimoines à découvrir
- Refuge
Refuge du Sélé
Coiffant la barre rocheuse qui ferme le vallon de Celse-Nière, ce refuge de pierre fut construit en 1983 pour remplacer l'ancien abri de bois devenu très insuffisant. Ce bâtiment moderne de 76 places appartient au Club Alpin Français ; il est gardé de mi-juin à début septembre. C'est la porte d'entrée vers des sommets qui ont marqué l'histoire de l'alpinisme : l'Ailefroide, la Pointe des Boeufs rouges, le Pic du Sélé...
- Refuge
Ancien refuge du Sélé
Réalisé en 1925, le tout premier refuge du Sélé était situé à 2700 m sous un auvent rocheux qui s'est affaissé en 1954. Il a été reconstruit deux ans plus tard par l'entreprise briançonnaise de Ferdinand Bayrou, toujours en bois, mais 600 m plus bas que le précédent. Encore utilisé comme refuge d'hiver, il est ouvert en autonomie à partir de mi-septembre.
- Faune
Miramelle des frimas
La miramelle des frimas fait partie des criquets les plus représentatifs de l'entomofaune alpine de haute altitude. C'est une espèce orophile dont l'habitat se situe de l'étage alpin jusqu'à la limite des névés. Sa couleur plus ou moins bariolée est très variable, mais son corps est toujours recouvert de poils, conditions météo obligent ! L'intérieur de ses pattes est rouge, ses élytres sont distinctement effilés à l'arrière.
- Flore
Orpin des infidèles
Il est des plantes qui se traînent à vos pieds et d'autres qui s'élèvent vers les cieux. L'orpin des infidèles fait partie des premières. Ses feuilles épaisses forment de petites rosettes éparses entre les blocs de rochers du grand éboulis sur lequel serpente le sentier. Ses nombreuses petites fleurs d'un rouge vineux sont rassemblées au sommet de la tige.
- Flore
Eboulis
Pour le botaniste, les éboulis sont une mosaïque de milieux bien contrastés et finement enchevêtrés. Des plantes issues des milieux environnants se partagent ce territoire, profitant des moindres îlots d'humus. On distingue les éboulis grossiers, définis par leur stabilité, des éboulis fins qui sont mouvants en raison des éléments les plus petits (graviers, sables, limons).
- Faune
Chamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois est en fait partout chez lui dans la montagne et notamment dans le vallon de Celse Nière. Il y est protégé depuis longtemps et ce, bien avant la création du Parc national des Écrins. Porteur de cornes noires et croches, ce proche cousin des lointaines antilopes est doté d'un odorat et d'une ouïe bien développés qui rendent son approche difficile. Chèvres et chevreaux aiment à se regrouper en hardes tandis que les boucs restent isolés jusqu'à la saison du rut qui a lieu en octobre-novembre.
- Faune
Tichodrome échelette
Le tichodrome échelette inspecte la falaise en s'accrochant à la paroi grâce à ses pattes munies de longs doigts aux griffes efficaces. Son long bec effilé lui permet de capturer les insectes les mieux dissimulés dans les plus infimes fissures du rocher. Cette aptitude n'a d'égal que son plumage d'un rouge profond qui, lors de ses acrobaties aériennes, lui confère une allure de papillon.
- Histoire
L'abri Puiseux et le refuge de Provence
A 2229 m d'altitude, une cavité naturelle, située sous un grand bloc rocheux, à environ 1 h 30 d'Ailefroide, est aménagée en 1875 par le Club Alpin Français. Ce dernier édifie deux ans plus tard sur le plateau du Clot de l'Homme (2700 m) le refuge de Provence, ainsi appelé en raison des troupeaux de la Crau qui pâturaient à l'époque sur ces hauteurs. Situé plus haut sur l'itinéraire du Pelvoux, il est beaucoup plus intéressant pour les alpinistes que l'abri Puiseux. Cependant, il ne sera pas épargné par les intempéries.
- Flore
Eboulis
Pour le botaniste, les éboulis sont une mosaïque de milieux bien contrastés et finement enchevêtrés. Des plantes issues des milieux environnants se partagent ce territoire, profitant des moindres îlots d'humus. On distingue les éboulis grossiers, définis par leur stabilité, des éboulis fins qui sont mouvants en raison des éléments les plus petits (graviers, sables, limons).
- Faune
Chamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois est en fait partout chez lui dans la montagne et notamment dans le vallon de Celse Nière. Il y est protégé depuis longtemps et ce, bien avant la création du Parc national des Écrins. Porteur de cornes noires et croches, ce proche cousin des lointaines antilopes est doté d'un odorat et d'une ouïe bien développés qui rendent son approche difficile. Chèvres et chevreaux aiment à se regrouper en hardes tandis que les boucs restent isolés jusqu'à la saison du rut qui a lieu en octobre-novembre.
- Flore
Orpin des infidèles
Il est des plantes qui se traînent à vos pieds et d'autres qui s'élèvent vers les cieux. L'orpin des infidèles fait partie des premières. Ses feuilles épaisses forment de petites rosettes éparses entre les blocs de rochers du grand éboulis sur lequel serpente le sentier. Ses nombreuses petites fleurs d'un rouge vineux sont rassemblées au sommet de la tige.
- Faune
Miramelle des frimas
La miramelle des frimas fait partie des criquets les plus représentatifs de l'entomofaune alpine de haute altitude. C'est une espèce orophile dont l'habitat se situe de l'étage alpin jusqu'à la limite des névés. Sa couleur plus ou moins bariolée est très variable, mais son corps est toujours recouvert de poils, conditions météo obligent ! L'intérieur de ses pattes est rouge, ses élytres sont distinctement effilés à l'arrière.
- Histoire
Les géographes, pionniers de l’alpinisme
Le 30 juillet 1828, le capitaine Adrien Durand accompagné de deux chasseurs de chamois, Jacques-Etienne Mathéoud et Alexis Liothard, est le premier à gravir le Pelvoux. Il ne cherche pas à tirer gloire de ce qui est tout de même une première et un exploit : le capitaine Durand est en « mission » pour la science et l'armée. En août, il remontera pour construire un signal en vue d'un projet de réseau trigonométrique. Au début du 20e siècle, Paul Helbronner, alpiniste géodésien auteur de la « Description détaillée des Alpes françaises », parcourra aussi ces territoires d'altitude pour des besoins de triangulation.
Source
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