Mont Pelvoux (3943m)
Cotation globale : PD (peu difficile)
Cotation rocher : 3a
Cotation neige et glace : Dg3 (pentes max 40°)
Orientation : Sud-Ouest
Coordonnées GPS refuge du Pelvoux :
44.882652 N / 6.405662 E
Description
- Respectez ces espèces et leur tranquillité
- Ramassez vos déchets et ne laissez pas de nourriture
Pour la deuxième journée, quittez le Refuge du Pelvoux pour rejoindre la Bosse de Sialouze. Remontez le glacier du même nom pour atteindre le bas du couloir Coolidge. Si trop en glace, empruntez l’itinéraire des Rochers Rouges. Ce couloir, d’une inclinaison assez élevée (40 degrés), vous fera arriver sur le Glacier du Pelvoux. Montez ensuite jusqu’à Pointe Puiseux pour atteindre le sommet, à 3943 m d’altitude.
La descente est à ne pas négliger, il y a des désescalades, des rappels et sachez que les vires d'Ailefroide peuvent être dangereuses. La descente se fait par le Glacier du Pelvoux, en rive droite, puis par le Glacier des Violettes. Plusieurs rappels sont nécessaires selon les conditions. Des ponts de neige et des passages sous des séracs sont à envisager. Le bas de la descente par les vires d’Ailefroide et par le névé des militaires aboutit au parking de Printemps du Pré de Madame Carle. Restez vigilant à la descente !
Comptez environ 2h du refuge jusqu'à l'attaque du couloir Coolidge, puis 5 à 6h de descente par le glacier des Violettes jusqu'à Ailefroide, soit 10 à 11h de course.
Retour : L'itinéraire renseigné à le même point de départ et de retour. La fin de la course se réalise donc sur le sentier descendant qui longe le torrent Saint-Pierre jusqu'à Ailefroide.
Sachez qu'une autre option est possible, et vous fait arriver au parking des Bans, plus haut au niveau de la plaine alluviale du Pré de Madame Carle. Pour cette option, il est préférable de partir à deux voitures pour en laisser une au départ et une à l'arrivée. Il est également possible de prendre les navettes qui relient le Pré de Madame Carle à Ailefroide. Les navettes sont mises en place sur les mois de juillet et août : https://www.paysdesecrins.com/sites/ot-paysdesecrins/files/content/files/zou05_ligne_543_largentiere_puy-saint-vincent.pdf
- Départ : Parking du village d’Ailefroide, commune de Vallouise-Pelvoux
- Arrivée : Parking du village d’Ailefroide, commune de Vallouise-Pelvoux
- Communes traversées : Vallouise-Pelvoux
Profil altimétrique
Recommandations
DIFFICULTÉ : PD (40° en neige et III/3a en richer/mixte). Course longue depuis le Refuge du Pelvoux et en haute altitude, glacier crevassé, itinéraire souvent tracé, descente technique sur rappels à certains endroits.
ATTENTION : Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo ainsi que les conditions en haute montagne avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident.
Les conditions en montagne évoluent très rapidement. Avec le changement de saisonnalité, il est important d'avoir à l'esprit que certaines courses peuvent être plus dangereuses sur la période estivale, notamment sur les mois de juillet et août. Pour plus de renseignements sur les conditions, n'hésitez pas à contacter le Bureau des Guides des Écrins ou directement le gardien du refuge :
- Bureau des Guides des Écrins : 04 92 23 32 29
- Refuge du Pelvoux : 09 70 02 05 74
La trace GPX ci-joint est fournie à titre indicatif et est susceptible d'évoluer selon les conditions, à ne pas s'y fier à la lettre !
Refuge : Les refuges sont à réserver à l'avance, très vite complets l'été !
Pour vous aventurer en haute montagne, adressez-vous à des professionnels, guides de haute montagne. L'environnement haute montagne est incertain et nécessite de très bonnes connaissances, tant en météorologie, qu'en techniques d'assurage, d'encordement et de secours. Encadré par un diplômé d’état, vous serez guidé afin de progresser en toute sécurité : https://www.paysdesecrins.com/canyoning-etehttps://www.paysdesecrins.com/decouvrir/activites-et-loisirs/nos-terres-d-alpinisme
Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112
Lien du bulletin météo : https://www.paysdesecrins.com/infos-pratiques-hiver/offices-de-tourisme-du-pays-des-ecrins/meteos
Lieux de renseignement
Bureau des Guides des Écrins
La Casse Vallouise, 05340 Vallouise-Pelvoux
Bureau d'Information Touristique de Vallouise
Place de l'Eglise, 05340 Vallouise
Maison du Parc de Vallouise
, 05290 Vallouise
Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Zones de sensibilité environnementale
Aigle royal
Nidification de l'Aigle royal
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !
Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Les 19 patrimoines à découvrir
- Faune
Grimpereau des bois
Le grimpereau des bois est un petit oiseau compact et agile. Son bec est long et recourbé, sa queue constituée de plumes raides. Ses longs doigts sont pourvus d'ongles acérés. Autant d'adaptations à l'exploration des écorces des mélèzes dans lesquelles il chasse insectes et autres araignées qui constituent son régime alimentaire tout au long de l'année.
- Faune
Pouillot de Bonelli
Ce petit passereau commun est rarement vu mais souvent entendu. Il est l'interprète d'un chant de quelques secondes, d'une dizaine de notes répétitives, qui devient rapidement identifiable, voire obsédant. Le mâle chante presque toute la journée d'avril à juin, puis seulement le matin en juillet. L'orage s'éloigne et les arbres s'égouttent, qu'il recommence déjà à chanter. Fin août, mâles et femelles partent pour les savanes arborées africaines, suivis par les jeunes de l'année.
- Faune
Cincle plongeur
Trapu, queue courte, bec effilé, le cincle plongeur est souvent perché au milieu du torrent, sur un bloc au ras de l'eau. Reconnaissable à sa tache blanche du menton à la poitrine et au reste de son plumage entre roux et gris ardoise, cet oiseau plonge dans les eaux glacées à la recherche de larves aquatiques qui constituent l'essentiel de son menu.
- Flore
Rhododendron
Le rhododendron, arbrisseau aux fleurs d'un rose carmin très vif, est souvent escorté de myrtilles, d'aulnes verts et autres petits saules. Il est caractéristique de la zone de combat. Situé entre la limite de la forêt et les derniers arbres, cet espace de transition est particulièrement prisé par le tétras lyre pour nicher et se nourrir en toute sérénité.
- Faune
Epéorus
Ce bel insecte vole au ras de l'eau pour pondre des œufs qui se transformeront en larves aquatiques. Ces dernières vivront jusqu'à deux ans dans le ruisseau avant de se métamorphoser en un insecte parfait, l'imago qui, incapable de se nourrir, ne vivra que quelques jours mais assurera sa descendance.
- Faune
Petite tortue
Cet animal, qui n'a rien d'un reptile « carapacé », arbore des atours plutôt flamboyants. Le dessus de ses ailes orange vif, incrustées d'ébène et ourlées de lunules bleues cernées de noir, compose sa parure. Précoce, la petite tortue est le premier papillon à fréquenter les fleurs à peine sorties de la neige sur les versants les mieux exposés des montagnes.
- Flore
Vératre blanc
Le vératre blanc est un végétal qui semble entièrement vert, mais on distingue ses fleurs d'un blanc verdâtre dès que l'on s'en approche. Ses grandes et larges feuilles alternées le long de la tige permettent de le différencier de la gentiane dont les feuilles sont opposées. Il est impératif pour les amateurs d'apéritifs « maison » de faire la différence car si les racines de la gentiane servent à faire un breuvage apprécié des montagnards, celles du vératre sont toxiques.
- Flore
Mélézin
C'est une forêt accueillante qui change de parure selon les saisons : d'un doux vert au printemps au roux d'or en automne, elle est gracile et dépouillée lorsque la neige recouvre la vallée. Toujours lumineux, le mélézin accueille troupeaux et randonneurs, tamise pour eux la lumière et encourage herbage et riche floraison.
- Faune
Apollon
L'apollon est un grand papillon protégé, d'une blancheur translucide parsemée de taches noires avec quatre ocelles d'un rouge lumineux. Il a besoin de la chaleur du soleil pour voler. Qu'un nuage passe et il se pose sur un chardon ou quelque centaurée dont il appréciera le nectar. Fermeture des milieux et hivers anormalement chauds ont entraîné sa disparition de certaines régions françaises. A défaut, il semble élire domicile dans les éboulis rebelles à tout boisement dense.
- Flore
Polystic en forme de lance
Cette fougère élancée, raide et coriace, affectionne particulièrement les éboulis grossiers où elle prend pied dans les anfractuosités fraîches que les blocs et rochers entremêlés lui ménagent. Au Moyen Âge, elle était considérée comme une plante particulièrement bienfaisante pour l'homme. Capable de guérir toutes les affections, elle était également nantie d'un véritable caractère divin : là où elle pousse, la foudre et le tonnerre ne peuvent frapper, et le Diable lui-même est mis en déroute.
- Flore
Gentiane ponctuée
La gentiane ponctuée, tout comme sa grande sœur la gentiane jaune, se reconnaît à son port altier et à ses fleurs jaunes. Ces dernières présentent toutefois la différence d'être tachetées de marron et situées à l'aisselle des feuilles. Poussant par petits groupes, cette gentiane s'étend des Alpes aux Carpates et colonise les éboulis en compagnie de toutes les espèces amatrices de pierres et d'espace.
- Faune
Merle à plastron
Il s'identifie facilement car, s'il endosse le plumage du merle noir, il s'en distingue par sa grosse bavette blanche sur la poitrine et des liserés clairs sur les plumes des ailes et du ventre. Ce merle de montagne, farouche, au vol rapide, habite les lisières des forêts de mélèzes, de pins sylvestres, d'épicéas et de pins cembros, de 1000 à 2500 m d'altitude.
- Histoire
L'abri Puiseux et le refuge de Provence
A 2229 m d'altitude, une cavité naturelle, située sous un grand bloc rocheux, à environ 1 h 30 d'Ailefroide, est aménagée en 1875 par le Club Alpin Français. Ce dernier édifie deux ans plus tard sur le plateau du Clot de l'Homme (2700 m) le refuge de Provence, ainsi appelé en raison des troupeaux de la Crau qui pâturaient à l'époque sur ces hauteurs. Situé plus haut sur l'itinéraire du Pelvoux, il est beaucoup plus intéressant pour les alpinistes que l'abri Puiseux. Cependant, il ne sera pas épargné par les intempéries.
- Flore
Eboulis
Pour le botaniste, les éboulis sont une mosaïque de milieux bien contrastés et finement enchevêtrés. Des plantes issues des milieux environnants se partagent ce territoire, profitant des moindres îlots d'humus. On distingue les éboulis grossiers, définis par leur stabilité, des éboulis fins qui sont mouvants en raison des éléments les plus petits (graviers, sables, limons).
- Faune
Chamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois est en fait partout chez lui dans la montagne et notamment dans le vallon de Celse Nière. Il y est protégé depuis longtemps et ce, bien avant la création du Parc national des Écrins. Porteur de cornes noires et croches, ce proche cousin des lointaines antilopes est doté d'un odorat et d'une ouïe bien développés qui rendent son approche difficile. Chèvres et chevreaux aiment à se regrouper en hardes tandis que les boucs restent isolés jusqu'à la saison du rut qui a lieu en octobre-novembre.
- Flore
Orpin des infidèles
Il est des plantes qui se traînent à vos pieds et d'autres qui s'élèvent vers les cieux. L'orpin des infidèles fait partie des premières. Ses feuilles épaisses forment de petites rosettes éparses entre les blocs de rochers du grand éboulis sur lequel serpente le sentier. Ses nombreuses petites fleurs d'un rouge vineux sont rassemblées au sommet de la tige.
- Faune
Miramelle des frimas
La miramelle des frimas fait partie des criquets les plus représentatifs de l'entomofaune alpine de haute altitude. C'est une espèce orophile dont l'habitat se situe de l'étage alpin jusqu'à la limite des névés. Sa couleur plus ou moins bariolée est très variable, mais son corps est toujours recouvert de poils, conditions météo obligent ! L'intérieur de ses pattes est rouge, ses élytres sont distinctement effilés à l'arrière.
- Refuge
Le Lemercier en bois et le refuge du Pelvoux
En 1891, 4 tonnes de bois sont acheminées par le train jusqu'à L'Argentière avant d'être transportées par voiture puis à dos de mulets jusqu'à l'ancien abri Puiseux. Les matériaux sont alors tirés par des hommes sur des traîneaux jusqu'à l'emplacement prévu. Utilisé durant 70 ans, ce refuge servira de débarras aux différents gardiens et comme logement pour leurs aides après 1962. En effet, durant l'été précédent, 145 tonnes de matériaux ont cette fois été héliportées et ont permis la construction du refuge de Pelvoux. Il est inauguré le 15 juillet 1962 en présence de Maurice Herzog, alors haut-commissaire à la Jeunesse et aux Sports.
- Sommet
Pelvoux
Pelvoux concentre la quasi-totalité des plus hauts sommets des Ecrins (hormis la Meije) : le Pelvoux, l’Ailefroide, le Pic Sans Nom et bien sûr le Dôme et la Barre des Ecrins ! Cette situation lui a conféré, depuis fort longtemps, la réputation de destination majeure pour la pratique de l’alpinisme. Depuis, Pelvoux a conforté ce positionnement touristique avec la création de la station de ski (1982), l’équipement de la via ferrata, la pratique des sports d’eaux vives, un important réseau de sentiers.
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Source
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