De Dormillouse à Prapic par le col de Freissinières
Freissinières

2. De Dormillouse à Prapic par le col de Freissinières

Col
Lac et glacier
Pastoralisme
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Un parcours varié entre lacs, forêts, alpages, moraines et falaises zébrées de cascades pour rejoindre le col de Freissinières, à 2782 m, et regagner Prapic.
Cet itinéraire rencontre plusieurs lacs dans une ambiance rocheuse de haute montagne : lac des Pisses, des Jumeaux et Grand Lac des Estaris. Il traverse plusieurs torrents et permet de profiter de cascades rafraîchissantes.
L'alternance des paysages donne un charme particulier à cette deuxième journée d’itinérance qui, une fois n'est pas coutume, offre un sentier entre les sommets et les lacs, dans les vallons et les alpages.

Description

Du centre de Dormillouse, au panneau « Les Romans », prendre direction « Col de Freissinières ».
  1. Au croisement, ignorer le chemin de gauche et poursuivre en rive gauche du torrent de Chichin.
  2. Prendre à gauche et traverser le torrent pour rejoindre le sentier montant au col de Freissinières. Ce sentier entre dans la forêt de mélèzes et suit la Biaysse en rive droite pour monter dans le vallon de Chichin. Il passe le verrou de Chichin sur une petite passerelle, atteint la cabane pastorale de Chichin, longe le petit lac du Lauzeron puis se faufile entre les moraines pour arriver jusqu'au col. 
  3. Du col, descendre au Grand lac des Estaris et le longer par la gauche sur une centaine de mètres.
  4. Delà, prendre la piste à gauche en direction des lacs Jumeaux.
  5. Prendre le sentier à gauche, qui contourne le lac, en direction du lac des Pisses.
  6. Passer près du lac des Pisses et continuer jusqu'à la cabane des Pisses.  En bas dans le vallon le sentier rencontre celui du Tombeau du Poète sur la gauche, poursuivre en direction de Prapic.
  7. Arrivé à Prapic, prendre à gauche pour traverser le village et retourner au parking.
  • Départ : Dormillouse
  • Arrivée : Prapic
  • Communes traversées : Freissinières et Orcières

Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Centre d'information de Prapic (ouverture estivale)

, 05170 Prapic

http://www.ecrins-parcnational.fr/champsaur@ecrins-parcnational.fr04 92 55 61 92

Accueil du Parc national et de l'office du tourisme d'Orcières. Information, documentation. Vente des produits et ouvrages du Parc. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

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Maison de la vallée du Champsaur

, 05260 Pont-du-Fossé

http://www.ecrins-parcnational.fr/champsaur@ecrins-parcnational.fr04 92 55 95 44

Information et documentation, présentation d'expositions temporaires. Vente des produits et ouvrages du Parc. Dans le même espace, accueil de l'office du Tourisme du Haut-Champsaur. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

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Accès routiers et parkings

Stationnement :

Parking à l'entrée de Prapic

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Bouquetin des Alpes

Zone de présence du Bouquetin des Alpes

En période de mise bas et d’élevage des jeunes (juin à septembre) les bouquetins peuvent être très sensibles au dérangement notamment en cas de survol à basse altitude. Dans leur fuite les risques d’accidents sont multipliés. Merci de rester à bonne distance et d’éviter le survol de la zone à moins de 300m sol (3250m d'altitude).

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
juinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2400m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Parc national des Ecrins - 0492402010

Les 36 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Marmotte des Alpes

    Le nom Dormillouse viendrait, selon une hypothèse parmi d'autres, de « dormilhosa » qui signifie marmotte en provençal. Elles sont en effet nombreuses à siffler et gambader autour et au-dessus du village dès que la neige a fondu. La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ce gros rongeur n’est visible que d’avril à octobre, réfugié pendant la mauvaise saison dans le terrier où il hiberne. Elle vit en famille, respectant une hiérarchie stricte. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.

  • Faune

    Chevreuil d'Europe

    Les chevreuils sont nombreux autour du village de Dormillouse. Cachés dans les buissons le jour, au coin des près à l'aube et à l'aurore, ils broutent paisiblement l'herbe tendre. La tache blanche sur le derrière des chevreuils s'appelle le « miroir ». Celui de la chevrette, la femelle, est  en forme de cœur et celui du brocard, le mâle, en forme de haricot. Très visible, ce miroir s'agrandit en cas de danger par hérissement des poils pour avertir les congénères.

  • Faune

    Le chevreuil

    Caché dans les bois de mélèzes, le chevreuil montre parfois sa fine tête à l’aube et au crépuscule. Pas toujours aisé de voir cet animal discret mais quelques traces peuvent trahir sa présence : l’empreinte en forme de cœur de ses frêles sabots, les troncs d’arbustes écorcés par le frottement des jeunes bois du brocard pour en ôter les derniers lambeaux de velours, le sol gratté par le brocard qui marque son territoire à la période du rut. Et parfois c’est un aboiement sonore et guttural qui résonne dans le bois.
  • Pastoralisme

    Le plateau de Chichin

    Le plateau de Chichin est le quartier d'août du troupeau de Palluel. Pendant l'été, le berger qui résidait à la cabane Palluel vient s'installer à la cabane de Chichin, construite contre un rocher sur la droite du sentier, au bord d'un petit ruisseau.
  • Eau

    Cascades de la vallée de la Byasse

    La vallée de la Biaysse, de Freissinières au vallon de Chichin compte une trentaine de cascades. D'ailleurs, c'est un haut lieu de l'escalade glaciaire des cascades en hiver. Depuis le sentier qui mène au col de Freissinières, plusieurs d'entre elles sont visibles dont la cascade des Baridons, en rive gauche au-dessus du hameau de Dormillouse. L'absence de vie dans ces cascades verticales n'est qu'une apparence. On peut y trouver ça et là, accroché à la paroi par ses ventouses, la petite larve d'un bibendum : un blépharicéridé !
  • Flore

    L'ancolie des Alpes

    Dans les sous-bois de mélèze, au bord du sentier qui remonte la Biaysse, de grandes fleurs d'azur attirent le regard. L'ancolie des Alpes est une espèce peu fréquente dont l'éclat n'a d'égal que sa rareté. Sa couleur bleue ciel et ses fleurs peu nombreuses permettent de la différencier de l'ancolie vulgaire aux fleurs plus petites, plus nombreuses, d'un bleu violet. Les fleurs d'ancolie sont les seules à posséder cinq éperons, extrémités de cinq pétales en cornet, gardés par cinq sépales en forme de lance.
  • Faune

    Le bouquetin des Alpes

    En 1995, quelques bouquetins ont été introduits dans le Champsaur. Depuis, la population s'étoffe lentement et peuple progressivement les vallées du massif. Des femelles viennent régulièrement mettre bas dans les barres qui dominent les Prés Baridons, côté soleil et des mâles viennent leur rendre visite depuis le Champsaur, par le col de Freissinières. Alors leur pelage se confond avec la couleur des falaises ou ils ont coutume de se percher, les rendant difficilement visibles sans jumelles ou longue vue.
  • Flore

    Le lis martagon

    Plus commun que l'ancolie des Alpes, le lis martagon ouvre ses fleurs roses ponctuées de pourpre dans les mêmes sous-bois. A maturité, ces fleurs sont penchées vers le sol, leurs six pétales recourbés vers le haut, laissant apparaître les six étamines orangées. Elles se redresseront à la formation du fruit, une capsule oblongue s'ouvrant par trois déchirures longitudinales.
  • Flore

    La gentiane jaune

    Très connue pour les propriétés toniques, digestives et dépuratives de ses racines, la gentiane jaune se reconnaît à ses feuilles opposées, formant une coupe dans laquelle se lovent les fines fleurs jaunes. A l'inverse, chez le vératre blanc qui lui ressemble, les feuilles sont insérées en spirale le long de la tige, ne formant jamais de coupe. La tradition veut que la hauteur des gentiane jaunes indique la hauteur de neige du prochain hiver...
  • Faune

    La grenouille rousse

    C'est la grenouille la plus commune des Alpes. Robuste, museau arrondi et beau masque temporal chocolat qui met en valeur ses yeux d'or, elle seule occupe les zones humides au-delà de 1000 mètres d'altitude. Peu profond, le lac du Lauzeron, abrite adultes et têtards. Leur vitesse de croissance dépend de l'altitude et des conditions climatiques.  Ici, les conditions sont rudes et ils passent une année dans l'eau avant de devenir de jeunes grenouilles alors que 3 à 4 mois suffisent à leur métamorphose en plaine lorsque s'installe la belle saison.
  • Faune

    Le criquet ensanglanté

    Dans les zones humides qui bordent le chemin, de petits « clics » trahissent la présence de ce criquet de grande taille. Ensanglanté ? Pas de panique, comme tous les criquets, il est végétarien. Ce terme décrit  simplement les taches pourpres de la robe vert olive et noir de la femelle. Celle-ci pond uniquement dans un sol gorgé d'eau car ses œufs sont très sensibles à la sécheresse. Ainsi, ce criquet dont les populations régressent en Europe, est un bon indicateur de la qualité et de l'intégrité des zones humides.
  • Faune

    La marmotte

    Au détour du sentier, elle pose parfois nonchalamment sur un rocher pour la photo. Sa principale stratégie face aux prédateurs (aigle royal, renard, …) consiste à se réfugier dans son terrier. Elle vit en famille, composée d'un couple d'adultes dominants et de subordonnées issus de portées successives. Toilettage, jeux ou bagarres assurent la cohésion du groupe et le respect de la hiérarchie. Chacun participe à la délimitation du territoire en déposant crotte ou urine aux frontières et en frottant les joues contre les rochers pour y laisser son odeur.
  • Flore

    La joubarbe des montagnes

    Les joubarbes sont ces fleurs roses étoilées qui s'ouvrent au-dessus d'un artichaut miniature agrippé à un rocher. Pour les distinguer les unes des autres, il faut regarder leur couleur : rose vif pour la joubarbe à toile d'araignée dont l'artichaut est zébré de fils blancs, rose terne pour la joubarbe des toits aux tiges hautes et épaisses,vieux rose pour la joubarbe des montagnes entièrement recouverte d'un duvet de poils courts et glanduleux à odeur de résine.
  • Faune

    La niverolle alpine

    Juste sous le col de Freissinières, un groupe d'oiseaux au vol rapide passe à proximité du sentier en poussant des cris. Plumage clair, ailes blanches à l'extrémité noire, queue blanche barrée d'un trait noir médian : pas de doute, ce sont des niverolles alpines. Toute l'année en haute montagne, le froid ne leur fait pas peur ! En hiver, elles repèrent les crêtes où la neige a été soufflée et les parois verticales dénudées. Si une grosse chute de neige arrive, elles descendent dans la vallée pour trouver quelques baies et graines.
  • Flore

    La renoncule des glaciers

    Cette petite plante rivalise avec les lichens : c'est la plante à fleurs qui détient le record d'altitude en Europe ! Ses adaptations : un port nain, des calices et corolles qui subsistent après la floraison pour protéger les graines, des feuilles charnues et peu nombreuses qui supportent le gel et une capacité à faire l'économie d'une floraison les années où l'enneigement est trop abondant ou trop tardif.
  • Flore

    Le tabouret à feuilles rondes

    C'est dans les éboulis instables sous le col de Freissinières que le tabouret à feuilles rondes a choisi de s'installer, utilisant ses nombreux rejets rampants pour survivre dans ce milieu mouvant et peu hospitalier. Ses jolies fleurs regroupées en boules égayent le gris des pierres d'une touche rose lilas. A leurs pieds, de petites feuilles charnues, entières et presque rondes formes des rosettes.
  • Flore

    Linaigrette de Scheuchzer

    Une fois n'est pas coutume, c'est la plante en fruit qui attire l'attention, plus exactement un groupement. La linaigrette vit principalement autour des lacs et des zones humides d'altitude. L'ensemble de ces plumets blancs, groupés en boules assez fournies sont sujettes à l’agitation de quelque brise d’altitude. Les tiges lisses et rondes s’habillent seulement de quelques feuilles engainantes.

  • Lac

    Suivi des lacs d'altitude

    Le réseau des lacs sentinelles a été mis en place par divers partenaires pour créer un observatoire des lacs d’altitude : suivi des espèces mais aussi de température, profondeur (bathymétrie), turbidité, teneur en oxygène dissous, conductivité, sédiments, etc. Le suivi des lacs a pour vocation de mieux comprendre leur fonctionnement et d’appréhender les effets des changements globaux (climats, pollutions, introduction d’espèce de poissons, etc.) à l’échelle d’un bassin versant.

  • Lac

    Zone humide des lacs

    Cette zone humide est un espace de transition entre les lacs et la terre. Elle abrite une importante biodiversité. Sa fonction hydrologique lui permet de recevoir l’eau, la stocker et la restituer. Les zones humides font parties d’un réseau complexe constitué de nappes souterraines, de lacs, de cours d’eau, de combes….

  • Lac

    Lacs d'altitude

    Au même titre que les glaciers, les lacs sont emblématiques des paysages de montagne. Patrimoine esthétique et touristique inestimable, ils constituent une ressource en eau qui mérite toute notre attention. Ces écosystèmes d'altitude hébergent des populations de faune et de flore spécifiques à ce milieu. Leur équilibre est toutefois fragile. En effet, les lacs "collectent" les rejets de refuges, les déjections de troupeaux.... et même les pollutions atmosphériques plus lointaines.

  • Point de vue

    Regard sur le balcon de Prapic

    Vue sur le hameau de Prapic, les terrasses et les prairies naturelles.

  • Faune

    Tichodrome échelette

    Discrètement accroché à une falaise grâce à ses longs doigts pourvus de griffes, le tichodrome échelette prospecte, à la recherche d’insectes et d’araignées que son long bec fin et recourbé lui permet de déloger. Unique représentant de la famille des tichodromadidés, le « grimpeur de murs » est inféodé aux parois verticales de montagne où il trouve gîte et couvert. Espèce peu farouche, emblématique des   régions de montagne, le tichodrome échelette se rapproche parfois des villages en l’hiver.

  • Lac

    Lac des Pisses

    Les lacs ont différentes origines de formation. Le lac des Pisses s’est formé du fait des grands glaciers de l’ère quaternaire qui en s’écroulant vers le fond des vallées ont surcreusé les zones de roche plus tendres. Il y a 8000 ans lorsque les glaciers ont fondu, ces dépressions sont devenues des lacs appelés « lacs de cuvette ».

  • Géologie et géographie

    Ancienne gravière

    Il y a tout juste une quarantaine d'années, le fond du vallon n'était qu'une gravière stérile, complètement nue, où le torrent régnait en maître. Peu à peu, elle a été colonisée et aujourd'hui les cailloux ont fait place à la forêt. De temps à autre, une avalanche de neige veille tout de même à ce que l'espace reste ouvert ...

  • Eau

    Torrent du Blaisil

    Le torrent du Blaisil est l'addition des deux torrents qui s'échappent l'un du lac des Pisses et l'autre de celui des Estaris. Ces deux lacs situés à 2500 m d'altitude sont accessibles aux marcheurs qui partent tôt. Mais l'effort en vaut la peine : ils présentent tous une histoire et un cadre remarquables ! 

  • Faune

    Petite tortue

    Précoce, la Petite tortue ou Vanesse de l'ortie, est le premier papillon à fréquenter les fleurs à peine sorties de neige. Ses chenilles se nourrissent uniquement d'orties sur lesquelles on peut les voir amassées en paquets, avec leurs deux bandes jaunes sur le dos. Le papillon a, quant à lui, le dessus des ailes orange vif, incrustées d'ébène et ourlées de lunules bleues cernées de noir.

  • Faune

    Mouche à merde

    La mouche à merde a un nom bien difficile à porter pour un si joli insecte à toison d'or ! On la rencontre le plus souvent sur une bouse fraîche ou un tas de fumier, occupée à chasser ou à se reproduire dans la matière chaude. Avec ses 240 millions d'années d'évolution, elle est passée maître "ès voltige". Elle voit à 360° et repère l'odeur de la nourriture à des kilomètres...

  • Faune

    Chocard à bec jaune

    Un tourbillon d’oiseaux noirs se déplace bruyamment le long des parois avant de s’abattre sur une lande semée de genévriers communs. Par dizaines dans un joyeux chahut, les chocards à bec jaune se nourrissent de baies que l’hiver a laissées. Véritables acrobates, ils sont capables d’époustouflantes démonstrations aériennes. Cette aisance en vol leur permet des déplacements quotidiens depuis les secteurs d’altitude pour y passer la nuit dans des trous de rocher, jusqu’aux fonds de vallées où ils se retrouvent pour se nourrir, souvent tout près des villages. Ce petit corvidé protégé est inscrit sur la liste rouge régionale car son habitat naturel est très localisé.

  • Histoire

    Arbres "têtards"

    Le fourrage que l'on distribue au bétail durant l'hiver est une denrée précieuse. Pour augmenter leurs réserves, les montagnards utilisent tout ce dont ils disposent. En automne, avant la chute des feuilles, les éleveurs coupent les branches des arbres (frênes et érables) et en font des fagots. Ce seront des friandises pour les moutons et les chèvres ! Cela explique pourquoi ici les arbres ont de grosses têtes...  On parle alors d'arbres "têtards".

  • Architecture

    Prapic

    Prapic, au pied du plateau de Charnière, est le plus célèbre des 23 hameaux de la commune d’Orcières. Il suffit de lever la tête pour apercevoir la richesse et la qualité de l’architecture des habitations. Les grandes maisons champsaurines ont gardé ici tout leur caractère quand la tôle ondulée n’a pas déjà remplacé l’ardoise de Prapic.

  • Architecture

    Pignon de grange

    En pays pauvre, l'ingéniosité est décuplée. Comment fermer le pignon des granges tout en laissant passer l'air pour que le foin termine de sécher et que ça ne coûte pas grand chose ? Voilà plusieurs exemples des techniques mises en oeuvre ici...

  • Histoire

    Fête votive

    De mémoire d'habitants, le fête votive de Sainte-Anne est célébrée depuis des générations à la chapelle de Prapic. Autrefois, elle avait lieu dans l'ancienne chapelle située en haut du hameau. Cependant, en 1870, celle-ci a brûlé. Chaque dimanche suivant le 26 juillet, les fidèles rendent hommage à Sainte Anne, mère de la Vierge Marie. Toutefois, les fêtes votives sont traditionnellement organisées afin de faire exaucer un vœu ou de remercier un saint pour un miracle.

  • Histoire

    Dernier ours

    Dans le vallon du Blaisil, à proximité de Prapic, le dernier ours de la région a été abattu en 1895. Cette espèce a disparu progressivement entre le XIXe et le milieu du XXme siècle. Dans les Alpes françaises, sa disparition est dûe en partie à sa classification en tant qu’animal nuisible par le législateur en 1844. Cependant, la réduction de son territoire du fait de l’activité humaine a également contribué à sa disparition. Sa réintroduction dans les Pyrénées est sujet à controverse.

  • Histoire

    Eau courante

    L'eau courante est arrivée en 1924 à Prapic. Les premiers tuyaux étaient faits de tronçons d'un mètre de long, creusés dans des tronc de mélèze. Leur emboîtement ne devait pas amener toute l'eau captée aux six fontaines du village !

  • Architecture

    Hameau de Prapic

    Entouré de potagers, de clapiers et de terrasses fauchées, le village se love au bord du Drac et réserve les meilleures terres à l'agriculture. La maison type est le plus souvent perpendiculaire à la pente, basée sur une architecture de cueillette qui montre une grande intelligence dans son élaboration. Des crépis grossiers à la délicatesse des portes en noyer, des couvertures en schistes aux pignons en aulnes tressés, c'est tout un vocabulaire architectural qui rythme le parcours du visiteur.

  • Histoire

    Eglise de Prapic

    Dédiée à Sainte-Anne, l'église de Prapic date des années 1860. Son édification fit suite à la demande des habitants d'avoir sur place un lieu de culte, face aux aléas de l'hiver et à l'éloignement de l'église paroissiale d'Orcières. Sur un vitrail du chœur, on peut admirer le portrait d'un Prapicois : Jean Sarrazin (1833-1914), surnommé "le poète aux olives", un autre poète que celui du tombeau ... Saurez-vous le retrouver ?


Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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