Pointe des Cinéastes (3203 m)
Description
Le lendemain, la marche d’approche au départ du refuge emprunte le sentier en direction du col du Monêtier puis remonte par son fil la moraine latérale du glacier de la Pyramide jusqu’à son terme sous le versant ouest de la pointe des Cinéastes : c’est là que la course d’alpinisme débute.
La descente, depuis la dernière brèche, se fait par quelques rappels jusque dans les moraines de l’ancien glacier Tuckett. Il est alors facile de rejoindre le sentier menant au refuge du Glacier Blanc.
- Départ : Pré de Madame Carle, Pelvoux
- Arrivée : Pré de Madame Carle, Pelvoux
- Communes traversées : Vallouise-Pelvoux
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Bureau d'Information Touristique de Vallouise
Place de l'Eglise, 05340 Vallouise
Centre d'information Pré de Mme Carle (ouverture estivale)
Pré de Madame Carle, 05340 Pelvoux
Information, documentation, exposition sur les glaciers, vente des produits et ouvrages du Parc. Observations ponctuelles de la faune à la longue-vue. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Maison du Parc de Vallouise
, 05290 Vallouise
Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Office de tourisme d'Ailefroide
Maison de la Montagne d'Ailefroide, 05340 Vallouise-Pelvoux
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Les 34 patrimoines à découvrir
- Géologie et géographie
Torrents en tresse
Milieu en constante évolution, les torrents en tresse se sont formés sur les vestiges d'un ancien lac glaciaire. Ils sont constitués d'entrelacs de bras d'eau qui fluctuent au gré des crues dans une zone où la pente devient brusquement plus faible. Les matériaux charriés par les torrents aux fortes pentes se déposent pour créer des îlots qui s'érodent et se reconstruisent au fil du temps. Ces habitats naturels rares et fragiles abritent une flore particulière. Les torrents en tresse donnent un caractère singulier aux paysages des fonds de vallées glacières. Ils sont avantageusement mis en valeurs depuis les sommets ou les verrous glaciaires environnants.
- Glacier
Une vallée glaciaire
La particularité de cette vallée est d'abriter à la fois un glacier blanc dont la glace cumulée reste affleurante et un glacier noir composé de glace recouverte de rochers. Leurs langues glaciaires fluctuent au fil des conditions climatiques, ce qui contribue fortement à façonner le paysage. Une lithographie de 1854 représente les deux glaciers se rejoignant au Pré de Madame Carle, dix ans avant la première ascension de la Barre des Ecrins. Le glacier Blanc a perdu plus de 2 kilomètres de longueur entre 1885 et les années 2000.
- Flore
Trèfle des rochers
Minuscule trèfle inféodé aux alluvions ou moraines toujours en mouvance, le trèfle des rochers se reproduit par graine chaque année à l'inverse des autres plantes alpines généralement vivaces. Cette stratégie lui permet de coloniser des milieux sans arrêt remaniés. C'est une espèce rare et protégée sur le plan national.
- Histoire
Barre des Ecrins
La Barre des Ecrins (4 102m d'altitude, situé en direction du glacier Noir) fut gravie pour la première fois en 1864, du côté nord, par Edouard Whymper accompagné de Moore, Walker ainsi que de ses guides Almer et Michel. Le versant sud, quant à lui, fut gravi pour la première fois par Henri Duhamel en 1880, avec ses guides Pierre Gaspard père et fils depuis la Bérarde. Vint le temps de la recherche de nouvelles voies, toujours plus difficiles. En 1893, Auguste Reynier avec ses guides Joseph Turc et Maximin Gaspard, ouvrait la voie qui porte son nom dans la face sud-est. Le pilier sud fut ouvert en 1944 par Jeanne et Jean Franco.
- Sommet
Le plus haut sommet des Ecrins
Aux confins de l'Isère et des Hautes-Alpes, méconnue et appelée anciennement "pointe des Arsines", la barre des Ecrins fut ainsi nommée par erreur par les cartographes. Le Pelvoux était alors considéré comme le point culminant de la région et également de la France à une époque où la Savoie était un Comté indépendant. Aussi lorsque en 1828 le Capitaine Durand, cartographe, fit la première ascension du Pelvoux, il fut convaincu que le statut de plus haut sommet devait être attribué à la Barre des Ecrins (4 102m).
- Glacier
Le glacier Blanc … en mouvement
Le glacier Blanc est suivi depuis plus d'un siècle. A la fin du XIXe siècle, le glacier Blanc rejoignait le glacier Noir au pré de Madame Carle. Le sentier cheminait en rive droite en suivant la moraine et traversait sous le refuge du glacier Blanc. Au cours du XXe siècle, les deux glaciers reculèrent de manière constante. Cette décrue glaciaire était entrecoupée d’avancées dont une très spectaculaire dans les années 1980. Deux repères de ces impressionnants mouvements sont les mesures de la vitesse d’écoulement par des balises ainsi que l’échelle mise en place au début des années 1980. Le débat concernant cet aménagement se trouve relancé : fallait-il le faire, faut-il le conserver ? L'échelle, devenue inutile et dangereuse, a finalement été démontée en 2008 car l’itinéraire d’antan a été libéré des glaces et donc est empruntable. Une partie est conservée à la maison de la montagne à Ailefroide. Alors que l'on parle de neiges éternelles, le glacier poursuit ses fluctuations au gré des aléas climatiques …
- Faune
Chocard à bec jaune
Grand voltigeur et acrobate des cimes, le chocard à bec jaune est également très adroit pour glaner les restes de repas des promeneurs. Il se déplace le plus souvent en nombre et égaie son passage de petits cris flûtés facilement reconnaissables. Il est aussi bien le compagnon des alpinistes chevronnés que celui des contemplatifs d'un jour.
- Faune
Accenteur alpin
L'accenteur alpin, plus discret que le chocard à bec jaune, de la taille d'un moineau, est un autre habitant de ces altitudes. Il ne se tient jamais bien loin. Sur le dessus, quelques traits noirs rayent son plumage cendré. Des flammes rousses griffent ses flancs de manière caractéristique. Il trottine sur le gazon ras des prairies alpines et pavoise sur la pierre nue. Il vient picorer les miettes autour du refuge. L’hiver venu, il migre vers les vallées. Sa transhumance peut même le conduire jusqu’aux rochers du littoral. À la fonte des neiges, le long des névés, il est le prédateur redoutable des petits invertébrés engourdis par le froid.
- Flore
La campanule à feuilles de cochléaire
Campanula cochleariifolia
Les campanules ont des fleurs en forme de charmantes petites clochettes, campanula en latin. La campanule à feuille de cochléaire se distingue par ses feuilles basales cordiformes, les feuilles de la tige étant pourtant lancéolées. Le bleu clair de ses fleurs tranche avec le gris des éboulis fins d’altitude où elle pousse en larges groupes. - Flore
La saxifrage jaune
Saxifraga aizoides
La saxifrage jaune affectionne particulièrement les milieux humides où l'eau ruisselle. Ses robustes fleurs ont la particularité de commencer leur vie en étant mâles avant de se féminiser, délaissant ses étamines contre un pistil prêt à recevoir le pollen provenant d'une plus jeune voisine. Un système efficace pour favoriser la fécondation par un pollen étranger ! - Flore
La joubarbe à toile d’araignée
Sempervivum arachnoideum
Espèce particulièrement bien adaptée à la sécheresse de la haute montagne, elle forme de petites rosettes de feuilles épaisses dardant vers le ciel des entrelacs de poils blancs ressemblant à s’y méprendre à des toiles d’araignées. Ces structures ne capturent toutefois pas les insectes mais la rosée, l’eau essentielle à la vie étant ensuite stockée dans les feuilles. Au milieu de ses nombreux rejets, la joubarbe exhibe parfois fièrement quelques fleurs d’un rose vif, ouvertes en étoile. - Flore
L’épilobe des moraines
Epilobium dodonaei subsp. fleischeri
Plus petit que son frère l’épilobe en épi, cette élégante plante aux fleurs roses se dresse partout où l’on peut rencontrer des alluvions. Également doué d’une grande capacité de dissémination, l’épilobe des moraines colonise aisément les espaces libérés par la fonte des glaciers. Et dans ce monde instable, il développe de longs stolons lui permettant de ressurgir après un ensevelissement ! - Glacier
Vie sur le glacier Blanc
La vie se niche partout. Pas d’exception pour les glaciers ! Des algues unicellulaires sont capables de se développer à la surface de la neige provoquant une coloration rougeâtre des névés. Le monde animal est représenté par la puce des glaciers (collembole), un insecte primitif qui mesure 1 à 2 mm, et qui vit dans de petites mares sur la glace. Il se nourrit de particules nutritives apportées par le vent. Son développement s’effectue entre 0 et 4°c. Dès que la température atteint 12°c, il s’enfonce pour satisfaire l’exigence thermique indispensable à sa survie. Parfois d'autres animaux s'y aventurent au péril de leur vie.
- Glacier
Suivi des glaciers
Chaque année, le Parc national des Ecrins réalise des photo constats, des bilans de masse, des suivis du front et des relevés topographiques. Dans un contexte d'évolution des climats plutôt préoccupant, il s'agit d'un programme capital pour le domaine de la haute montagne en Europe.
- Refuge
Refuge Tuckett
Le refuge est un ancien témoin de l'époque pionnière de l'alpinisme en Vallouise dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il se situait à l'époque au pied du glacier. Il fût construit en 1886 pour suppléer un abri sous roche utilisé par les premiers alpinistes. De petites dimensions, aux matériaux de pierres et de bois, il représente une référence historique. Ses vestiges abritent une exposition retraçant son histoire.
- Flore
La linaigrette de Scheuchzer
Eriophorum scheuchzeri
C’est lors de sa fructification que l’on remarque cette espèce, regroupée au niveau des lacs et zones humides d’altitude. La linaigrette… c’est le pompon ! Ces pompons blancs agités par le vent de manière sporadique et offrant un spectacle inoubliable pour les heureux observateurs de cette danse florale. - Glacier
Evolution des glaciers
Le glacier symbolise l’évolution du climat au cours des âges : son immobilisme n’est qu’apparente. C'est l'importance relative de l'accumulation de neige en hiver dans la partie supérieure du glacier et de la fonte de la glace dans la partie inférieure en été qui détermine la progression ou le retrait du glacier. Depuis les années 1990, sous l'effet probable du réchauffement climatique avec des étés plus chauds et des hivers moins enneigés, les glaciers reculent très fortement. Pour ce qui est de l’écoulement du glacier, un flocon de neige tombé au sommet du dôme mettra environ un siècle pour atteindre le front du glacier. Transformé en goutte d’eau, il ira nourrir le torrent glaciaire.
- Flore
La saxifrage rude
Saxifraga aspera
Le mot saxifrage vient du latin saxum (rocher) et fragare (briser) et signifie littéralement “briseur de rocher”. Il est vrai que bon nombre de saxifrages aiment se loger dans les fissures des rochers, donnant l’impression d’en être à l’origine. Outre ses magnifiques fleurs blanches et jaunes, ce sont les feuilles effilées et bordées de longs cils de la saxifrage rude qui permettent de l’identifier. - Flore
Le cirse très épineux
Cirsium spinosissimum
Attention ! “Qui s’y frotte s’y pique !”... Ponctuant les éboulis et pelouses alpines, le cirse très épineux s’impose partout très facilement. Inutile de décrire cette créature végétale bardée d’épines qui rebute unanimement l’ensemble des herbivores. Reste alors le plaisir des yeux… - Flore
L’oseille à écussons
Rumex scutatus
Ses feuilles en forme d’écusson la rendent facilement reconnaissable ! Véritable régal pour les chamois et autres herbivores d’altitude, ses feuilles au goût acidulé peuvent être dégustées avec modération. Cette oseille des éboulis chauds est très présente dans la montée au refuge. - Flore
L’allosore crispée
Cryptogramma crispa
Et non, il ne s’agit pas de persil poussant dans les rocailles d’altitude ! Bien que certaines de ses feuilles lui ressemblent fortement, l’allosore est une fougère d’un beau vert vif. En regardant de plus près, certaines feuilles seulement s’enroulent sur elles-mêmes et se “crispent” pour protéger les précieux spores qu’elles portent, essentiels à la reproduction de l’espèce. - Flore
L’adénostyle à feuilles blanches
Adenostyles leucophylla
L’adénostyle à feuilles blanches apprécie les éboulis d’altitude des étages alpin et subalpin. Ses nombreuses fleurs roses sont groupées par capitules au sommet de tiges d’environ 30 cm. Ses feuilles couvertes d’un épais duvet de poils blanchâtres à l’aspect cotonneux permettent de la distinguer des autres adénostyles et la protègent des ardeurs du soleil d’altitude en réfléchissant sa lumière. - Flore
L’épilobe en épi
Epilobium angustifolium
L’épilobe en épi pousse le plus souvent en colonie où ses longues tiges à hauteur d’homme sont porteuses de magnifiques fleurs roses très mellifères et peu discrètes. Incontestable champion de la dissémination, ses graines arrivées à maturité sont relâchées et emportées par le vent sur de grandes distances, formant une véritable “neige d’avant l’heure”... un spectacle à ne pas rater ! - Refuge
Les refuges
Pour apporter un peu plus de confort aux alpinistes, des refuges remplacèrent progressivement les bivouacs et abris pionniers utilisés. Ainsi, le refuge Tuckett, construit en 1886, suppléa l’abri sous roche encore visible non loin. Il fut remplacé en 1948 par le refuge du glacier Blanc puis fut réhabilité en musée. L’actuel refuge des Ecrins, situé en haut du glacier, fut construit en 1968. Il succéda au refuge Caron construit en 1922, lui-même remplaçant un premier abri Caron bâti en 1903.
- Flore
La benoîte rampante
Geum reptans
Cette plante à grandes fleurs jaunes se reconnaît aisément par ses longs stolons rougeâtres. Ces derniers portent des bourgeons capables de s'enraciner et ainsi de propager la plante, comme les fraisiers ! Ses fruits, regroupés en une sorte de chignon, s’individualisent à maturité pour être transportés par le vent et continuer la colonisation du milieu. Fixant les éboulis instables en y accumulant de l’humus, cette benoîte est ainsi une pionnière qui prépare le terrain pour l’implantation d’autres végétaux. - Flore
L’oxyrie à deux stigmates
Oxyria digyna
De la famille de l’oseille, l’oxyrie à deux stigmates est caractéristique des éboulis siliceux d’altitude. Son nom lui vient du grec oxus signifiant “acide”. En effet, ses feuilles comestibles cuites ou en salade sont riches en vitamine C (acide ascorbique) et en oxalate. Elles ont ainsi une saveur acidulée. La forme en coeur de ses feuilles, presque rondes, permettent de la distinguer de l’oseille en écusson (Rumex scutatus), laquelle possède, elle, des feuilles en forme… d’écusson ! - Flore
L’achillée naine ou faux génépi
Achillea nana
Sans surprise, cette achillée est relativement petite, affectionnant les pierriers d’altitude. Ses feuilles blanchâtres très velues et ses inflorescences au cœur jaune peuvent être confondues de loin avec du génépi. Une observation plus attentive de ses feuilles longues et très découpées, typiques des achillées, vous permettra toutefois de trancher aisément ! En plus de lui ressembler, elle est parfois utilisée comme succédané du génépi pour la fabrication de liqueurs. Pas ici en tout cas, sa cueillette étant interdite dans le cœur du Parc national des Écrins ! - Flore
La vergerette à une fleur
Erigeron uniflorus
Erigeron signifie “vieillard (geron) du printemps (eri)” en référence aux fruits ressemblant à des têtes grises hirsutes apparaissant tôt dans la saison. Toutefois, ses inflorescences composées offrent avant fructification une belle coloration violet rosée cerclant un disque doré ! Ses feuilles ciliées et son manteau laineux sont en fait un très bon moyen de lutter contre la sécheresse et le froid de la haute montagne. Il aime également se loger dans les coussins de silène acaule où les conditions de vie sont bien moins rudes. - Flore
Le roi des Alpes (ou Éritriche nain)
Eritrichium nanum
Ressemblant à un myosotis, le fameux roi des Alpes dispose de fleurs d’un bleu éclatant difficile à rater sur les parois. Ses tiges et feuilles sont densément velues, pilosité qui constitue un réel manteau contre le froid et l’extrême sécheresse de la haute altitude. Cette espèce a d’ailleurs trouvé refuge sur les hauts sommets pendant toute la période glaciaire. - Flore
La pédiculaire de Kerner
Pedicularis kerneri
Il est très facile de la reconnaître lors de la floraison puisque ses fleurs roses zygomorphes (possédant une symétrie axiale et non centrale) sont peu communes à ces altitudes : elles ressemblent à de petits becs surplombant des ailettes colorées. Les feuilles de la pédiculaire de Kerner sont également caractéristiques, très ciselées, aux couleurs allant du vert au brun violacé. - Flore
La saxifrage paniculée
Saxifraga paniculata
Cette saxifrage au port fier se caractérise par ses feuilles vert cendré et coriaces dont les marges dentées sont incrustées de dépôts blancs, lesquels correspondent principalement à de la calcite (calcaire sous forme cristalline). Mélangés à ces dépôts peuvent se retrouver des métaux toxiques ou autres Terres rares (fameux métaux "high tech") captés puis expulsés par la plante. - Flore
Le génépi jaune
Artemisia umbelliformis
Gracile, c’est le plus frêle des génépis. Il est aussi nommé génépi femelle ou génépi blanc. Ses capitules peu fournis forment un épi lâche et ses senteurs seraient des plus sensuelles. Il peut aisément être confondu avec le génépi noir (A. genipi), plus trapu et aux traits plus grossiers, également présent aux Cinéastes. Souffrant de sa vertu de fragrance spiritueuse, la cueillette du génépi est réglementée dans les Écrins. - Flore
La marguerite des Alpes
Leucanthemopsis alpina
Cette espèce, très présente dans les éboulis et parois d’altitude, est facilement reconnaissable ! Plus petite que la marguerite de basse altitude, elle est particulièrement bien armée pour lutter contre la sécheresse et le fort rayonnement de la haute montagne dont elle se protège grâce à ses feuilles très découpées, épaisses et recouvertes d’un fin duvet blanchâtre. - Flore
Le silène acaule
Silene acaulis subsp. bryoides
Le silène acaule a développé une adaptation morphologique étonnante pour résister aux conditions de la haute montagne. Se développant en coussins très denses, véritables “tampons thermiques”, il parvient à garder une température interne propice aux activités biologiques. Ses coussins, parfois multicentenaires, poussent lentement et accueillent souvent de nombreux hôtes (dont d’autres plantes) profitant des températures optimales qui y règnent.
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