La Gyronde P1: de Vallouise aux Vigneaux
Les Vigneaux

La Gyronde P1: de Vallouise aux Vigneaux

Classe : IV - Très difficile
Cotation : III - IV
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Description

La première portion de la Gyronde peut partir de deux endroits différents. Le départ depuis le pont de Vallouise, sous le barrage hydroélectrique, permet de passer un beau seuil au niveau de la station de pompage (rappel parfois nécessaire). Ce seuil peut être évité par un portage en rive droite ou bien en démarrant sous la station de pompage, en rive gauche.

Les premières centaines de mètres sont une belle succession de rapides sportifs (classe IV), avec quelques gros blocs qui doivent être repérés au préalable. Au fur et à mesure de la descente, le lit de la Gyronde s’élargit et rend la descente plus facile, passant du IV au III. 

La descente est obligatoire au pont en bois des Vigneaux, un infran (classe VI) étant situé dans le village.

Retour : Depuis le pont, un parking situé en rive gauche de la Gyronde permet d’accéder à la route qui remonte à Vallouise.
  • Communes traversées : Les Vigneaux et Vallouise-Pelvoux

Materiel

Équipements

- Combinaison obligatoire (eaux glaciaires, qui peuvent descendre sous les 4°C)

- Casque obligatoire

- Gilet de sauvetage obligatoire

- Les kayaks gonflables sont fortement déconseillés

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous survolez la zone ! Soit 1650m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1790m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Éléments importants : 

- Débarquement obligatoire aux Vigneaux, un infran de classe VI au milieu du village empêche la poursuite de la descente 

- Attention aux risques de crue en cas d’orage

- Attention aux embâcles en début de saison, qui peuvent être liés à des chutes d’arbre 

- Penser à ramener vos déchets

Attention : Il est nécessaire d’avoir un niveau expérimenté afin de s’engager seul sur ces sites. Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo, le débit des cours d’eau ainsi que les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. 

En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels : https://www.paysdesecrins.com/decouvrir/activites-et-loisirs/eaux-vives-hautes-alpes-ete/kayak-hautes-alpes-ete

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112 

Lien du bulletin météo : https://www.paysdesecrins.com/infos-pratiques-hiver/offices-de-tourisme-du-pays-des-ecrins/meteos

Consulter les niveaux d’eau à l’Argentière : https://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=1125

Les 26 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Géranium des bois

    Le sentier est bordé de grosses touffes d'une plante aux fleurs violettes, le géranium des bois. Les feuilles sont palmées et divisées en 5 à 7 lobes incisés-dentés. Cette plante commune vit dans les prairies et les bois frais. Les « géraniums » des balcons sont en réalité des pélargoniums, lointains cousins originaires d'Afrique du Sud et cultivés à des fins ornementales.

  • Eau

    La Gyronde

    Non, non, nous ne sommes pas dans le sud-ouest ! La Gyronde (avec un « y » !) est la rivière s’écoulant entre Vallouise et l’Argentière-La Bessée, où elle se jette dans la Durance. Elle est issue des torrents du Gyr et de l’Onde qui confluent à Vallouise.

  • Faune

    Le torcol

    Au printemps se fait entendre dans les vieux arbres du verger un drôle de chant,  puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. C’est celui du torcol fourmilier, ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car de couleur se confondant avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.
  • Flore

    Á l'adret, la pinède

    La piste traverse une forêt de pin sylvestre auquel se mêle le chêne pubescent. C’est une forêt typique des adrets (versants exposés au soleil), en bas de versant, dans les vallées intra-alpines.
  • Petit patrimoine

    Le hameau de Parcher

    Le hameau de Grand Parcher est construit sur le cône de déjection du torrent du Grand Parcher, de part et d’autre de celui-ci. Il regroupe plusieurs maisons anciennes et la chapelle Saint-André, datée du XVIIème siècle. Sur l’un des deux cadrans solaires peints sur ses murs, la devise : (HORA) INCERTA CUNTIS, ULTIMA MULTIS (Cette heure est incertaine pour tous, la dernière pour beaucoup). À méditer !
  • Flore

    Le chévrefeuille d'Étrurie

    L'Étrurie était le territoire des Étrusques et correspond à l’actuelle Toscane. Si ce chèvrefeuille ne vit pas uniquement en Toscane, il est néanmoins méditerranéen et, à l’état naturel, pousse uniquement dans la moitié sud de la France. Ayant besoin de chaleur, il ne vit pas en altitude sauf ici, où l’adret est particulièrement sec et chaud. ses grandes fleurs roses et jaunes sont particulièrement odorantes.
  • Histoire

    La Maison du Parc de Vallouise

    Rénovée en 2014, la Maison du Parc abrite les bureaux du personnel du Parc travaillant localement ainsi qu’une vaste surface d’accueil des visiteurs.
    Elle propose une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines, un espace d'exposition temporaire à l'étage, ainsi qu'une salle audiovisuelle (projections et conférences).
    Sa labellisation Tourisme et Handicap est en cours.
    L’entrée est gratuite ainsi que la plupart des animations.

  • Faune

    L'hélice des Alpes

    Sur le talus humide en bordure du ruisseau, caché dans les herbes, se trouve un escargot à la belle coquille mordorée et mouchetée de brun, ornée d'une bande spiralée sombre. Son corps est noir. L'hélice des Alpes n'est pas un escargot très commun et, comme son nom l'indique, il est inféodé aux Alpes. C'est une sous-espèce de l'Hélice des bois, qui est un escargot présent sur toute l'Europe.

  • Faune

    L’oiseau solaire

    Qui est donc cet oiseau solaire ? Il est royal, l’aigle bien sûr ! Si ici il permet d’indiquer l’heure, dans la nature, tout autour, il chasse les marmottes. Mais qu’advient-il en hiver où les marmottes hibernent au fond de leur terrier ? C’est période de disette. Un lièvre ou un lagopède fait l’affaire et surtout des cadavres de chamois, n’ayant pu résister à l’hiver ou morts dans une avalanche.  

  • Flore

    Le frêne

    Même en hiver, on peut reconnaître le frêne à ses gros bourgeons noirs. Ses feuilles sont composées. Espèce pionnière, poussant facilement, le frêne a toujours accompagné l’homme dans la vie d’autrefois : son feuillage était utilisé pour nourrir le bétail et son bois dur et flexible pour la réalisation de différents objets tels que des manches d’outils. Son nom se retrouve d’ailleurs souvent dans la toponymie : Freissinières (Frêne noir), le Freney… preuve de son importance pour les hommes. 

  • Faune

    Le cincle plongeur

    Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. 

     

  • Faune

    La grenouille rousse

    La grenouille rousse s'adapte à l'altitude et peut profiter de l'eau jusqu'à 2800 m. Elle est capable de subsister à la rudesse hivernale en se mettant à l'abri du gel sous un rocher, une souche... Cet amphibien est la grenouille la plus commune en montagne et est reconnaissable à son masque chocolat qui met en valeur ses yeux d'or. À noter, la croissance des têtards est lente, ce n'est qu'au bout de deux ans qu'ils deviennent adultes.

  • Faune

    Le gerris

    De drôles de bestioles glissent sur l’eau par saccades : des gerris, insectes proches des punaises. En bons insectes, ils ont 6 pattes, mais c’est avec les pattes intermédiaires et postérieures, munies de poils les rendant hydrofuges, qu’ils « patinent » sur l’eau. Ce sont des carnassiers et tout ce qui est à la surface de l’eau, mort ou vif, est bon à manger ! Ils attrapent leurs proies avec les pattes antérieures et les sirotent tranquillement avec leur puissant rostre !

  • Faune

    La sittelle torchepot

    Avec ses cris sonores, ce petit acrobate se fait remarquer. Un dos gris bleu, un poitrail orangé, un bandeau noir sur l’œil, elle descend le long des troncs tête en bas à la recherche d’insectes. Elle niche dans de vieux trous de pics, mais si l’entrée est trop grande, elle en réduit le diamètre à l’aide de boue, pour protéger ses petits des prédateurs. D’où son nom de torchepot ! 

  • Flore

    Les mousses

    Sur le vieux mur, des mousses. Les mousses sont des végétaux apparus bien avant les plantes à fleurs, il y a 440 millions d’années. Elles vivent dans les milieux humides mais peuvent supporter de très longues périodes de sécheresse. Elles se contentent de peu aussi colonisent-elles des espaces vierges puis participent à la formation lente de l’humus, permettant ainsi aux végétaux plus exigeants de s'installer à leur tour. Il y en a 800 espèces en France, et si belles !

  • Flore

    Le lis martagon

    Au bord du sentier poussent de nombreux lis martagon. Cette superbe plante a de grandes fleurs pendantes aux pétales recourbés, roses mouchetés de pourpre, laissant apparaître les étamines orangées. Ses feuilles sont allongées et verticillées. Elle pousse dans les prairies et bois frais et, bien que commune ici, est rare dans bien des régions françaises. Sa cueillette est d’ailleurs interdite ou réglementée.

  • Flore

    La ripisylve

    Le chemin traverse un bois d’aulnes, de bouleaux, de trembles et de frênes, résidus de la forêt naturelle poussant au bord de l'eau, nommée ripisylve. Cette forêt se réduit partout car détruite par l'urbanisation et par l’endiguement des torrents. C’est pourtant une zone essentielle pour la fixation des berges et l’épuration des eaux et, offrant des habitats naturels spécifiques, joue un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité.

  • Flore

    Le chèvrefeuille d’Étrurie

    L'Étrurie était le territoire des Étrusques et correspond à l’actuelle Toscane. Si ce chèvrefeuille ne vit pas uniquement en Toscane, il est néanmoins méditerranéen et, à l’état naturel, pousse uniquement dans la moitié sud de la France. Ayant besoin de chaleur et il ne vit pas en altitude sauf ici, où l’adret est particulièrement sec et chaud. Ses grandes fleurs roses et jaunes sont particulièrement odorantes. 

  • Flore

    Le laser siler

    Après le pont, sur une petite barre rocheuse à droite de la piste, s’accroche une grosse plante à l’inflorescence en forme d’ombelle, (autrement dit, d’ombrelle), le laser siler. Cette plante de la famille des apiacées, nommée auparavant ombellifères, vit dans les zones sèches. Elle a une particularité : en automne, la tige se casse toute seule dans sa partie basale et toute la plante, sèche, part en une grosse boule, roulant dans les pentes ou poussée par le vent.

  • Faune

    La mésange à longue queue

    Des oiseaux s’agitent dans un arbre, et ne cessent d’aller et venir en poussant de petits cris. Ils sont rondouillards, tout en noir et beige rosé, avec une longue queue, ce qui leur a valu leur nom de mésange à longue queue. Elle est sédentaire et vit toujours en petits groupes. Elle loge dans les forêts, les fourrés et même dans les jardins. Elle tisse un nid en boule, composé de lichens, de mousses et d’herbes sèches.

  • Flore

    L’échinops à tête ronde

    Au bord du sentier, pousse une grande plante aux feuilles assez larges et peu épineuses, aux inflorescences toute rondes, blanchâtres ou bleu très pâle : c’est l’échinops à tête ronde, plante peu commune. C’est la cousine de l’échinops ritro, que l’on voit partout dans les lieux secs. Celle-ci a des inflorescences bleutées, des feuilles piquantes et est plus petite. 

  • Géologie et géographie

    L'ubac

    La piste remonte doucement en rive droite de la Gyronde, côté ubac. L’ubac est le versant exposé au nord, à l’ombre en hiver, le soleil restant bas à cette époque.
  • Histoire

    Les Eyssarts

    Le chemin traverse un lieu nommé « les Eyssarts » qui a donné son nom à ce circuit. Cette appellation vient du mot essart qui renvoie à « un endroit qui a été défriché, le plus souvent pour créer des terres agricoles ». Quelques prairies mais surtout d'anciens canaux et murets dissimulés sous la forêt reprenant ses droits attestent de cette occupation des sols passée.

  • Histoire

    La Gyronde

    Une des particularités du cours d'eau qui draine toute la vallée, du glacier blanc à la Durance, est qu'à chaque confluence, il change de nom ! D'abord torrent du Glacier Blanc, il devient torrent de Saint-Pierre, puis torrent d'Ailefroide, Gyr et enfin Gyronde ! Jusqu'au 12ème siècle, il se nommait sur toute sa longueur Gérendoine, nom provenant d'une racine très ancienne signifiant « rivière des rochers » . Puis il a changé de nom plusieurs fois, et la Gyronde ne représente plus qu'un fragment de la rivière.

  • Flore

    La ripisylve

    Ripisylve, la «  forêt des rives » est une forêt bien particulière peuplée de saules, d'aulnes auxquels peuvent s'ajouter peupliers, trembles ou bouleaux et bordant les cours d'eau. Elle présente de nombreux intérêts en termes de biodiversité, de prévention des risques naturels ou de lutte contre l’érosion des sols. Mais les différents usages et aménagements des cours d’eau l'ont fragmentée voire totalement fait disparaître.

  • Faune

    Le héron cendré

    Si on ne s'y attend pas forcément, on peut cependant observer régulièrement des hérons cendrés le long de la Gyronde. S'il pêche poissons ou amphibiens, il peut aussi se nourrir,de petits rongeurs dans les prairies avoisinant la rivière. Sa technique est toujours la même, une chasse à l'affût avec, une fois la proie repérée, une détente foudroyante du cou et le harponnage avec son bec en poignard. Redoutable !