1. Le Monêtier-les-Bains - L'Argentière-la-Bessée

Le Nord de l’itinéraire (à partir de Briançon) emprunte des routes de montagne à forte déclivité (>6%). Nous conseillons cette portion nord de l’itinéraire aux cyclistes “habitués”. Il est possible de passer les étapes difficiles par le train. Le Sud de l’itinéraire (à partir de Gap) est plus facile, car il longe le canal de la Durance en grande partie. Nous conseillons aux autres cyclistes cette portion de l’itinéraire plus accessible.
Description
- Depuis le centre du village du Monêtier-les-Bains, on rejoint Briançon par les hauteurs du versant sud de la vallée, traversant les patelins qui en hiver animent la station de ski de Serre Chevalier. A Briançon, Peut-être que l'Atelier Cyclonique, association qui propose de l’auto-réparation de vélo, seront-ils à poste pour un petit contrôle technique, quelques réglages ou une réparation de voyage.
- En quittant Briançon par la route des Espagnols qui traverse Villard-Saint-Pancrace, il est possible d'apercevoir de l’autre côté de la vallée, Puy-Saint-André, Puy-Saint-Pierre, et des tâches noires qui racontent l’exploitation minière du charbon et les grandes forêts bien plus anciennes qui en sont la source.
- On traverse une première fois la Durance pour rejoindre sa rive droite et s’élever progressivement en direction de Vallouise, en balcon d’abord sur les terrasses, puis sur les gorges que la rivière s’est creusée entre Saint-Martin de Queyrières et l’Argentière, dans la cordite que ni le glacier ancien ni la rivière n’ont réussi à grignoter.
- C’est aux Vigneaux que l’on retrouve un autre torrent animé : la Gyronde, qu’il nous suffit de suivre jusqu’à l’Argentière en se laissant couler dans une descente bien méritée. La Gyronde et la Durance se marient et grondent entre les digues, à deux pas des terrasses où l’on s’accorde une pause.
- Départ : Le Monêtier-les-Bains
- Arrivée : L'Argentière-la-Bessée
- Communes traversées : Le Monêtier-les-Bains, La Salle-les-Alpes, Saint-Chaffrey, Briançon, Villar-Saint-Pancrace, Saint-Martin-de-Queyrières, Les Vigneaux et L'Argentière-la-Bessée
Profil altimétrique
Recommandations
Balisage : L’itinéraire est balisé en continu de Briançon jusque Sisteron par un fléchage normé de véloroute avec le logo de l’itinéraire « Durance à velo »
Revêtement / sécurité : La Durance à vélo est une véloroute qui emprunte un réseau de routes secondaires bitumées. Vous partagerez la route avec des voitures. Il ne s'agit pas d'un itinéraire sur pistes cyclables.
Difficulté : Le Nord de l'itinéraire (à partir de Briançon) emprunte des routes de montagne à forte déclivité (>6%). Nous conseillons cette portion nord de l’itinéraire aux cyclistes "habitués". Il est possible de passer les étapes difficiles par le train. Le Sud de l’itinéraire (à partir de Gap) est plus facile, car il longe le canal de la Durance en grande partie. Nous conseillons aux autres cyclistes cette portion de l’itinéraire plus accessible.
Transport
Le réseau TER des Hautes-Alpes vous proposent les gares suivantes (du Nord au Sud) :
- Briançon
- L’Argentière-la-Bessée
- Montdauphin - Guillestre
- Embrun
- Chorges
- Gap
- Sisteron
Accès routiers et parkings
- D1091 (entre le Monêtier-les-Bains et Briançon)
- N94 (entre Briançon et Gap)
- N85 (entre Gap et Sisteron)
Zones de sensibilité environnementale
Circaète Jean-le-Blanc
Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.
Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude !
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive
- Périodes de sensibilité :
- marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Les 8 patrimoines à découvrir
- Histoire
La station de Serre Chevalier
En bordure du Parc national des Écrins, la station de ski de Serre Chevalier s'étale sur plusieurs communes en rive droite de la Guisane, de Monêtier-les-Bains à Briançon. Créée en 1941 avec le téléphérique de Chantemerle, elle possède le plus grand domaine skiable des Alpes du Sud avec 61 remontées mécaniques et des pistes de tous les niveaux de 1 200 m à 2 830 m d'altitude au Pic de l'Yret (Le Monêtier-les-Bains). Le logo de la station est un aigle faisant référence au baron Borel du Bez, représentant du Briançonnais en 1792 à l'Assemblée constituante qui gouverna la France entre 1792 et 1795 pendant la Révolution Française. Le Bez est un hameau de Villeneuve rattaché à la station de Chantemerle dans les années 1970.
- Géologie et géographie
Le quartzite et les ripple-marks
La roche dans laquelle a été taillé le tunnel est un quartzite, une roche métamorphique, siliceuse, très résistante et constituée de grains de quartz soudés ensemble. Elle est issue de sables déposés il y a 230 millions d'années dans les eaux encore peu profondes de l'océan alpin naissant et apportés par l'érosion des reliefs environnants. Par endroits, sur la paroi du tunnel, des ondulations apparaissent : ce sont des ripple-marks, rides “fossilisées” créées par l’eau sur le sable.
- Savoir-faire
La ressourcerie
L’ancienne école requiert une nouvelle fonction, celle de redonner vie aux meubles et objets obsolètes. La ressourcerie fabrique des objets à partir d’objets dont on ne voulait plus. La production ne fait donc pas appel à de nouvelles matières premières évitant ainsi l’accumulation de déchets. Écologique et équitable, la ressourcerie réduit les déchets et créé des emplois.
- Histoire
Les représentations de la vigne
L’appellation des Vigneaux tient son nom de la culture de la vigne qui était, auparavant, présente sur les coteaux. La vigne est d’ailleurs représentée sur le blason de ville avec un cep de vigne mais également sur les maisons anciennes avec des treilles. Les maisons à pressoir rappellent aussi l’importance de la vigne.
- Architecture
L’Argentière-la-Bessée
L’Argentière-la-Bessée recèle un riche passé minier et industriel qui a marqué la culture et le paysage local.
Les mines d’argent, à l’origine du nom de la ville, ont été exploitées jusqu’au début du 20ème siècle. A partir de 1909, la commune connut une intense activité industrielle. La construction d’une centrale hydroélectrique alimentée par un réseau de conduites forcées sera en effet à l’origine de l’installation de l’usine d’aluminium de la « société électrométallurgique française », devenue ensuite l’usine Pechiney. L’usine fermera ses portes en 1985. - Histoire
Les anciennes cités ouvrières
De nombreux ouvriers sont embauchés dans l’usine Péchiney et des cités ouvrières sont construites. Ces cités sont aujourd’hui démolies. L’architecture des maisons étaient différente selon le niveau hiérarchique de l’employé. Une mairie, un cinéma, un kiosque à musique, des églises ont été construits.
- Histoire
Le compresseur mobile
Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.
- Histoire
La turbine Francis
L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue.
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Source

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