L'Argentière-la-Bessée - Embrun
L'Argentière-la-Bessée

2. L'Argentière-la-Bessée - Embrun

Col
Histoire et architecture
Lac et glacier
Point de vue
Difficulté 
Le Nord de l’itinéraire (à partir de Briançon) emprunte des routes de montagne à forte déclivité (>6%). Nous conseillons cette portion nord de l’itinéraire aux cyclistes “habitués”. Il est possible de passer les étapes difficiles par le train. Le Sud de l’itinéraire (à partir de Gap) est plus facile, car il longe le canal de la Durance en grande partie. Nous conseillons aux autres cyclistes cette portion de l’itinéraire plus accessible.
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Entre l'Argentière et Embrun, on s’offre un parcours assez tranquille qui laisse toute la place à l’esprit pour se sauver et papillonner le long de la rivière ou sur les lignes de crêtes.
A Guillestre comme à Embrun, on a envie de chatouiller la vieille pierre et de plonger dans l’histoire à travers son patrimoine. Le Guil se joint à la Durance ; les hautes eaux de l’hiver, les basses eaux de l’été marquent le rythme des torrents de montagne. Les alluvions passent, s’arrêtent parfois, repartent au gré des caprices du climat et des crues.

Description

  1. En quittant l’Argentière, on s’éloigne à nouveau de la Durance pour s’atteler à une côte sans longueur, mais bien inclinée ! La montée de Freissinières est la première occasion de s’installer dans son rythme, en découvrant, coup de pédale après coup de pédale, la vallée qui se dessine, ouverte et large : une table d’orientation nous attend sagement en haut, jolie récompense.
  2. Laissons Champcella et Pallon derrière nous et sautons dans la descente qu’on avalera trop vite sous le regard condescendant de Mont-Dauphin, perché sur son piédestal de matériaux apportés là depuis la vallée du Guil, par le glacier et la rivière. Derrière lui, le Queyras qui se laisse deviner, les sommets qui surplombent Vars ; la Durance s’apprête à virer de bord pour prendre la dernière ligne droite qui la conduira à Serre-Ponçon.
  3. Toujours en rive droite, Eygliers et son plan d’eau si les chaleurs sont féroces ; ou bien, sans originalité aucune depuis l’époque gallo-romaine, chatouiller à Réotier les eaux minérales et chaudes que les grandes failles qui ont guidé le tracé de la Durance laissent surgir depuis des réserves profondes. Un détour par Guillestre pour un verre en terrasse, une nuit, une déambulation dans les marbres roses riches d’ammonites. Peut-être les Cyclopathes, association qui propose de l’auto-réparation de vélo, seront-ils à poste pour un petit contrôle technique, quelques réglages ou une réparation de voyage.
  4. Guillestre nous a attiré en rive droite de la Durance et nous voilà sous Saint-André d’Embrun, à serpenter avec la route au dessus d’une Durance turbulente qui s’égaye en contrebas.
  5. Après Saint-André, on rejoint la Durance au Pont Neuf qui nous permet, en faisant cliqueter ses planches, de filer en rive droite et de rester en compagnie de la rivière jusqu’à Embrun. Ce sont ses derniers kilomètres de torrent : bientôt, elle sera lac. Puis rivière à la pente plus faible, s’élargissant en une large plaine alluviale, changeant de paysage, d’agriculture, de végétation et de barrages.
Une petite grimpette jusqu’à la cité perchée sur sa moraine et les Jardins de l’Archevêché ? Faire un tour au Marché et jeter un œil sur le Pic de Morgon ? Une activité d’eau et de voiles sur le plan d’eau ?  Ou une petite pêche en Durance ?

Se reposer, quoiqu’il en soit, avant d’attaquer la route des Puys, balcon incroyable sur le lac : encore plus splendide que féroce, même si les cuisses chauffent.
  • Départ : L'Argentière-la-Bessée
  • Arrivée : Embrun
  • Communes traversées : L'Argentière-la-Bessée, Freissinières, Champcella, Saint-Crépin, Réotier, Saint-Clément-sur-Durance, Saint-André-d'Embrun, Saint-Sauveur et Embrun

Profil altimétrique


Recommandations

Période idéale : D'avril à octobre, attention aux fortes chaleurs estivales.

Balisage : L’itinéraire est balisé en continu de Briançon jusque Sisteron par un fléchage normé de véloroute avec le logo de l’itinéraire « Durance à velo »

Revêtement / sécurité : La Durance à vélo est une véloroute qui emprunte un réseau de routes secondaires bitumées. Vous partagerez la route avec des voitures. Il ne s'agit pas d'un itinéraire sur pistes cyclables.

Difficulté : Le Nord de l'itinéraire (à partir de Briançon) emprunte des routes de montagne à forte déclivité (>6%). Nous conseillons cette portion nord de l’itinéraire aux cyclistes "habitués". Il est possible de passer les étapes difficiles par le train. Le Sud de l’itinéraire (à partir de Gap) est plus facile, car il longe le canal de la Durance en grande partie. Nous conseillons aux autres cyclistes cette portion de l’itinéraire plus accessible.
Pour bien rouler sur la route, un équipement approprié est indispensable. Qu'il s'agisse de pneus, d'éléments mécaniques ou bien vestimentaires, choisissez en fonction de votre niveau et de votre sortie. Des accessoires non superflus tels que des sacoches de selle, des pièces pour améliorer votre pédalage, ou bien des tenues adaptées à une pratique sur route, l'équipement du cycliste et de son vélo ne doit pas être laissé au hasard.  Les équipements spécifiques pour le vélo de route sont pensés et conçus pour cette pratique. Cuissards de vélo, maillot de cyclisme, gants, lunettes et casques spécifiques aux vélos de route sont vivement recommandés.

Transport

Train : 
Le réseau TER des Hautes-Alpes vous proposent les gares suivantes (du Nord au Sud) : 
- Briançon
- L’Argentière-la-Bessée
- Montdauphin - Guillestre
- Embrun
- Chorges
- Gap
- Sisteron

Accès routiers et parkings

La Durance à Vélo suit les routes départementales et nationales suivantes (du Nord au Sud)
- D1091 (entre le Monêtier-les-Bains et Briançon)
- N94 (entre Briançon et Gap)
- N85 (entre Gap et Sisteron)

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 1710m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1525m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1410m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Les 13 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Le compresseur vertical

    Gilbert Planche, ingénieur de 22 ans, arrive à L’Argentière-La Bessée pour exploiter l’eau et ouvre une grande usine d’aluminium en 1910.

    Le compresseur vertical est l’ancêtre du marteau-piqueur. Les miniers avaient besoin de grande quantité de charbon et l’air comprimé permettait d’accélérer le rendement de charbon. En 1852, Colladon, un suisse, invente le marteau-piqueur pneumatique. Le compresseur vertical permettait de produire de l’air comprimé qui alimentait une perforatrice et simplifiait l’abattage du charbon. Le compresseur est posé à la vertical sur son support, d’où son nom. 

  • Histoire

    Louis Leprince-Ringuet et L’Argentière

    Louis Leprince-Ringuet a dirigé le Laboratoire de physique de l’X (“X” étant une École Polytechnique à Villeurbanne), installé à L’Argentière. Durant l’été 1942, il y a accueilli plusieurs étudiants juifs leur permettant d’échapper aux nazis et à Auschwitz. Un panneau présente les découvertes de Louis Leprince-Ringuet dans ce laboratoire. Un texte de Bernard Lévi est également affiché. Jeune étudiant juif, il a participé aux recherches du labo durant l’été 1942. Il remercie l’équipe scientifique de lui avoir permis d’éviter d’affronter la barbarie antisémite.

  • Histoire

    L’usine Péchiney

    La société électrométallurgique française s’installe à L’Argentière en 1907. La construction de l’usine d’aluminium débute en 1909 et c’est en 1910 qu'elle ouvre ses portes grâce à la centrale électrique construite par Gilbert Planche. L’Argentière devient alors une ville industrielle. La crise économique des années 1970 et l’éloignement des sources d’approvisionnement poussent l’usine à fermer ses portes en 1985. Elle est partiellement démolie en 1988. Les ouvriers quittent la ville et pour éviter la désertification de L’Argentière, un projet de restructuration est mis en oeuvre. 

  • Histoire

    Ancienne zone industrielle de L’Argentière-la-Bessée

    Sur les deux murs de ces anciennes industries, vous pourrez découvrir l’histoire de L’Argentière-la-Bessée, marquée par son ère industrielle notamment par la présence d’une centrale hydroélectrique, créée entre 1907 et 1909, exploitant la force motrice des chutes d’eau de montagne. C’était la plus puissante centrale d’Europe à cette époque. De plus, d’autres industries étaient aussi présentes comme la Société du Quartz Fondu ou l’usine d’aluminium et permettaient de faire vivre un grand nombre d’ouvriers.
  • Eau

    La Durance

    La Durance est la plus importante rivière de Provence. Elle prend sa source sur la commune de Montgenèvre à 2 390 m d’altitude, pour rejoindre le Rhône, au sud d’Avignon. Cette rivière est « pluvio-nivale », c’est-à-dire que son débit dépend de l’apport naturel en eau dû à la fonte des neiges et aux pluies. Ainsi, elle représente un véritable terrain de jeux pour les kayakistes de l’Europe.
  • Eau

    Le Fournel

    Le Fournel prend sa source dans la vallée du Fournel, au cœur du Parc national des Écrins et se jette dans la Durance vers le stade d’eau vive. Il est connu pour être un canyon très ludique pour les hauts-alpins et le plus fréquenté du Haut Val Durance. Il est idéal pour une initiation à la verticalité notamment par la présence de plusieurs sauts, toboggans et rappels. Son accès est autorisé d’avril à octobre et est réglementé car il se situe en aval d’une prise d’eau EDF, ce qui présente un réel danger.

  • Eau

    Le stade d’eau vive

    Dans le cadre de sa restructuration, après la fermeture du site industriel, la ville de L’Argentière-la-Bessée s’est orientée vers le tourisme sportif en mettant en avant les éléments naturels présents sur site, à savoir l’eau. Situé au départ du plus grand parcours navigable de la Durance, la commune a décidé d’être un véritable centre d’eau vive en réalisant ce stade en 1993 sur une longueur de 400 m. Ainsi, de par sa notoriété et sa situation, ce stade accueille, chaque année, plusieurs compétitions de renom aux niveaux national et international.
  • Histoire

    Les radeliers de la mémoire

    Durant des siècles, passaient sur la Durance non des kayaks mais des radeaux constitués de troncs de sapins, épicéas ou mélèzes. Le flottage du bois issu des forêts de l'Embrunais ou du Queyras permettait de l'acheminer vers les grandes agglomérations de Provence. Il était utilisé pour le chauffage et pour la construction navale, notamment pour la Marine royale. Une reconstitution de la descente de la Durance s'effectue maintenant chaque année grâce à une poignée de passionnés, les radeliers de la mémoire.
  • Faune

    Le milan noir

    Rapace hivernant en Afrique, le milan noir revient dès la fin mars aux environ de ce tronçon de la Durance. Se nourrissant de charognes, de poissons ou même de déchets, il est lié aux abords des grandes rivières comme la Durance. Un peu plus gros qu'une buse (150 cm d'envergure), il se reconnaît à sa queue légèrement échancrée et à son plumage assez sombre.
  • Faune

    Le milan noir

    Un rapace tourne lentement au-dessus de la vallée. Il est sombre avec une queue légèrement échancrée. Un milan noir, revenu d'Afrique au printemps. Il se nourrit de charognes ou de déchets ainsi que de poissons. On peut le confondre avec le milan royal, marron, roux et blanc avec une queue beaucoup plus échancrée. Ce dernier ne niche pas dans le massif. C'est seulement pendant les périodes de migration que l'on peut l'observer dans la vallée de la Durance.

  • Histoire

    Petites et grandes migrations religieuses

    Du fait de son implantation stratégique, l’histoire de Pallon est riche et mouvementée. A la croisée des chemins, Pallon est aujourd’hui une étape du GR 653D Montgenèvre – Arles qui suit la voie domitienne empruntée par les pèlerins d’Italie en route pour Compostelle et les pèlerins français en route pour Rome !

  • Géologie et géographie

    Un tsunami médiéval ?

    Pallon marque l’entrée dans l’ancienne vallée glaciaire de Freissinières, fermée derrière un verre de roches dures. En fondant, les glaciers avaient laissé un lac piégé par ce verrou. La tradition rapporte la rupture, à plusieurs reprises, de ce barrage naturel. Les eaux, libérées brutalement dans le gouffre de Gourfouran, auraient provoqué au Moyen-Âge la ruine du village de Rame, installé dans la plaine.


  • Eau

    La Durance

    La Durance est la plus importante rivière de Provence et le troisième affluent du Rhône derrière la Saône et l'Isère pour le débit. Elle prend sa source dans les Hautes-Alpes sur la commune de Montgenèvre et est rapidement rejointe par la Clarée et la Guisane qui s'effacent devant elle malgré une longueur et un débit plus important au point de confluence. La vallée de la Durance constitue en effet un axe de communication majeur depuis des siècles et son caractère capricieux est désormais contrôlé par le lac artificiel de Serre-Ponçon et par un canal qui s'étend en aval. Le vieux proverbe en cours sous l'Ancien Régime qui prétendait «  que les trois fléaux de la Provence sont le Mistral, la Durance et le Parlement » est désormais oublié et la Durance n'apporte plus que la vie dans les terres qu'elle irrigue.


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