L'Onde
Puy-Saint-Vincent, Vallouise-Pelvoux

L'Onde

Niveau : Piste débutants, Piste skieurs de bon niveau, Piste skieurs confirmés, Piste très difficile
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Le secteur de L'Onde vous fera parcourir la Vallée de l'Onde et longer la rivière et les arbres gelés par la neige. Ce secteur, toujours à l'ombre est en assez bonne condition tard dans la saison.

De là, six pistes sont possibles : Le Verger (n°4), la Petite Onde (n°5), la Grande Onde (n°6), le Villard (n°7), Grésonnières (n°8) et Grand Bois (n°9). 

Description

Accès : Depuis la N94 Gap-Briançon, bifurquer à l’Argentière-la-Bessée en direction de Puy-Saint-Vincent - Vallouise (D994E). 

Un peu avant le village de Vallouise, bifurquer à gauche en direction de Puy-Saint-Vincent Station (en face de la pharmacie). Juste après le passage du pont, garez vous sur le parking qui se situe en face de la Maison des Écrins et du Chalet Nordique. 

Liens utiles :

Pour consulter les conditions du domaine, cliquez ici.

Informations disponibles sur les accès et les transports dans l’onglet Infos pratiques de notre site : https://www.paysdesecrins.com

Parking : Il est conseillé de se garer au niveau de la Maison des Écrins et du Chalet Nordique pour l’achat de votre Pass au chalet. Les pistes de ski de fond de Vallouise partent toutes de cet endroit. 

Une fois arrivé au Chalet Nordique et votre Pass en poche, partez à la découverte des pistes n°4 à 9 du secteur de L'Onde.
  • Communes traversées : Puy-Saint-Vincent et Vallouise-Pelvoux

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2320m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Quelques règles : 

→ Les pistes de ski de fond sont damées, balisées, sécurisées. Leur accès est payant et réservé aux skieurs nordiques 

→ Vous empruntez ces pistes sous votre propre responsabilité : informez-vous des conditions météo, des fermetures de pistes, ne surestimez pas vos possibilités

→ Respectez la signalétique : sens des pistes, dangers, interdictions, fermeture pour risques d’avalanche

→ Les chiens sont interdits sur les pistes de ski de fond 

→ La pratique des activités nocturnes et de tir de biathlon sur le domaine nordique doivent être encadrées par un professionnel

→ La fréquentation des pistes en dehors des heures d’ouverture est dangereuse et interdite (présence d’engins de damage)

→ Emportez vos déchets 


Sachez que les circuits sont possibles en skating ou en technique classique (alternatif). 


Les conditions de pratique sont très agréables toute la journée en hiver. Cependant, dès le mois de mars, privilégiez la pratique le matin, certaines pistes peuvent être vite au soleil. 


L’achat du Pass pour les pistes de ski de fond est possible au Chalet nordique et aux caisses des remontées mécaniques de Pelvoux. N’hésitez pas à vous munir du plan des pistes au Chalet Nordique de Vallouise ou au point d’informations des remontées mécaniques de Pelvoux ! 


Attention : Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo et les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels. 


Coordonnées des secours : Secours Montagne : 04 92 22 22 22 ou 112

Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée

23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 03 11

Bureau d'Information Touristique de Puy Saint Vincent 1400

Les Alberts, 05290 Puy Saint Vincent 1400 m

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 35 80

Bureau d'Information Touristique de Vallouise

Place de l'Eglise, 05340 Vallouise

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 36 12

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Les 42 patrimoines à découvrir

  • Savoir-faire

    Le travail du chanvre

    On occupe presque toutes les veillées des soirs d’hiver à «teiller» les pailles. Il faut les casser une à une pour en retirer les longs filaments souples. Une fois lavées et peignées, on distribue ces «pelotes» de chanvre aux cordiers et aux fileuses pour la confection de cordes, de couvertures et de toiles de vêtements. Lorsqu’une famille commande de la toile au tisserand, tous ses membres se rendent au métier à tisser pour «urdir», attacher les fils sur l’ourdissoir.

  • Architecture

    Les communs

    Dans la rue principale de Puy-Saint-Vincent, toute «en travers» qu’elle soit, on trouve, d’un bout à l’autre, chaque bâtiment nécessaire à la communauté. Le moulin est encore là, avec ses canaux d’amenée et de fuite d’eau. Le four banal est allumé chaque année pour le 14 juillet. Il vient d’être restauré et partage la petite place pavée avec une belle fontaine en bois cerclée de fer.

  • Histoire

    L'église Sainte-Marthe

    L’église Sainte-Marthe a été édifiée au XIXème siècle, en 1817 exactement, comme indiqué au sommet du fronton. Seule la façade principale est ornée d’un décor peint. Sur deux registres superposés et sur le pignon, des pilastres ou faux-piliers encadrent soit les baies qui éclairent la nef, soit des panneaux peints en faux marbre. Quelques stèles rappellent la présence de l’ancien cimetière. Inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, cette église accueille également la plaque commémorative des défunts de la Première Guerre mondiale.

  • Architecture

    Architecture massive

    À l'origine, l’habitat des hautes vallées du pays des Ecrins n’offre qu’une taille réduite où cohabitent hommes et animaux. Contrairement à la Vallouise, dont l’architecture développe une harmonie d’arcades et de décorations, les maisons du Puy conservent la rusticité d’une construction en un seul bloc entièrement maçonné avec une toiture en demi-croupe débordant sur un balcon de séchage. Cette saillie du toit protège la façade principale des intempéries, surtout de la neige. On circule à l’abri et le stock de bois de chauffage reste sec tout l’hiver. C’est un peu le pendant de la «toune» du Champsaur-Valgaudemar, ce porche voûté en berceau qui abrite l’entrée du logis et de l’écurie.

  • Architecture

    Abri protecteur

    Quelques propriétaires possèdent, à part du logis principal et isolée de la grange, une petite construction à l’abri des incendies domestiques tant redoutés. On conserve là, au frais dans cette cave extérieure, jambon, fromages, farine, sel et autres denrées mais aussi souvent ce que la famille possède de précieux.

  • Architecture

    Eglise Saint-Étienne de Vallouise

    Classée et protégée au titre des monuments historiques depuis le 22 octobre 1913, l'église dédié à Saint Etienne fait partie des plus beaux sites religieux des Hautes-Alpes. Elle est typique des églises briançonaises de style roman, construites dans la seconde moitié du XVe siècle. Sa date précise de construction reste cependant encore indéterminée aujourd'hui.

  • Faune

    Le torcol

    Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est  ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.  

  • Faune

    La truite

    Mais que pêche le pêcheur ? La truite fario, bien sûr ! C'est le poisson de montagne par excellence, au corps fuselé pour mieux résister au courant, à la robe claire mouchetée de noir et de rouge. Elle vit dans les eaux froides et riches en oxygène. 

  • Flore

    La forêt au bord de l'eau

    Ce petit bois est un lambeau de la forêt naturelle poussant au bord de l'eau, nommée ripisylve.  Cette forêt se réduisant partout car détruite par l'urbanisation, est composée d'aulnes, de saules, de frênes, auxquels s'ajoutent peupliers, bouleaux, trembles…
  • Point de vue

    Le massif du Montbrison

    Le sentier offre une belle vue d'ensemble sur le massif calcaire du Montbrison, qui surplombe les hameaux de Pelvoux, avec la Cime de la Condamine, la Tête des Lauzières, le pic de Montbrison et la tête d'Amont.

  • Histoire

    La chapelle Saint-Jean

    Cette jolie petite chapelle du XVIIème siècle, entourée du cimetière offre avec le banc situé devant sa façade, une aire de repos sympathique. Pour regarder courir les traileurs ?
  • Flore

    Le chêne pubescent

    La descente s’effectue sur une pente chaude où le maître des lieux est le chêne pubescent. C’est un petit chêne au port tordu et aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles sont pubescents, c'est-à-dire recouverts d’un fin duvet. C’est un arbre poussant sur les pentes chaudes et sèches.

  • Histoire

    L'église de Vallouise

    L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.

  • Faune

    Le petit rhinolophe

    Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.

  • Flore

    Le solidage géant

    Au bord du chemin, dans les endroits humides, pousse par plaques une plante élevée formant de grands panaches de toutes petites fleurs jaunes. Le solidage géant, encore nommé tête d’or, est une plante originaire d’Amérique du nord et introduite en Europe au XVIIIème siècle à des fins ornementales. Depuis, elle a colonisé une grande partie de l’Europe et peut dans certains lieux entrer en compétition avec la flore locale.

     

  • Faune

    Le gazé

    Quoi de mieux qu’un gros tas de fumier dont le liquide nutritif s’écoule sur la route ? Cette manne attire de très nombreux papillons se posant par dizaines sur la route, au péril de leur vie. C’est l’endroit (presque !) rêvé pour les admirer, tant ils sont occupés à siroter ce nectar. Parmi eux, on reconnaît aisément le gazé, papillon blanc aux nervures noires très apparentes. Ce papillon est commun aussi  peut-on l’observer couramment, même loin des tas de fumier !

     

  • Histoire

    La Maison du Parc de Vallouise

    Rénovée en 2014, la Maison du Parc abrite les bureaux du personnel du Parc travaillant localement ainsi qu’une vaste surface d’accueil des visiteurs.
    Elle propose une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines, un espace d'exposition temporaire à l'étage, ainsi qu'une salle audiovisuelle (projections et conférences).
    Sa labellisation Tourisme et Handicap est en cours.
    L’entrée est gratuite ainsi que la plupart des animations.

  • Faune

    L’oiseau solaire

    Qui est donc cet oiseau solaire ? Il est royal, l’aigle bien sûr ! Si ici il permet d’indiquer l’heure, dans la nature, tout autour, il chasse les marmottes. Mais qu’advient-il en hiver où les marmottes hibernent au fond de leur terrier ? C’est période de disette. Un lièvre ou un lagopède fait l’affaire et surtout des cadavres de chamois, n’ayant pu résister à l’hiver ou morts dans une avalanche.  

  • Flore

    Le frêne

    Même en hiver, on peut reconnaître le frêne à ses gros bourgeons noirs. Ses feuilles sont composées. Espèce pionnière, poussant facilement, le frêne a toujours accompagné l’homme dans la vie d’autrefois : son feuillage était utilisé pour nourrir le bétail et son bois dur et flexible pour la réalisation de différents objets tels que des manches d’outils. Son nom se retrouve d’ailleurs souvent dans la toponymie : Freissinières (Frêne noir), le Freney… preuve de son importance pour les hommes. 

  • Faune

    Le gerris

    De drôles de bestioles glissent sur l’eau par saccades : des gerris, insectes proches des punaises. En bons insectes, ils ont 6 pattes, mais c’est avec les pattes intermédiaires et postérieures, munies de poils les rendant hydrofuges, qu’ils « patinent » sur l’eau. Ce sont des carnassiers et tout ce qui est à la surface de l’eau, mort ou vif, est bon à manger ! Ils attrapent leurs proies avec les pattes antérieures et les sirotent tranquillement avec leur puissant rostre !

  • Architecture

    Vallouise

    Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.

  • Architecture

    Le Villard de Vallouise

    Situé dans la vallée de l’Onde, le hameau du Villard peut s’enorgueillir de ses belles maisons avec balcons en arcade du même type que celles de Vallouise. C’est un hameau coquet et très fleuri. Il bénéficie encore de quelques heures de soleil en hiver, ce qui n’est plus le cas un peu plus loin dans la vallée de l’Onde. Il est construit à l’abri des avalanches, redoutables dans cette vallée.   

  • Faune

    Le morio

    Un grand papillon sombre bordé de blanc crème et d’une bande de petites gouttes bleues, posé sur le chemin, s’envole à la venue du promeneur. Il s’agit du Morio, ou manteau royal (mais sa robe n’est pas bordée de fourrure d’hermine !). Il vit près des saules et des bouleaux. Il se délecte de la sève issue des plaies de ces arbres. C’est un des rares papillons à hiberner à l’état adulte.

  • Faune

    Le troglodyte mignon

    Un chant sonore, long et coulant, avec de nombreux trilles, émane de la forêt. Quel coffre ! Ce chant puissant est lancé par un tout petit oiseau au corps rondelet et muni d’une courte queue souvent relevée, le troglodyte mignon. Il vit dans les forêts fraîches ayant un sous bois fourni ou les buissons au bord de l’eau. Il construit un nid en boule, souvent contre un rocher ou un vieux mur, d’où son nom de troglodyte. 

  • Faune

    Le rougegorge

    On voit souvent le rougegorge près des mangeoires en hiver. Mais c’est avant tout un oiseau forestier, construisant son nid près du sol, dans une anfractuosité de rocher ou d'arbre. Son chant est un babil doux donnant dans les aigus. C’est un oiseau assez solitaire et territorial et il exhibe son plastron orange (rouge !) tout en chantant pour défendre son territoire.

  • Flore

    L’érable sycomore

    L’érable sycomore est un bel arbre aux feuilles à cinq lobes un peu pointus, ressemblant un peu à celles du platane. Il ne supporte pas la sécheresse : c’est ici l’arbre des forêts de feuillus un peu fraîches. Ses fruits jumelés, munis d’ailes, tombent en tournoyant : ce sont les « hélicoptères » qui amusent beaucoup les enfants. En automne, ses feuilles deviennent jaune d’or, pour notre plus grand plaisir. 

  • Faune

    La mésange à longue queue

    Des oiseaux s’agitent dans un arbre, et ne cessent d’aller et venir en poussant de petits cris. Ils sont rondouillards, tout en noir et beige rosé, avec une longue queue, ce qui leur a valu leur nom de mésange à longue queue. Elle est sédentaire et vit toujours en petits groupes. Elle loge dans les forêts, les fourrés et même dans les jardins. Elle tisse un nid en boule, composé de lichens, de mousses et d’herbes sèches.

  • Flore

    La forêt au bord de l'eau

    Ce petit bois est un résidu de la forêt naturelle poussant au bord de l'eau, nommée ripisylve. Cette forêt se réduisant partout car détruite par l'urbanisation, est composée d'aulnes, de saules, de frênes, auxquels s'ajoutent peupliers, bouleaux, trembles… C’est pourtant une zone essentielle pour la fixation des berges et l’épuration des eaux et, offrant des habitats naturels spécifiques, joue un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité.

  • Flore

    L’érable sycomore

    L’érable sycomore est un bel arbre aux feuilles à cinq lobes un peu pointus, ressemblant un peu à celles du platane. Il ne supporte pas la sécheresse : c’est ici l’arbre des forêts de feuillus un peu fraîches. Ses fruits jumelés, munis d’ailes, tombent en tournoyant : ce sont les « hélicoptères » qui amusent beaucoup les enfants. En automne, ses feuilles deviennent jaune d’or, pour notre plus grand plaisir. 

  • Flore

    Le tremble

    Un tremble respectable pousse en bordure de la voie, en marge d’un petit bois de ses congénères. Le tremble a un tronc lisse et verdâtre et des feuilles arrondies et crénelées prenant de magnifiques couleurs à l'automne. Le pétiole (la « queue ») des feuilles du tremble est aplati et tordu, aussi offre-t-il une prise au moindre souffle d'air, ce qui a pour effet de faire « trembler » le feuillage ! Il pousse dans les lieux au sol assez bien pourvu en eau.

  • Histoire

    La chapelle Saint-Romain

    Inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1931, la chapelle Saint-Romain est maintenant reconvertie en économusée. Elle est la première chapelle construite à Puy Saint Vincent, elle daterait du XIIème siècle. Le village, jusqu’au milieu du XVème siècle, portait le nom du patron : Puy-Saint Romain. Puis en l’honneur de la venue du moine dominicain Vincent Ferrier, le village prit le nom de Puy Saint Vincent. Elle est dressée sur un promontoire rocheux, à l’écart du village, et offre une vue panoramique sur le massif des Écrins et la vallée de la Gyronde, en particulier sur Vallouise.
  • Petit patrimoine

    L’église Saint-Sébastien

    Classée Monument historique, cette église abrite deux fresques sur sa façade où l’on peut distinguer la Sainte-Vierge et Saint-Sébastien. L’église est également connue pour ses deux cadrans solaires qui datent de 1718 et qui ont été réalisés par Giovanni Francesco Zarbula.

  • Histoire

    Giovanni Francesco Zarbula

    De 1833 à 1870, Giovanni Francesco Zarbula a réalisé une quarantaine de cadrans dans les Hautes-Alpes. Ici, l’un des cadrans représente un coq, des grands vases de fleurs, des rideaux, des instruments du maçon. Sur l’autre cadran on retrouve des corbeilles laissant tomber des fleurs et un oiseau rare. Les deux cadrans possèdent une devise. 

  • Petit patrimoine

    Les cadrans solaires

    Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou des monuments. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite.

  • Flore

    Le Frêne

    C’est l’un des arbres le plus commun, pourvu que le sol soit un peu frais. Il se caractérise par ses feuilles pennées, c'est-à-dire composées de plusieurs segments et en hiver se reconnaît par ses gros bourgeons noirs. Le frêne avait une grande importance dans la vie d’autrefois : son feuillage était utilisé pour nourrir le bétail et son bois pour la réalisation de nombreux objets tels que des manches outils.
  • Histoire

    Vallouise

    L’histoire de Vallouise est à l’histoire des Vaudois. Cette congrégation religieuse née à Lyon militait pour le dépouillement, la simplicité. Considérée comme un mouvement de contestation, elle a fait l’objet, à partir du XIIIème siècle, de nombreuses persécutions. Les vaudois ont alors dû fuir. De nombreuses familles se sont réfugiées en Vallouise où les massacres et persécutions se poursuivirent. Le roi Louis XI mit temporairement fin à ces exactions. En 1486, en son honneur, la commune de Vallis Puta fût renommée Vallis Loysia.

  • Eau

    L'Onde

    L'Onde est issue d’un bassin versant d'environ 50 km². Comparées aux crues du Gyr, ses crues sont surtout liquides, les matériaux mobilisables étant plus rares. La vallée de l’Onde n’est accessible en voiture qu'à la belle saison. En hiver, la route est fermée au hameau du Villard, la vallée étant soumise à de forts risques d’avalanches.

  • Faune

    Le grand mars changeant

    La vallée de l'Onde accueille des espèces peu communes, comme, en bordure de la rivière, le grand mars changeant. Le mâle de ce grand papillon a de magnifiques reflets allant du bleu au violet noir selon l'inclinaison de ses ailes, ce qui résulte de la diffraction de la lumière sur leurs écailles ; reflets changeants d'où son nom. Ses chenilles consomment des feuilles de saules, d'où sa proximité de l'eau. Tout s'explique (ou presque).
  • Faune

    Truite

    Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).

  • Faune

    Le troglodyte mignon

    Un chant sonore, long et coulant, avec de nombreux trilles, émane de la forêt. Quel coffre ! Ce chant puissant est lancé par un tout petit oiseau au corps rondelet et muni d'une courte queue souvent relevée, le troglodyte mignon. Il vit dans les forêts fraîches ayant un sous bois fourni ou les buissons au bord de l'eau. Il construit un nid en boule, souvent contre un rocher ou un vieux mur, d'où son nom de troglodyte.
  • Faune

    L'aigle royal

    Deux couples d'aigle nichent sur la commune de Vallouise-Pelvoux. Leur territoire est grand, d'autant plus grand qu'il est pauvre en ressource alimentaire, et farouchement défendu, comme chaque parapentiste le
    sait. Mais c'est un oiseau farouche pouvant abandonner son aire s'il est dérangé. Le couple, fidèle pour la vie, est sédentaire mais le jeune devra plus tard s'aventurer, parfois dans un autre massif, pour trouver un territoire et un compagnon ou une compagne.
  • Faune

    Le circaète Jean-le-Blanc

    Un peu plus petit que l'aigle royal, mais plus gros qu'une buse variable, le circaète Jean-le-Blanc se reconnaît à son ventre ... blanc, moucheté de brun, et au dessus de sa tête et à son dos bruns. En chasse, il vole à altitude relativement basse pour un rapace de cette taille, souvent en vol stationnaire pour repérer ses proies, essentiellement des reptiles. En raison de ce régime alimentaire, il migre vers l'Afrique subsaharienne pour l'hiver. Il revient en mars.

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