GR®54 - Tour de l'Oisans et des Ecrins depuis L'Argentière-la-Bessée

Le Tour de l'Oisans et des Ecrins fait partie de la trilogie des sentiers de grandes randonnées des Alpes françaises (avec le Mont Blanc et la Vanoise). Mais c’est sans doute le plus sauvage de tous, et le plus difficile :190 kilomètres à parcourir, 14 cols et plus de 12 000 mètres de dénivelé. Un périple à travers des hameaux d’alpages, de profondes vallées et des cols alpestres élevés, sous les yeux d’une faune emblématique.

Le compresseur mobile
Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.

La turbine Francis
L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue.

Les hameaux de l’Argentière
Avant qu’elle ne soit rattachée à la commune de La-Bessée pendant la période révolutionnaire, l’Argentière se situait sur ce versant bien exposé, avec tous ces hameaux, de l’église à l’Eychaillon. Ce n’est que dans la deuxième moitié du XIXème siècle, quand la Durance fut endiguée et que les industries s’installèrent, que le bourg moderne de l'Argentière se développa dans la plaine entre les 2 anciennes localités. Aussi, le sentier permet de découvrir les anciens hameaux avec de très belles maisons.

L’apollon
Ce grand papillon blanc orné de taches noires et de points rouges est commun dans les zones chaudes où poussent orpins et joubarbes, plantes hôtes de ses chenilles. Commun, il le reste dans les Alpes mais il s’est beaucoup raréfié ailleurs. Il est d’ailleurs protégé. On constate sa remontée en altitude, en lien avec le réchauffement climatique car ses œufs posés sur les plantes en été ont besoin d’un certain nombre de jours de gel en hiver pour éclore.

Les mines d’argent

La chevêchette d'Europe
C’est au printemps qu’on peut entendre ce petit rapace nocturne ; ou en automne, période à laquelle il peut lancer de drôles de cris. D'activité diurne et crépusculaire, la chouette chevêchette est une prédatrice de passereaux et de petits rongeurs forestiers. Mais lorsqu'ils la repèrent, les passereaux n'hésitent à venir la houspiller en grand nombre afin de rendre vaine toute tentative d'attaque surprise. Elle est inféodée aux forêts de montagne où elle recherche les arbres à cavité de pic pour établir son nid.

Les Prés, hameau de Puy Saint Vincent
Le hameau des Prés est l’un des principaux de Puy-Saint-Vincent. Il est situé, comme le Puy ou les Alberts, sur un replat qui correspond à un épaulement glaciaire de l'ancien glacier de la Gyronde. Son nom, comme ceux de Prey d'Aval, Prey du milieu et Prey d'Amont rappelle qu'avant la construction de la station, prairies et cultures se partageaient l'espace.

Le sentier du Facteur
Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise.

Le Semi-Apollon
Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.

La bergeronnette des ruisseaux
Des quelques oiseaux nichant en bordure des torrents, on pourra reconnaître la bergeronnette des ruisseaux, passereau gracile au vol onduleux dont le dos est gris cendré et le ventre jaune. Posée, elle hoche constamment sa très longue queue. Elle se nourrit d’insectes et de larves aquatiques et de petits mollusques,qu’elle déniche au bord de l’eau. En montagne, elle effectue une migratrice partielle, déménageant vers l'aval à l'échelle régionale.

Le morio
Un grand papillon sombre bordé de blanc crème et d’une bande de petites gouttes bleues, posé sur le chemin, s’envole à la venue du promeneur. Il s’agit du Morio, ou manteau royal (mais sa robe n’est pas bordée de fourrure d’hermine !). Il vit près des saules et des bouleaux. Il se délecte de la sève issue des plaies de ces arbres. C’est un des rares papillons à hiberner à l’état adulte.

L'aulne blanc
L’aulne blanc est bien présent en bordure des rivières dans les vallées de montagne. L'’écorce de son tronc est lisse et grise. Ses feuilles sont vert foncé au dessus, blanchâtres en dessous, doublement dentées et pointues au bout. Les fleurs femelles donnent des sortes de petites « pommes de pin » nommés les strobiles. Son bois fraîchement coupé se teinte d’orange vif.

L’épilobe à feuilles étroites
L’épilobe à feuilles étroites est une grande plante dressée aux feuilles allongées. Ses nombreuses fleurs rose pourpre sont disposées en épis lâches au sommet de la tige. Elle forme de grands massifs, ce qui est du plus bel effet lors de sa floraison. C’est une plante pionnière et elle affectionne les talus de piste et les sols qui ont été remués. À la fin de l’été, ses très nombreuses graines dotées d’un plumet s’envolent en masse dans la lumière déjà rasante…

Le grand mars changeant

Truite
Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).

L'Onde
L'Onde est issue d’un bassin versant d'environ 50 km². Comparées aux crues du Gyr, ses crues sont surtout liquides, les matériaux mobilisables étant plus rares. La vallée de l’Onde n’est accessible en voiture qu'à la belle saison. En hiver, la route est fermée au hameau du Villard, la vallée étant soumise à de forts risques d’avalanches.

Bouleau verruqueux
Au bord de l'Onde, dès qu'on a passé la passerelle, le sentier de galets se faufile entre les bouleaux. Cet arbre est reconnaissable entre tous avec sa fine écorce blanche. En raison des goudrons qu'elle contient, l'écorce du bouleau reste intacte même quand le bois est pourri depuis longtemps. Elle a été utilisée comme parchemin et comme tanin dans les régions boréales. Chez nous, le bouleau était surtout utilisé pour confectionner des balais avec les jeunes rameaux.

Zygène transalpine
Elle fait partie de la trentaine d’espèces de zygènes de France, ces petits papillons de nuit qui volent le jour et, dont les ailes allongées sont tachées de rouge sur un fond noir parfois bleuté. Ces couleurs vives annoncent leur toxicité aux éventuels prédateurs. Capable de soutirer de leurs plantes hôtes des composés chimiques proches du cyanure, les zygènes sécrètent ce poison par la bouche et les articulations dès qu’elles se sentent en danger.

Séneçon doronic
Au mois de juin, il ne passe pas inaperçu avec ses grandes fleurs jaunes telles des soleils au bord du chemin. Ses feuilles charnues, grisâtres, semblent avoir poussé au travers d'une toile d'araignée. Fin juillet, le séneçon doronic est méconnaissable : ses feuilles sont devenues vertes, débarrassées de leur peluche grise. Quant à ses fleurs, fanées, elles ont cédé la place à desakènes (« graines ») munis d'une aigrette blanche qui permet leur dissémination par le vent. Les anciens les comparaient à la chevelure d'un vieillard (senex en latin), ce qui a donné son nom de séneçon.

Euphorbe faux cyprès
On l'appelle aussi « herbe à lait » à cause du liquide blanc et collant qui s'échappe de ses blessures, un latex toxique et irritant. On la reconnaît à ses feuilles étroites et molles et à ses fleurs originales, aux couleurs changeantes, regroupées en inflorescence. En y regardant de plus près, on distingue, au cœur d'une sorte de « coupe » composée de deux bractées, une fleur femelle réduite à une boule (l'ovaire) portée par un long pied, ainsi que des fleurs mâles chacune réduite à une étamine et quatre glandes à nectar en forme de croissant.

Criquet « Popeye »
Dans l’alpage, au mois d'août, des dizaines de criquets sautent puis se fondent dans l'herbe à chacun de nos pas. Parmi eux, le plus original est sans doute le gomphocère des alpages surnommé « criquet de Sibérie » car il a une grande résistance au froid. Le mâle porte aussi le surnom de « criquet Popeye » car ses tibias antérieurs sont dilatés comme des ampoules. Sans ce détail anatomique et sans le long et uniforme « crè-crè-crè-crè » terminé par quelques « crè » isolés qu'il répète pour attirer une femelle, il pourrait passer inaperçu avec sa couleur oscillant entre le vert et le brun.

Aulne vert
L'arbuste buissonnant forme d'inextricables fourrés, refuges pour les oiseaux et les chamois qui viennent y chercher fraîcheur et tranquillité. C'est un pionnier qui n'a pas peur de s'implanter dans les terrains raides et pauvres. Ses puissantes racines lui permettent de s'accrocher là où tout glisse. Sa souplesse lui permet de courber sous le poids de la neige, permettant aux avalanches de glisser sur lui. Ses chatons mâles pendent à maturité, exposant le jaune pâle de leurs fleurs. Les chatons femelles, donneront des fruits caractéristiques, sortes de petites pommes de pin d'abord vertes puis brunes, persistant toute l'année.

Rougequeue noir
Monsieur Rougequeue noir arbore une calotte grise et une tache blanche sur les ailes, une queue et un croupion roux. Oiseau commun vif et actif, il aime les ambiances rocheuses et chasse sans cesse les insectes en vol ou au sol. Il lance de brefs cris d'alarme en ployant ses pattes, perché sur un rocher ou un mur de pierres. Son chant bavard ponctué de « froissements de papier » est caractéristique. Migrateur partiel, il s'observe en altitude pendant l'été mais descend dans les basses vallées pour passer l'hiver.

Chamois
L'été, c'est aux heures les plus fraîches de la journée que l'on peut observer les chamois, occupés à brouter. Quand le soleil chauffe le vallon, ils préfèrent se coucher à l'ombre des aulnes verts, à moins qu'ils restent sur les névés. Leur ouïe et leur odorat particulièrement développés rendent leur approche difficile. Mieux vaut avoir des jumelles pour les observer ! Crochets des cornes très recourbés : c'est un mâle, un bouc. Crochets ouverts : c'est une femelle, une chèvre. Les cornes ne dépassent pas les oreilles : c'est un éterlou ou une éterle, jeune dans sa deuxième année. Cornes qui pointent à peine : c'est un chevreau.

L'activité pastorale dans le vallon de la Selle
Entre le col de l'Aup Martin et Entre les Aygues, le vallon de la Selle forme l'alpage communal de Vallouise. Pendant l'été, cet alpage est pâturé par un troupeaux de brebis, un troupeau de vaches, quelques chevaux et les ânes qui accompagnent la bergère. Le rôle de cette dernière ne consiste pas seulement à garder et guider les brebis sur l'alpage à l'aide des chiens. Elle les soigne aussi, notamment pour prévenir le piétin, une affection bactérienne des sabots qui pourrait se transmettre à la faune sauvage.

Rhubarbe des moines
Autour de la cabane pastorale, la rhubarbe des moines forme un océan vert vif. Cette espèce partage avec le chénopode Bon-Henri et l'ortie dioïque un goût immodéré pour les fumures abondantes. Elle s'installe donc en vastes tapis touffus sur les reposoirs des troupeaux et autour des cabanes pastorales où elle élimine la plupart des autres végétaux par sa vigueur germinative et l'ombre humide de ses larges feuilles. Sur sa tige, les hampes florales aux allures de cierges sont composées d'innombrables fleurs verdâtres qui deviendront, à maturité, des fruits bruns, ailés et trigones. C'est une rhubarbe sauvage dont on peut cuisiner les pétioles des feuilles, charnus, juteux et acidulés.

Le bouquetin, une espèce rescapée
Face à un danger, le bouquetin ne s'enfuit pas : il se réfugie dans une paroi rocheuse où il se croit à l'abri. Cette stratégie lui a permis pendant des millénaires d'échapper aux prédateurs terrestres. Mais elle s'est révélée inefficace face à l'homme après l'invention de l'arbalète et du fusil. Résultat, le bouquetin a failli disparaître au XIXe siècle. L'espèce ne doit sa survie qu'à la protection mise en œuvre par l'Italie en créant une réserve royale dans ce qui allait devenir plus tard le Parc national du Grand Paradis.

Bouquetin des Alpes
En 1995, quelques bouquetins ont été introduits dans le Champsaur. Depuis, la population s'étoffe lentement et peuple progressivement les vallées du massif. Un petit groupe de bouquetins vient passer la belle saison dans les falaises du vallon de Chanteloube qui surplombe la cabane du Jas Lacroix, en rive gauche. Le plus souvent perchés dans des falaises, ils restent difficilement visibles mais depuis la butte au-dessus de la cabane, avec une longue vue, on peut avoir la chance de les observer dans les rochers.

La cabane pastorale et l'abri randonneur
La cabane pastorale de Jas Lacroix est le lieu de vie de la bergère pendant l'estive. C'est là qu'elle regroupe le troupeau pour compter ou soigner les bêtes. A droite de la cabane se trouve un abri pour les randonneurs du GR54. Il est entretenu par un bénévole de la vallée. Merci de le laisser dans l'état de propreté dans lequel vous souhaitez le trouver en entrant.

Cingle plongeur

Petite astrance

Grenouilles rousses

Pointe de Verdonne
Au-dessus de la cabane de Jas Lacroix, s'ouvre sur la droite le vallon de Chanteloube, en forme de cirque. Le point culminant du cirque est la pointe de Verdonne qui culmine à 3328m. Parfois, on aperçoit un point brillant à son sommet. C'est un relais radio du Grand réseau Radio des Alpes (GRA), réseau de secours en montagne. Il permet de contacter par radio les bases d'écoute du PGHM ou des CRS de Briançon.

Saxifrage des ruisseaux

Myrtille

Bovins

Alchemille des Alpes

Fourmis rousses

Raiponce hémisphérique

Murs

Marmotte des Alpes

Céraiste à larges feuilles

Shistes en feuillets
Le col de l'Aup Martin est un étonnant désert de schiste gris foncé, brillant, formant de fins feuillets parallèles. Cette roche s'est formée sous l'influence des contraintes tectoniques qui ont orienté les minéraux constitutifs de la roche parallèlement les uns par rapport aux autres. Particulièrement friable, cette roche rend l'accès au col glissant voire dangereux selon les conditions météorologiques et vaut au col sa mauvaise réputation : « un col monstrueux » selon Simon, « identique aux terres du Mordor décrites par Tolkien dans le Seigneur des Anneaux » selon François !

Gypaète barbu
Lors du comptage international organisé en octobre de chaque année, un poste se situe au Pré de la Chaumette. Le gypaète y a déjà été observé, malheureusement pas à chaque sortie ! Accusé à tort d'enlever agneaux et enfants, ce grand oiseau de 2,80 m d'envergure, a été persécuté par l'homme. Tir, capture, poison, ajoutés à la raréfaction de ses ressources alimentaires, ont conduit à son extinction dans les Alpes en 1930. Un programme européen de réintroduction a été mis en œuvre à partir de 1986. Depuis, il regagne peu à peu du terrain...

Pré de la Chaumette
Le refuge est situé au cœur d'un vaste pré formé de pelouses alpines prospèrent, aux pentes faibles à moyennes. Bien qu'elles soient recouvertes de neige 8 mois par an, elles accueillent en été de petits troupeaux de moutons, disséminés ça et là. Ne vous attendez pas à voir le berger, ici, nous sommes en présence de troupeaux gardés « à la rage ». En revanche, les vestiges d'anciennes constructions pastorales sont visibles en arrivant sur le petit plateau (murets et restes de cabanes en pierre).

Crave à bec rouge

Le Sirac

Le refuge de Vallonpierre
Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien.

Bouquetins
L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite.
Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.

Géologie impressionniste
De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.
Description
Au départ de L’Argentière-les-Ecrins, le Tour des Ecrins et de l’Oisans commence en douceur le long du torrent du Fournel jusqu’au col de La Pousterle, puis redescend vers Vallouise. La deuxième étape permet de se confronter, déjà, au col le plus haut du tour, le col de l'Aup Martin (2761 m), pour resdescendre vers le Champsaur. Pas moins de trois cols taillés dans le schiste sont à négocier avec prudence pour atteindre le lac de Vallonpierre et le Valgaudemar du Pré de la Chaumette. Le long de la Séveraisse, le sentier rejoint La Chapelle en Valgaudemar et reprend de la hauteur à Villar Loubière jusqu’au refuge des Souffles et l’impressionnant col de la Vaurze. Tout aussi impressionnante est la descente sur le Valjouffrey sauvage. Le col de Côte Belle, bien vert, contraste avec les paysages de schiste rencontrés précédemment. Valsenestre, dans le vallon du Béranger, est une halte salvatrice avant de repartir pour les derniers loopings. Place au vertical col de la Muzelle, point culminant de ce grand tour. Après le lac de la Muzelle, celui du Lauvitel, le plus grand lac de l’Oisans dont l'accès se fait par le col du vallon.Une douce et longue descente le long du Vénéon permet de rejoindre Le Bourg d’Oisans. Le GR continue son grand tour par des mains courantes pour atteindre des petits hameaux accrochés à flanc de montagne. Il redescend sur le torrent de Sarenne pour remonter jusqu’au col, point de vue sur les Monts de Lans. Vient alors une descente sur Clavans et la vallée du Ferrand suivie d'une belle montée jusqu’à Besse à la frontière du vaste plateau d’Emparis. Au-dessus, le col de Souchet offre une vue cinq étoiles sur la Meije. Après quelque 1000 mètres de dénivelé négatif, La Grave ouvre ses portes. Il faut alors continuer le long de La Romanche jusqu’à ses sources sur l’alpage de Villar d’Arène. Arrivé au col d’Arsine, le spectacle est saisissant. L’univers de haute montagne invite à rendre visite au lac glaciaire d’Arsine avant d’entamer une longue descente le long du torrent du Petit Tabuc jusqu’à la vallée de la Guisane et Monêtier-les-Bains. Objectif La Vallouise par le col de l’Eychauda et les paisibles chalets de Chambran. La dernière étape se veut douce pour atterrir, après le col de La Pousterle laissé deux semaines plus tôt, à L’Argentière-les-Ecrins. La boucle est bouclée !
Recommandations
La meilleur période pour réaliser ce tour s’étend de la fin juin à la mi-septembre.
Se renseigner sur les conditions météo et d’enneigement des cols en début d’été.
Certains passages, à la limite de la haute montagne, évoluent en terrain délicat.
Il est possible de bivouaquer le long du GR (voir réglementation du coeur du Parc national) ou de dormir dans des campings, hôtels, gîtes ou refuges.
Des étapes nécessitent d'être autonome en nourriture.



Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.
Lieux de renseignement
Maison du Parc de Vallouise
, 05290 Vallouise
http://www.ecrins-parcnational.fr/
vallouise@ecrins-parcnational.fr
04 92 23 58 08
Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Transport
Train : Gare SNCF de L’Argentière www.ter-sncf.com/paca
Accessible depuis Paris, Marseille et Grenoble
Des lignes régulières desservent le Pays des Ecrins et Briançon depuis Nice, Marseille ou Gap:
- SCAL : http://www.scal-amv-voyages.com - Tel : + 33 (0)4 92 51 06 05
- LER: http://www.info-ler.fr
- 05voyageurs: https://www.05voyageurs.com/
- Transisère: http://www.transisere.fr/
Accès routiers et parkings
L’Argentière-les-Ecrins se trouve sur la N94 entre Briançon et Embrun. Accès par l'A51 depuis Marseille et le Sud. Accès par l'A48 puis le tunnel du Fréjus et Briançon depuis le Nord.
Stationnement :
Source

Signaler un problème ou une erreur
Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :