Du Monêtier-les-Bains à Vallouise par le col de l’Eychauda (étape du GR 54)
Le Monêtier-les-Bains

14. Du Monêtier-les-Bains à Vallouise par le col de l’Eychauda (étape du GR 54)

Flore
Géologie
Histoire et architecture
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De La Guisane à La Vallouise, cette étape emprunte le célèbre col de l’Eychauda pour rejoindre ensuite les alpages de Chambran.

Une courte intrusion dans la vallée de la Guisane, plus célèbre sous le nom de Serre Chevalier vallée, et déjà les sommets  rayonnent de toute part. La montée se fait  douce et ombragée,  et débouche sur l’alpage occupé par les remontées mécaniques du Monêtier. Il faut attendre le col de l’Eychauda pour quitter la montagne aménagée  et apprécier la vue à couper le souffle sur le vallon de Chambran. Une halte de bivouac bucolique invite à flâner. Mais la route est longue et Vallouise, en bas, regorge de trésors.


Description

En face des Grands Bains, longer la résidence Arts et Vie (SO) par une route qui mène à un parking.

  1. Prendre à gauche, la direction du Peyra Juana. 200 mètres plus loin, prendre le sentier de droite qui mène à la Chapelle Saint-Antoine du Charvet (1 608 m). La contourner et s’élever sur le sentier de droite.
  2. A la prochaine intersection, rester sur le GR à gauche. Le sentier longe le torrent de La Selle sous les crêtes des Lauzières. Puis il sort de la forêt près du restaurant d’altitude et du départ de trois télésièges.
  3. Poursuivre dans le vallon de gauche, sous le télésiège de l’Eychauda pour arriver au col du même nom (2 425 m). Laisser à gauche le sentier du col de la Cucumelle. La descente du ravin du Neyzet passe sous un dernier télésiège. Laisser à gauche les chemins pour le col de Fréjus, puis celui de La Pisse. Sous la Roche Gauthier, les virages contournent un escarpement rocheux puis le sentier longe le ravin de la Sastrière et traverse trois ravins successifs.
  4. Aux ruines du chalet de Riou-la-Selle (1 750 m), la large sent rejoint la piste qui monte au lac de l’Eychauda. Emprunter la route carrossable jusqu’aux chalets de Chambran (1 715 m). Continuer sur la route qui longe le torrent.
  5. Prendre le sentier à droite (1689 m) qui la coupe pour la retrouver plus bas. Suivre la route sur 300 mètres puis retrouver le sentier après la maison dans le virage (1531 m). Au ravin de la Baumasse (1417 m), traverser la route et rejoindre un sentier sous la route. Ce sentier la suit puis fait une épingle à gauche pour continuer à descendre en direction de Vallouise.
  6. A l’intersection, prendre à droite en direction du Riou. Le sentier traverse la route puis la rejoint un peu plus bas. La suivre sur quelques mètres pour retrouver le sentier à gauche dans le virage. Ce sentier se termine dans une rue qu’il faut descendre pour retrouver la départementale.
  7. Traverser la route et passer le pont sur le torrent. Juste après le pont, prendre à gauche le chemin qui suit le torrent. Passer les terrains de sport et la piscine et poursuivre le long du torrent jusqu’à un pont qu’il faut traverser pour continuer en rive gauche pour rejoindre Vallouise. Passer le pont pour rejoindre le centre du village.
  • Départ : Le Monêtier-les-Bains
  • Arrivée : Vallouise
  • Communes traversées : Le Monêtier-les-Bains et Vallouise-Pelvoux

Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
PN Ecrins BERGEON Jean-Pierre jean-pierre.bergeon@ecrins-parcnational.fr QUELLIER Hélène helene.quellier@ecrins-parcnational.fr Membre de l OGM ogm.vds@gmail.com ogm.amblard@gmail.com

Les 24 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Chapelle du Charvet

    A proximité de l’arrivée de l’ancien téléski du Charvet, datant de 1948 (encore en place mais à l’arrêt depuis la fin de la saison 2003/2004), se trouve la chapelle Charvet  qui fut édifiée en 1755. Facilement accessible été comme hiver depuis Le Monêtier, elle offre aux randonneurs un merveilleux panorama sur le sud de la vallée de la Guisane.
    Il est assez inhabituel dans la région de dédier une chapelle à Saint-Antoine de Padoue et non pas à Saint-Antoine-Ermite. Y a-t-il eu un glissement dans le temps de son patronage ?  La confusion des noms entraîna en même temps l'amalgame des vertus qui étaient à l'origine attribuées à chacun d'eux.

  • Pastoralisme

    Les anciennes prairies de fauche

    On peut distinguer dans la zone traversée et en contrebas, vers la cabane pastorale de l’Eychauda, des tas de pierre, les clapiers, résultant de l’épierrage des prairies de fauche. Pour nourrir le bétail pendant tout l’hiver, il fallait engranger beaucoup de foin ! Avec la modification des pratiques pastorales, elles ne sont plus utilisées en tant que telles mais pâturées. Seule une infime partie du vallon, la plus plate, est encore fauchée, de façon mécanique.

  • Géologie et géographie

    Au front des nappes

    Les deux versants du vallon de Chambran sont bien différents : en rive droite, le minéral est très présent. Il s’agit de granites et gneiss appartenant au socle cristallin du massif des Ecrins. En rive gauche, des alpages sur grès et calcaires. Ces derniers font partie de nappes de charriage : ce sont d’anciens sédiments déposés plus à l’est, dans l’océan alpin, puis charriés jusque là par les compressions lors de la formation des Alpes.

  • Pastoralisme

    Evolution du pastoralisme

    Dans le vallon, des ruines et de nombreux clapiers résultant de l’épierrage des prairies de fauche témoignent dune époque révolue. La plupart de ces anciennes prairies sont maintenant broutées par les moutons. Le pastoralisme a en effet évolué : plus de petits troupeaux locaux et donc plus de foin à engranger, le vallon est maintenant occupé par un grand troupeau venu des Alpes-de-Haute-Provence. 

  • Pastoralisme

    Le parc à moutons

    Le vallon de Chambran ainsi que tout son bassin versant constitue un très grand alpage. Les brebis de plusieurs propriétaires sont rassemblées ici pour l’estive. Un grand nombre vient des Alpes-de-Haute-Provence. Le paysage (passage des moutons, anciennes prairies de fauche), la végétation, les constructions (ancienne laiterie, cabanes pastorales), tout est marqué par des siècles de pastoralisme.

  • Histoire

    Hameau de Chambran

    A 1700 mètres d’altitude, ce hameau était habité en été, lors de l’estive. L’ancienne laiterie a repris des couleurs et est devenue une buvette. Sa jolie petite chapelle dédiée à Saint Jean est très dépouillée et simple.

  • Petit patrimoine

    Chalets de Chambran

    Vestiges d’une vie aujourd’hui révolue, les chalets de Chambran étaient autrefois un hameau d’altitude occupé pendant la période d’estivage des troupeaux. C’est aujourd’hui une halte bienfaitrice sur le GR54 et le départ des randonnées pour le lac de l’Eychauda.

  • Faune

    Chocards et craves

    Un vol d’oiseaux noirs tournoie avant de s’abattre sur l’alpage. Les chocards viennent chercher pitance, de préférence de petits invertébrés ! Grands voltigeurs, oiseaux sociaux, ils se caractérisent par leur bec jaune et leurs pattes rouges. Se mêlent parfois à eux quelques craves, plus farouches et dont le bec et les pattes sont rouges. Ces deux espèces nichent dans les falaises.

  • Faune

    Le pouillot de Bonelli

    D’avril à juillet, un chant d’oiseau bien peu mélodieux, un trille court et sonore, retentit dans la forêt. C’est celui du pouillot de Bonelli, revenu de migration. C’est un oiseau au plumage assez terne, vert olive avec le ventre blanc. Bien pratique pour se dissimuler dans les branches mais beaucoup moins pour se faire remarquer par une femelle. Une seule solution : chanter fort ! 

  • Eau

    ASA du Béal Neuf

    L’ASA (Association Syndicale Autorisée) du Béal Neuf a la propriété du canal. L’association gère, entretient, et aménage le canal porteur du Béal Neuf pour alimenter en eau l’ensemble du réseau des canaux d’irrigation.

  • Flore

    Le tremble

    Le sentier traverse un petit bois de tremble. Cet arbre a un tronc lisse et verdâtre et des feuilles arrondies et crénelées prenant de magnifiques couleurs à l'automne. Le pétiole (la « queue ») des feuilles du tremble est aplati et tordu, aussi offre t-il une prise au moindre souffle d'air, ce qui a pour effet de faire « trembler » le feuillage ! Il pousse dans les lieux au sol assez bien pourvu en eau.

  • Eau

    L’eau en montagne

    Les canaux qui ont été mis en place permettent d’acheminer de l’eau jusqu’aux cultures depuis le Moyen-Âge. L’eau est déviée par les canaux : grâce à la gravité, l’eau coule à flanc de montagne. L’usage de l’eau est réglementé et pour tout prélèvement, le volume de l’eau est mesuré.

  • Petit patrimoine

    Le petit patrimoine de Pelvoux

    Chaque hameau a sa chapelle. C’est ainsi que sur le territoire de Pelvoux, nous retrouvons, aux Claux, la chapelle Sainte-Barbe avec un cadran solaire restauré de 1792. La chapelle Saint-Pancrace datant du XVIIème siècle se situe au Poët. Au Sarret, il est possible d'observer la chapelle Saint-Joseph et au Fangeas, c’est la chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs qui a été construite. Chacun des hameaux a également son four banal et ses fontaines. Enfin, l'église Saint-Antoine se trouve au hameau de Saint-Antoine qui présente un cadran solaire de 1810.

  • Flore

    L'aulne blanc

    Dans les vallées des Alpes et du Jura, l'aulne blanc remplace souvent l'aulne glutineux, présent dans une bonne partie de la France. Comme son cousin, il pousse en bordure des rivières et est d'une grande utilité pour fixer les berges. Qu'on le coupe, son bois se teinte d'orange vif. Mais pourquoi le couper ?
  • Eau

    Le Gyr

    L'homme est décidément un animal bizarre : il construit, déconstruit et ainsi de suite. Pour protéger les nouvelles infrastructures de Pelvoux, le Gyr a été endigué. Mais ne pouvant plus prendre ses aises comme auparavant, il a creusé son lit, mettant en péril les fondations. Aussi ont lieu des travaux d'élargissements de son lit, permettant de concilier son écoulement plus naturel, ce qui est plus favorable à la biodiversité, et une bonne protection des zones urbanisées.
  • Petit patrimoine

    La station de ski de Pelvoux-Vallouise

    L'itinéraire traverse d'abord la petite station de ski de Pelvoux-Vallouise, construite en 1982. Très familiale, c'est en hiver l'endroit idéal pour les jeunes enfants apprenant à skier avec de petits téléskis dans la partie basse tandis que les grands frères ou les grandes sœurs iront skier plus haut.
  • Histoire

    Travaux de restauration

    Du fait de divers travaux effectués au 20ème siècle, l'ancien lit en tresses du Gyr avait disparu au profit d'un lit très étroit et contraint. Cela a eu pour résultat un creusement important déstabilisant les berges, menaçant les réseaux et les infrastructures touristiques ainsi qu''un un appauvrissement important des milieux écologiques associés.. En 2018, certains travaux d'élargissement ont été menés pour permettre de limiter les dégâts de crues et d’érosion et restaurer les milieux aquatiques

  • Faune

    Le cincle plongeur

    On peut souvent observer le cincle plongeur, qui comme son nom l'indique plonge ! Puis il marche à contre-courant au fond de l'eau pour chasser des larves aquatiques d’insectes ou des petits crustacés, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. C'est un indicateur de la présence de ces petits animaux et donc de la bonne qualité des eaux.
  • Flore

    La calamagrostide argentée

    Sur le talus pousse une graminée formant de grosses touffes : la calamagrostide argentée. Elle est adaptée aux terrains caillouteux, secs et ensoleillés. Ses inflorescences aux reflets dorés argentés sont du plus bel effet mais c'est surtout à la fin de l'été qu'on la remarque lorsque, dans la lumière du soir, elle forme de gros bouquets chatoyants.
  • Faune

    Les larves d'insectes aquatiques

    Tandis que les kayak voguent sur les flots (!), d'autres en dessous s'accrochent ... Les larves de certains insectes sont aquatiques, employant toutes sortes de stratégies pour ne pas se laisser emporter par le courant : forme aplatie pour se glisser sous les galets, crochets, ventouses, filets de soie pour s'y fixer … Ce stade larvaire peut durer plusieurs années pour une vie d'adulte ailé très courte, parfois juste le temps de se reproduire …

  • Flore

    Le tremble

    Sur la droite, un bosquet de trembles, au tronc lisse et verdâtre, aux feuilles arrondies et crénelées prenant de magnifiques couleurs à l'automne. Le pétiole (la « queue ») des feuilles du tremble est aplati et tordu, aussi offre t-il une prise au moindre souffle d'air, ce qui a pour effet de faire « trembler » le feuillage !

  • Faune

    Le cincle plongeur

    Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance  de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. 

  • Flore

    La forêt au bord de l'eau

    Ce petit bois est un lambeau de la forêt naturelle poussant au bord de l'eau, nommée ripisylve.  Cette forêt se réduisant partout car détruite par l'urbanisation, est composée d'aulnes, de saules, de frênes, auxquels s'ajoutent peupliers, bouleaux, trembles…
  • Faune

    La truite

    Mais que pêche le pêcheur ? La truite fario, bien sûr ! C'est le poisson de montagne par excellence, au corps fuselé pour mieux résister au courant, à la robe claire mouchetée de noir et de rouge. Elle vit dans les eaux froides et riches en oxygène. 


Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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