De L'Argentière-La Bessée à Bouchier
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Tour du Pays des Ecrins en 3 jours
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De L'Argentière-La Bessée à Bouchier
L'Argentière-la-Bessée

1. De L'Argentière-La Bessée à Bouchier

Histoire et architecture
Point de vue
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ATTENTION ! Suite à un glissement de terrain au niveau du Bois de la Ruinette à la Bâtie des Vigneaux, le sentier reliant l'Argentière-La Bessée aux Vigneaux est fermé !
C'est en quittant progressivement la vallée de la Durance que l'on rejoint un petit coin de paradis perché. Le silencieux hameau de Bouchier, entre alpages et falaises, offrira une halte reposante teintée de tradition et d'authenticité.

En s’élevant au-dessus de l'Argentière, on découvre l'histoire industrielle unique de cette ville de montagne. C'est alors que le paysage s'ouvre, laissant apercevoir le Briançonnais, les contreforts du Queyras et, par moments, la vallée de la Durance. Bouchier, point d'étape et hameau hors du temps, offrira une vue sans pareil sur tous ces trésors paysagers.

Description

En quittant la gare, rejoindre la D994 et prendre à droite. Au rond-point (roue) continuer tout droit, puis prendre le passage piéton sous les rails et l’impasse à droite. Au bout de l’impasse, prendre une petite sente qui s’élève sous l’horloge (trail n° 23). Continuer tout droit au dessus des toilettes sèches et suivre le sentier qui aboutit à la route goudronnée. A la route prenez à droite sur 150m et prendre le chemin des Girauds à gauche (balisage GR). Après les dernières maisons « Plandergue 1040m », prendre le sentier tout droit (Les Vigneaux). Après 2.5 km, on se rapproche de la Gyronde et on rejoint la route goudronnée qui traverse le camping des Vaudois. Suivre cette route jusqu’à la D4 au niveau du pont qui traverse la Gyronde.

  1. A partir du pont sur la Gyronde, on quitte la rive droite pour monter vers Bouchier. Traverser le pont et prendre à droite la D994E. Traverser le pont du Torrent de rif cros et prendre une sente sur la gauche entre la D4 et le torrent.
  2. Rejoindre les Vigneaux que l’on traverse en passant devant l’église. Traverser la D4 et passer devant le cimetière. Continuer tout droit, sur un sentier en balcon sur 500m. Prendre à gauche une courte montée raide qui vous mène à la route. Par la suite, il faut la traverser et atteindre le sentier sur l’autre côté de la chaussée. Un poteau caractéristique des sentiers de randonnées vous indique le chemin à prendre. Il s’élève peu à peu jusqu’au hameau de Bouchier.
  • Départ : La Gare de l'Argentière
  • Arrivée : Bouchier
  • Communes traversées : L'Argentière-la-Bessée, Les Vigneaux et Saint-Martin-de-Queyrières

Profil altimétrique


Recommandations

Portion de sentier étroite, raide et déversante avant l’arrivée sur Bouchier.

Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée

23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée

https://www.paysdesecrins.com/

contact@paysdesecrins.com

+33(0)4 92 23 03 11


Accès routiers et parkings

Stationnement :

Parking de la gare

Les 15 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Le locotracteur

    Une locomotive ? Son petit cousin, le locotracteur. Il a remplacé le pousse-wagon à bras d’hommes et la traction à force animale. Moins puissant qu’une locomotive, il roulait des voies étroites et pouvait être posé sur différents types de terrain. Un panneau d’information vous explique également le rôle de cet engin pendant la Grande Guerre.

  • Histoire

    Le compresseur mobile

    Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.

  • Histoire

    La turbine Francis

    L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue. 

  • Faune

    Le hibou petit duc

    Dès fin avril, on peut entendre la nuit et même le jour ses tiou très doux. Il revient d'Afrique où il a passé l'hiver, car il est essentiellement insectivore : pour ce petit hibou, de gros insectes (grande sauterelle verte …) font de bons repas. Pour nicher, il s'installe dans un arbre creux ou même dans une cavité en bâtiment. Il affectionne les lieux chauds … et riches en insectes bien sûr !

  • Flore

    Les orpins

    Sur les zones rocailleuses s'étalent de petites plantes « grasses » aux fleurs étoilées, blanches pour certaines espèces, jaunes pour d'autres. Leurs feuilles sont souvent cylindriques, pointues à l’extrémité ou non selon les espèces, et pleines d'eau : vivant sur des lieux secs, elles font ainsi des réserves pour les jours difficiles ! A leur hauteur, si près de la roche, ça chauffe en été !
  • Faune

    Les bergeronnettes

    Avec leurs longues queues qu'elles hochent constamment, les bergeronnettes se reconnaissent facilement. L'une est en noir et blanc, c'est la bergeronnette grise, l'autre au dos gris cendré et au ventre jaune, c'est la bergeronnette des ruisseaux, plus strictement liée à l'eau que sa cousine, comme son nom l'indique. Elles sont insectivores. On peut les observer couramment au bord de l’eau.

  • Faune

    Les larves de phryganes

    Les phryganes sont des insectes ressemblant un peu à de petits papillons de nuit. Leurs larves vivent dans l'eau. Sortes de chenilles avec 6 pattes et des crochets à l'arrière, elles tissent grâce à leur « salive » un fourreau de soie qu'elles recouvrent avec leurs pattes de devant et leur bouche d'éléments récoltés autour d'elles, ici de petits grains de sable. On peut les observer au bord de l'eau dans les endroits calmes. Attention, barrage en amont.

  • Géologie et géographie

    Les strates

    La via s'élève sur la roche où l'on observe facilement des strates (des couches). Certaines résistent mieux à l'érosion et sont en relief. Ces states correspondent à différentes phases de dépôts marins où alternent des couches de natures diverses.
  • Histoire

    Le barry de la Batie

    On peut voir, en rive droite de la Durance, les vestiges d'un grand mur. Improprement nommé mur des vaudois, cette ligne de fortification (un barri en occitan alpin) édifiée au 14ème siècle servait de barrière douanière et sanitaire entre le Briançonnais et l'Embrunais, dont faisait partie L'Argentière-la-Bessée. Elle barrait toute la vallée de la Durance. Ce qu'il en reste est classé Monument historique.
  • Faune

    Le bulime zébré

    S'il n'est pas aussi rapide qu'un zèbre, le bulime zebré, escargot dont la coquille est de forme conique, est bien rayé ! On trouve des coquilles en pagaille dans les pelouses sèches environnantes. Et oui, certains escargots vivent dans des milieux secs et le bulime zébré est l'un des plus commun. Il hiberne en s’enterrant dans le sol.
  • Faune

    Truite

    Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).

  • Histoire

    Le village des Vigneaux

    Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.

  • Faune

    Le lézard vert occidental

    Très farouche, ce grand lézard se réfugie vite sous un buisson, une pierre ou dans l’enchevêtrement d’une haie lorsqu’il se sent en danger. Il mesure 30 cm en moyenne et est vert vif légèrement moucheté de noir. En période de reproduction, le mâle présente une coloration bleu vif à la gorge et sur les côtés de la tête. Il vit sur les adrets bien exposés au soleil, dans les friches et les lisières, où il se nourrit essentiellement d'insectes.

  • Faune

    Le circaète Jean-le-Blanc

    C’est en mars que ce grand rapace brun sur le dessus et blanc moucheté de noir en dessous, avec la tête sombre, revient d’Afrique subsaharienne où il a passé l’hiver. Il se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques ou dénudées, les friches ou les pierrailles. Il construit son nid dans un pin où grandira un seul poussin. On peut facilement l’observer faisant du surplace dans les airs, à une trentaine de mètres du sol,  puis fondre sur sa proie.

  • Histoire

    Le hameau de Bouchier

    Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession. 


Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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