De Vallouise à l'Argentière-La Bessée
Vallouise-Pelvoux

3. De Vallouise à l'Argentière-La Bessée

Flore
Histoire et architecture
Point de vue
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Attention, suite aux crues de juin, la vallée de l’Onde est fermée, merci de suivre la route au niveau du lieu-dit les « Chambonnettes » pour rejoindre le pont Gérendoine. 

En commençant par Vallouise et son architecture traditionnelle, la montée nous amène à Puy-Saint-Vincent, à son urbanisation étagée et contrastée, à son panorama grandiose, pour ensuite descendre à l’Argentière. Des lieux emblématiques entourés de forêts, d’alpages et de prairies !
Vallouise et ses petites rues invitent déjà au dépaysement. Mais c'est en s'élevant vers le col de la Pousterle que l'on rencontre les différentes facettes d'une montagne humaine, depuis les sports d'hiver jusqu'à la sylviculture, en passant par des alpages de toute beauté, pour arriver à l'Argentière baignée d'un destin industriel unique en son genre.

Description

Depuis Vallouise, suivre le balisage GR (Pont des Fontaines). Au croisement « Vallouise 1170 », suivre pont Gérandoine. Prendre à gauche sans traverser l’Onde et continuer sur la route à droite jusqu’au croisement avec la D4 que l’on suit direction Puy-Saint-Vincent. A la première épingle, prendre le chemin à gauche (Champ Clément) balisage GR. Aux croisements suivants, suivre Les Alberts (GR).
  1. A Puy Saint Vincent 1400, arrivé sur la route départementale, contourner le bâtiment du SDIS sur la droite (cheminement piéton, escalier métallique). Prendre la rue goudronnée à gauche jusqu’à la chapelle St Roch. Contourner la chapelle et prendre la route goudronnée à droite (quitter le balisage GR). Traverser le parking - propriété privée, barrière. Au bout du parking, prendre une petite sente en forêt qui suit le ruisseau des Alberts (trail n°15). Rejoindre une route goudronnée que l’on prend sur la gauche, passer sous les remontées mécaniques. Rejoindre une route goudronnée que l’on prend sur la droite (trail n°15). Suivre la route sur 600 m environ puis prendre le sentier à droite. A partir de là et jusqu’au col de la Pousterle, suivre le balisage GR - alternance de sentier, route goudronnée et piste.
  2. Arrivé sur le plateau de la Pousterle, rejoindre le grand panneau « forêt des Vigneaux ». Traverser la piste et le parking (replat) pour retrouver un chemin que l’on emprunte sur la droite (trail n°5). Suivre ce chemin légèrement ascendant (Les Vigneaux). Après environ 2 km le chemin commence à descendre. A partir de la 3ème épingle, emprunter le sentier sur la droite qui coupe régulièrement la piste (trail n°5) (/!\ portions de sentier raides et étroites, adhérence faible). Arrivé à un replat « Champ des Ans 1550 m », rejoindre la piste. Ne pas prendre la sente en face mais faire 20 m sur la piste et rejoindre un sentier qui part sur la droite (VTT n°16). On suit ensuite l’itinéraire VTT n°16 jusqu’à l’arrivée aux Collets au-dessus de l’Argentière.
  3. Arrivé à la route goudronnée « Les Collets », prendre en face la petite sente qui descend au parking de la via ferrata. Aux toilettes sèches, continuer en contre bas le sentier qui descend en traversée. On rejoint une impasse (maisons) que l’on suit jusqu’au premier rond-point. Emprunter le passage piéton qui passe sous les rails. Partir sur la gauche pour rejoindre le centre de l’Argentière.
  • Départ : Vallouise centre
  • Arrivée : L'Argentière-La Bessée centre
  • Communes traversées : Vallouise-Pelvoux, Puy-Saint-Vincent, Les Vigneaux et L'Argentière-la-Bessée

Profil altimétrique


Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée

23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 03 11

Bureau d'Information Touristique de Vallouise

Place de l'Eglise, 05340 Vallouise

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 36 12

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Accès routiers et parkings

 

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous survolez la zone ! Soit 1650m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 2140m d’altitude à une distance de 300m sol.

Au site dit de Grand Bois, le couple de faucons a retrouvé son aire de prédilection dans le secteur "flamme de pierre" ; à éviter donc.

http://www.ecrins-parcnational.fr/actualite/amis-grimpeurs-attention-aux-pelerins-voies?fbclid=IwAR2Z8hX_38vpdW3mS499aRnY08jarhfm-5-eNV8K29k3WB3q3Ik2US_Alec
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Les 14 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    L'église de Vallouise

    L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.

  • Faune

    Le petit rhinolophe

    Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.

  • Architecture

    Vallouise

    Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.

  • Faune

    Le torcol

    Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est  ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.  

  • Faune

    Le cincle plongeur

    Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.
  • Faune

    Le Semi-Apollon

    Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.

  • Histoire

    Le sentier du Facteur

    Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise. 

  • Faune

    Les chauves-souris forestières

    Les chauves-souris ne vivent pas que dans les grottes ! En été, certaines espèces forestières s’abritent pendant le jour dans de vieux arbres creux ou des trous de pics. Les femelles peuvent aussi y faire une petite colonie où naîtront les petits (un par femelle). Dans cette forêt encore jeune sans trop de vieux arbres, des gîtes ont été installés pour aider les chauves-souris et mieux les étudier.
  • Faune

    La chouette chevêchette

    C’est au printemps qu’on peut entendre ce petit rapace nocturne ; ou en automne, période à laquelle il peut lancer de drôles de cris. D'activité diurne et crépusculaire, la chouette chevêchette est une prédatrice de passereaux et de petits rongeurs forestiers.  Mais lorsqu'ils la repèrent, les passereaux n'hésitent à venir la houspiller en grand nombre afin de rendre vaine toute tentative d'attaque surprise. Elle est inféodée aux forêts de montagne où elle recherche les arbres à cavité de pic pour établir son nid.

  • Flore

    L’épilobe en épi

    Le long des pistes forestières, s’étalent de grands massifs d’une haute plante aux nombreuses fleurs purpurines, disposées en épis lâches. L’épilobe en épi, plante pionnière, affectionne les talus de piste, les sols qui ont été remués. À la fin de l’été, ses très nombreuses graines dotées d’un plumet s’envolent en masse dans la lumière déjà rasante…

  • Flore

    Les orpins

    Sur les zones rocailleuses s'étalent de petites plantes « grasses » aux fleurs étoilées, blanches pour certaines espèces, jaunes pour d'autres. Leurs feuilles sont souvent cylindriques, pointues à l’extrémité ou non selon les espèces, et pleines d'eau : vivant sur des lieux secs, elles font ainsi des réserves pour les jours difficiles ! A leur hauteur, si près de la roche, ça chauffe en été !
  • Faune

    Le hibou petit duc

    Dès fin avril, on peut entendre la nuit et même le jour ses tiou très doux. Il revient d'Afrique où il a passé l'hiver, car il est essentiellement insectivore : pour ce petit hibou, de gros insectes (grande sauterelle verte …) font de bons repas. Pour nicher, il s'installe dans un arbre creux ou même dans une cavité en bâtiment. Il affectionne les lieux chauds … et riches en insectes bien sûr !

  • Histoire

    La turbine Francis

    L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue. 

  • Histoire

    Le compresseur mobile

    Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.


Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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