Domaine nordique de La Vallouise

La "bua"
Avant le début des travaux des champs, les femmes consacrent un grande journée à laver le linge de l'hiver. C'est la bua. Une seconde s’organise à l'automne. On sort les draps pour les «mettre» au savon, dans l'eau froide. Un bref rinçage et un second passage savonneux parfont ce prélavage appelé «essangeage». Le «coulage» de la lessive se fait alors dans un cuvier en bois dont l'intérieur est habillé d'une toile grossière.

Le "coulage"
Le linge le plus sale au fond, on termine par un grand drap qui recueille les cendres de bois. L'eau «passée» est récupérée et réchauffée plusieurs fois jusqu'à ce que le «lessif», la potasse des cendres, ait atteint la qualité adéquate. On ajoute souvent quelques tiges et racines de saponaires pour donner une qualité savonneuse à l'eau. Le «coulage» dure parfois la journée entière et «ça sent bon» dans toute la maison ! On transporte enfin le linge à la brouette jusqu'au bassin, pour le rinçage. Le petit linge est posé sur l'herbe blanchit sur le pré.

Le four à pain
Il existe déjà sur le cadastre napoléonien. Sa rénovation par la commune s'est faite il y a moins de 10 ans avec les pierres d'origines et de la brique réfractaire pour la voûte. Chaque hameau avait son four banal. Économie de bois et lien social expliquent aujourd'hui l'importance d'une cuisson commune du pain. C'est presque un mois entier, jour et nuit, entre novembre et décembre, qui était consacré à la cuisson du pain. Un rituel qui se traduit à présent par des cuissons estivales lors de la fête patronale ou d'autres manifestations locales.

La chapelle du Poët
Saint-Pancrace, patron de la chapelle du Poët, était autrefois peint sur la façade, en habit de guerrier des croisades. Pour sa fête, le 12 mai, «il y avait une messe le matin et on faisait le riz au lait» pour partager avec les habitants des autres communes qui font le déplacement. Presque deux mois auparavant, on a déjà fêté la Saint-Joseph en assistant à la messe au Sarret avec les familles des hameaux voisins invités à manger la daube et le traditionnel riz au lait.

Les pénitents blancs
Au XIXe siècle, les pénitents blancs participent à la vie religieuse des hameaux du Poët et du Sarret. Rassemblant tous les hommes des villages, ils tiennent un rôle spécifique lors des enterrements. Ils chantent le «misère» devant la maison du mort et accompagnent les processions en habit et capuchon, avec bannière, cloche, bâtons et lanternes. Une confrérie macabre dont le symbole de ralliement est la tête de mort...

La chapelle du Sarret
Avant 1930, la route principale passe juste devant la chapelle du Sarret. Les enterrements se font au Poët jusqu'à ce que, dans les années quarante, le cimetière soit déplacé pour laisser passer la nouvelle voie d'accès à Pelvoux.

Le travail du chanvre
On occupe presque toutes les veillées des soirs d’hiver à «teiller» les pailles. Il faut les casser une à une pour en retirer les longs filaments souples. Une fois lavées et peignées, on distribue ces «pelotes» de chanvre aux cordiers et aux fileuses pour la confection de cordes, de couvertures et de toiles de vêtements. Lorsqu’une famille commande de la toile au tisserand, tous ses membres se rendent au métier à tisser pour «urdir», attacher les fils sur l’ourdissoir.

Les communs
Dans la rue principale de Puy-Saint-Vincent, toute «en travers» qu’elle soit, on trouve, d’un bout à l’autre, chaque bâtiment nécessaire à la communauté. Le moulin est encore là, avec ses canaux d’amenée et de fuite d’eau. Le four banal est allumé chaque année pour le 14 juillet. Il vient d’être restauré et partage la petite place pavée avec une belle fontaine en bois cerclée de fer.

L'église Sainte-Marthe
L’église Sainte-Marthe a été édifiée au XIXème siècle, en 1817 exactement, comme indiqué au sommet du fronton. Seule la façade principale est ornée d’un décor peint. Sur deux registres superposés et sur le pignon, des pilastres ou faux-piliers encadrent soit les baies qui éclairent la nef, soit des panneaux peints en faux marbre. Quelques stèles rappellent la présence de l’ancien cimetière. Inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, cette église accueille également la plaque commémorative des défunts de la Première Guerre mondiale.

Architecture massive
À l'origine, l’habitat des hautes vallées du pays des Ecrins n’offre qu’une taille réduite où cohabitent hommes et animaux. Contrairement à la Vallouise, dont l’architecture développe une harmonie d’arcades et de décorations, les maisons du Puy conservent la rusticité d’une construction en un seul bloc entièrement maçonné avec une toiture en demi-croupe débordant sur un balcon de séchage. Cette saillie du toit protège la façade principale des intempéries, surtout de la neige. On circule à l’abri et le stock de bois de chauffage reste sec tout l’hiver. C’est un peu le pendant de la «toune» du Champsaur-Valgaudemar, ce porche voûté en berceau qui abrite l’entrée du logis et de l’écurie.

Abri protecteur
Quelques propriétaires possèdent, à part du logis principal et isolée de la grange, une petite construction à l’abri des incendies domestiques tant redoutés. On conserve là, au frais dans cette cave extérieure, jambon, fromages, farine, sel et autres denrées mais aussi souvent ce que la famille possède de précieux.

Eglise Saint-Étienne de Vallouise
Classée et protégée au titre des monuments historiques depuis le 22 octobre 1913, l'église dédié à Saint Etienne fait partie des plus beaux sites religieux des Hautes-Alpes. Elle est typique des églises briançonaises de style roman, construites dans la seconde moitié du XVe siècle. Sa date précise de construction reste cependant encore indéterminée aujourd'hui.

Le village des Vigneaux
Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.

Le torcol
Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis. Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.

La Gyronde
Non, non, nous ne sommes pas dans le sud-ouest ! La Gyronde (avec un « y » !) est la rivière s’écoulant entre Vallouise et l’Argentière-La Bessée, où elle se jette dans la Durance. Elle est issue des torrents du Gyr et de l’Onde qui confluent à Vallouise.

Le torcol

Á l'adret, la pinède

Le hameau de Parcher

La truite
Mais que pêche le pêcheur ? La truite fario, bien sûr ! C'est le poisson de montagne par excellence, au corps fuselé pour mieux résister au courant, à la robe claire mouchetée de noir et de rouge. Elle vit dans les eaux froides et riches en oxygène.

La forêt au bord de l'eau

Le cincle plongeur
Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.

La forêt de pins et de chênes
Le sentier parcourt maintenant une alternance de zones dénudées et de forêt. Cette forêt est composée de pin sylvestre, reconnaissable à son tronc orangé, surtout dans la partie supérieure, de chêne pubescent, dont les jeunes rameaux et le dessous des feuilles est couvert d'un fin duvet, et de mélèze. Les deux premiers supportent bien la sécheresse (le sol est ici calcaire) mais aussi le froid et sont typiques de l'étage montagnard de cette partie des Alpes.

Le massif du Montbrison
Le sentier offre une belle vue d'ensemble sur le massif calcaire du Montbrison, qui surplombe les hameaux de Pelvoux, avec la Cime de la Condamine, la Tête des Lauzières, le pic de Montbrison et la tête d'Amont.

Le hameau de Puy Aillaud
Puy Aillaud est le hameau habité en permanence le plus élevé de Vallouise (1580 m). Ce hameau a conservé quelques belles maisons traditionnelles.

Le moineau soulcie
On peut souvent observer aux alentours de Puy Aillaud une petite troupe de moineaux soulcies. Ce gros moineau ainsi nommé car il a un grand sourcil (soulcie) blanc, a le dessus de la tête sombre, le dos brun rayé de clair, la poitrine et le ventre blancs striés de brun clair. Il a une petite tache jaune à la gorge, souvent non visible. C’est une espèce sédentaire.

La chapelle Saint-Jean

Le chêne pubescent
La descente s’effectue sur une pente chaude où le maître des lieux est le chêne pubescent. C’est un petit chêne au port tordu et aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles sont pubescents, c'est-à-dire recouverts d’un fin duvet. C’est un arbre poussant sur les pentes chaudes et sèches.

L'église de Vallouise
L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.

Le petit rhinolophe
Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.

Le gazé
Quoi de mieux qu’un gros tas de fumier dont le liquide nutritif s’écoule sur la route ? Cette manne attire de très nombreux papillons se posant par dizaines sur la route, au péril de leur vie. C’est l’endroit (presque !) rêvé pour les admirer, tant ils sont occupés à siroter ce nectar. Parmi eux, on reconnaît aisément le gazé, papillon blanc aux nervures noires très apparentes. Ce papillon est commun aussi peut-on l’observer couramment, même loin des tas de fumier !

La Maison du Parc de Vallouise
Vallouise-Pelvoux est une commune du Parc national des Écrins. Rénovée en 2014, la Maison du Parc abrite les bureaux du personnel du Parc travaillant localement ainsi qu’une vaste surface d’accueil des visiteurs. Elle propose une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines, un espace d'exposition temporaire à l'étage, ainsi qu'une salle audiovisuelle (projections et conférences). Sa labellisation Tourisme et Handicap est en cours. L’entrée est gratuite ainsi que la plupart des animations.

Le chevreuil
La forêt est habitée par des chevreuils, et il n’est pas rare d’en voir. Cet ongulé est un peu particulier car le rut ne se fait pas en automne pour des naissances en mai juin comme chez les autres ongulés vivant en montagne mais s’effectue en été. Cependant, après la fécondation, l’œuf cesse tout développement pendant 6 mois (diapause embryonnaire). Puis la gestation reprend et le faon (ou deux) pourra naître au printemps, période la plus favorable à sa survie.

Le sentier du Facteur
Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise.

L’oiseau solaire
Qui est donc cet oiseau solaire ? Il est royal, l’aigle bien sûr ! Si ici il permet d’indiquer l’heure, dans la nature, tout autour, il chasse les marmottes. Mais qu’advient-il en hiver où les marmottes hibernent au fond de leur terrier ? C’est période de disette. Un lièvre ou un lagopède fait l’affaire et surtout des cadavres de chamois, n’ayant pu résister à l’hiver ou morts dans une avalanche.

Le frêne
Même en hiver, on peut reconnaître le frêne à ses gros bourgeons noirs. Ses feuilles sont composées. Espèce pionnière, poussant facilement, le frêne a toujours accompagné l’homme dans la vie d’autrefois : son feuillage était utilisé pour nourrir le bétail et son bois dur et flexible pour la réalisation de différents objets tels que des manches d’outils. Son nom se retrouve d’ailleurs souvent dans la toponymie : Freissinières (Frêne noir), le Freney… preuve de son importance pour les hommes.

Le cincle plongeur
Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.

Le gerris
De drôles de bestioles glissent sur l’eau par saccades : des gerris, insectes proches des punaises. En bons insectes, ils ont 6 pattes, mais c’est avec les pattes intermédiaires et postérieures, munies de poils les rendant hydrofuges, qu’ils « patinent » sur l’eau. Ce sont des carnassiers et tout ce qui est à la surface de l’eau, mort ou vif, est bon à manger ! Ils attrapent leurs proies avec les pattes antérieures et les sirotent tranquillement avec leur puissant rostre !

La sittelle torchepot
Avec ses cris sonores, ce petit acrobate se fait remarquer. Un dos gris bleu, un poitrail orangé, un bandeau noir sur l’œil, elle descend le long des troncs tête en bas à la recherche d’insectes. Elle niche dans de vieux trous de pics, mais si l’entrée est trop grande, elle en réduit le diamètre à l’aide de boue, pour protéger ses petits des prédateurs. D’où son nom de torchepot !

De minuscules escargots
Si l’on prend la peine d’examiner le gros rocher, on peut découvrir de minuscules escargots de quelques millimètres de diamètre, collés à leur paroi. Les uns, allongés, se nomment maillot avoine et les autres, ronds et coniques, pyramidule commun. Ils sont communs mais sous observés. La nature est riche, il faut juste prendre le temps de l’observer avec curiosité !

Le tremble
On peut observer vers les ruines du moulin de grands arbres au tronc lisse et verdâtre, aux feuilles arrondies et crénelées prenant de magnifiques couleurs à l'automne. Le pétiole (la « queue ») des feuilles du tremble est aplati et tordu, aussi offre t-il une prise au moindre souffle d'air, ce qui a pour effet de faire « trembler » le feuillage ! Il a besoin de lumière, aussi occupe-t-il les clairières, et d’un sol assez humide.

Les grives
Au printemps, le bois retentit du chant des oiseaux cherchant partenaire et défendant leur territoire. On peut ainsi entendre celui de la grive draine, ressemblant un peu à celui du merle, mélodieux et flûté. La grive musicienne, quant à elle, s’essaie à toutes sortes de répertoires : son chant est une succession de notes variées, puissantes, et répétées plusieurs fois chacune. En été, les oiseaux sont plus discrets : quand on élève des petits, plus la peine de chanter et mieux vaut rester discret !

La conduite forcée
Cette conduite forcée achemine l’eau jusqu’à l’usine hydroélectrique des Claux, située juste en contrebas, qui exploite l’eau du massif des Écrins. La centrale a été inaugurée en 1932. L’électricité produite servait surtout à l’époque à produire de l’électricité pour l’usine d’aluminium située à l’Argentière-La Bessée.

Vallouise
Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.

Le Villard de Vallouise
Situé dans la vallée de l’Onde, le hameau du Villard peut s’enorgueillir de ses belles maisons avec balcons en arcade du même type que celles de Vallouise. C’est un hameau coquet et très fleuri. Il bénéficie encore de quelques heures de soleil en hiver, ce qui n’est plus le cas un peu plus loin dans la vallée de l’Onde. Il est construit à l’abri des avalanches, redoutables dans cette vallée.

Le morio
Un grand papillon sombre bordé de blanc crème et d’une bande de petites gouttes bleues, posé sur le chemin, s’envole à la venue du promeneur. Il s’agit du Morio, ou manteau royal (mais sa robe n’est pas bordée de fourrure d’hermine !). Il vit près des saules et des bouleaux. Il se délecte de la sève issue des plaies de ces arbres. C’est un des rares papillons à hiberner à l’état adulte.

Le troglodyte mignon
Un chant sonore, long et coulant, avec de nombreux trilles, émane de la forêt. Quel coffre ! Ce chant puissant est lancé par un tout petit oiseau au corps rondelet et muni d’une courte queue souvent relevée, le troglodyte mignon. Il vit dans les forêts fraîches ayant un sous bois fourni ou les buissons au bord de l’eau. Il construit un nid en boule, souvent contre un rocher ou un vieux mur, d’où son nom de troglodyte.

L’érable sycomore
L’érable sycomore est un bel arbre aux feuilles à cinq lobes un peu pointus, ressemblant un peu à celles du platane. Il ne supporte pas la sécheresse : c’est ici l’arbre des forêts de feuillus un peu fraîches. Ses fruits jumelés, munis d’ailes, tombent en tournoyant : ce sont les « hélicoptères » qui amusent beaucoup les enfants. En automne, ses feuilles deviennent jaune d’or, pour notre plus grand plaisir.

La ripisylve
Le chemin traverse un bois d’aulnes, de bouleaux, de trembles et de frênes, résidus de la forêt naturelle poussant au bord de l'eau, nommée ripisylve. Cette forêt se réduit partout car détruite par l'urbanisation et par l’endiguement des torrents. C’est pourtant une zone essentielle pour la fixation des berges et l’épuration des eaux et, offrant des habitats naturels spécifiques, joue un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité.

Le chèvrefeuille d’Étrurie
L'Étrurie était le territoire des Étrusques et correspond à l’actuelle Toscane. Si ce chèvrefeuille ne vit pas uniquement en Toscane, il est néanmoins méditerranéen et, à l’état naturel, pousse uniquement dans la moitié sud de la France. Ayant besoin de chaleur et il ne vit pas en altitude sauf ici, où l’adret est particulièrement sec et chaud. Ses grandes fleurs roses et jaunes sont particulièrement odorantes.

La mésange à longue queue
Des oiseaux s’agitent dans un arbre, et ne cessent d’aller et venir en poussant de petits cris. Ils sont rondouillards, tout en noir et beige rosé, avec une longue queue, ce qui leur a valu leur nom de mésange à longue queue. Elle est sédentaire et vit toujours en petits groupes. Elle loge dans les forêts, les fourrés et même dans les jardins. Elle tisse un nid en boule, composé de lichens, de mousses et d’herbes sèches.
Description
Un peu avant le village de Vallouise, bifurquer à gauche en direction de Puy-Saint-Vincent Station (en face de la pharmacie). Juste après le passage du pont, garez vous sur le parking qui se situe en face de la Maison des Écrins et du Chalet Nordique.
Informations disponibles sur les accès et les transports dans l’onglet Infos pratiques de notre site : https://www.paysdesecrins.com
Parkings : Il est conseillé de se garer au niveau de la Maison des Écrins et du Chalet Nordique pour l’achat de votre Pass au chalet. Les pistes de ski de fond de Vallouise partent toutes de cet endroit.
Si vous avez déjà votre Pass, il est également possible de partir du parking situé au niveau du Pont Gérendoine. En partant de ce point, un grand nombre de boucles sont également possibles.
Sachez qu’un départ est également possible depuis la station de Pelvoux. De ce point, quatre circuits sont possibles. Et qu’un départ est envisageable des Vigneaux, pour deux circuits.
Recommandations
→ Les pistes de ski de fond sont damées, balisées, sécurisées. Leur accès est payant et réservé aux skieurs nordiques
→ Vous empruntez ces pistes sous votre propre responsabilité : informez-vous des conditions météo, des fermetures de pistes, ne surestimez pas vos possibilités
→ Respectez la signalétique : sens des pistes, dangers, interdictions, fermeture pour risques d’avalanche
→ Les chiens sont interdits sur les pistes de ski de fond
→ La pratique des activités nocturnes et de tir de biathlon sur le domaine nordique doivent être encadrées par un professionnel
→ La fréquentation des pistes en dehors des heures d’ouverture est dangereuse et interdite (présence d’engins de damage)
→ Emportez vos déchets
Sachez que les circuits sont possibles en skating ou en technique classique (alternatif).
Les conditions de pratique sont très agréables toute la journée en hiver. Cependant, dès le mois de mars, privilégiez la pratique le matin, certaines pistes peuvent être vite au soleil.
N’hésitez pas à vous munir du plan des pistes au Chalet Nordique de Vallouise ou au point d’informations des remontées mécaniques de Pelvoux !
Attention : Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo et les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels.
Coordonnées des secours : Secours Montagne : 04 92 22 22 22 ou 112
Lieux de renseignement
Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée
23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée
https://www.paysdesecrins.com/
contact@paysdesecrins.com
+33(0)4 92 23 03 11
Bureau d'Information Touristique de Puy Saint Vincent 1400
Les Alberts, 05290 Puy Saint Vincent 1400 m
https://www.paysdesecrins.com/
contact@paysdesecrins.com
+33(0)4 92 23 35 80
Bureau d'Information Touristique de Vallouise
Place de l'Eglise, 05340 Vallouise
https://www.paysdesecrins.com/
contact@paysdesecrins.com
+33(0)4 92 23 36 12
Maison du Parc de Vallouise
, 05290 Vallouise
http://www.ecrins-parcnational.fr/
vallouise@ecrins-parcnational.fr
04 92 23 58 08
Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
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