La Gyronde (III / IV)
L'Argentière-la-Bessée, Les Vigneaux, Vallouise-Pelvoux

La Gyronde (III / IV)

Type de site : Torrent
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La Gyronde est un superbe torrent qui fait la jonction entre Vallouise et la vallée de la Durance.

Pour passer de la Vallouise, vallée de haute-montagne, à celle plus large de la Durance, quoi de mieux que la Gyronde. Ce torrent tumultueux propose deux parcours sportifs et engagés, qui descendent sous la Tête d’Amont avant d’attaquer un passage magnifique dans les gorges.


Description

La Gyronde se créée à la confluence entre l’Onde et le Gyr, en aval de Vallouise.

Ce torrent propose deux parcours sportifs, le premier de Vallouise aux Vigneaux (P1), classé III-IV, et un parcours des Vigneaux à l’Argentière-la-Bessée (P2), classé III-IV. Ces deux portions difficiles vous réservent une expérience d’exception dans un cadre fabuleux. Très sensible aux variations météorologiques ainsi qu’aux lâchers d’eau de l’usine hydroélectrique de Vallouise, les niveaux d’eau peuvent être très variables.

Un infran au village des Vigneaux oblige à réaliser un portage sur une centaine de mètres pour continuer directement en direction de l’Argentière-la-Bessée.

  • Communes traversées : L'Argentière-la-Bessée, Les Vigneaux et Vallouise-Pelvoux

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous survolez la zone ! Soit 1650m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1790m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Équipements

- Combinaison obligatoire (eaux glaciaires, qui peuvent descendre sous les 4°C)

- Casque obligatoire

- Gilet de sauvetage obligatoire

- Les kayaks gonflables sont fortement déconseillés


Éléments importants : 

- Lâcher d’eau : les centrales hydroélectriques de Pelvoux et de Vallouise peuvent faire des lâchers d’eau qui font fortement varier les niveaux d’eau. Se renseigner auprès des professionnels de la vallée

- Attention aux risques de crue en cas d’orage

- Attention aux embâcles en début de saison, qui peuvent être liés à des chutes d’arbre 

- Penser à ramener vos déchets


Attention : Il est nécessaire d’avoir un niveau expérimenté afin de s’engager seul sur ces sites. Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo, le débit des cours d’eau ainsi que les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. 

En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels : https://www.paysdesecrins.com/decouvrir/activites-et-loisirs/eaux-vives-hautes-alpes-ete/kayak-hautes-alpes-ete

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 04 92 22 22 22 ou 112 

Lien du bulletin météo : https://www.paysdesecrins.com/infos-pratiques-hiver/offices-de-tourisme-du-pays-des-ecrins/meteos

Consulter les niveaux d’eau à l’Argentière : https://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=1125


Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de Vallouise

Place de l'Eglise, 05340 Vallouise

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 36 12

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Les 50 patrimoines à découvrir

  • Architecture

    Eglise Saint-Étienne de Vallouise

    Classée et protégée au titre des monuments historiques depuis le 22 octobre 1913, l'église dédié à Saint Etienne fait partie des plus beaux sites religieux des Hautes-Alpes. Elle est typique des églises briançonaises de style roman, construites dans la seconde moitié du XVe siècle. Sa date précise de construction reste cependant encore indéterminée aujourd'hui.

  • Histoire

    Le village des Vigneaux

    Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.

  • Flore

    Géranium des bois

    Le sentier est bordé de grosses touffes d'une plante aux fleurs violettes, le géranium des bois. Les feuilles sont palmées et divisées en 5 à 7 lobes incisés-dentés. Cette plante commune vit dans les prairies et les bois frais. Les « géraniums » des balcons sont en réalité des pélargoniums, lointains cousins originaires d'Afrique du Sud et cultivés à des fins ornementales.

  • Eau

    La Gyronde

    Non, non, nous ne sommes pas dans le sud-ouest ! La Gyronde (avec un « y » !) est la rivière s’écoulant entre Vallouise et l’Argentière-La Bessée, où elle se jette dans la Durance. Elle est issue des torrents du Gyr et de l’Onde qui confluent à Vallouise.

  • Faune

    Le torcol

    Au printemps se fait entendre dans les vieux arbres du verger un drôle de chant,  puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. C’est celui du torcol fourmilier, ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car de couleur se confondant avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.
  • Flore

    Á l'adret, la pinède

    La piste traverse une forêt de pin sylvestre auquel se mêle le chêne pubescent. C’est une forêt typique des adrets (versants exposés au soleil), en bas de versant, dans les vallées intra-alpines.
  • Petit patrimoine

    Le hameau de Parcher

    Le hameau de Grand Parcher est construit sur le cône de déjection du torrent du Grand Parcher, de part et d’autre de celui-ci. Il regroupe plusieurs maisons anciennes et la chapelle Saint-André, datée du XVIIème siècle. Sur l’un des deux cadrans solaires peints sur ses murs, la devise : (HORA) INCERTA CUNTIS, ULTIMA MULTIS (Cette heure est incertaine pour tous, la dernière pour beaucoup). À méditer !
  • Flore

    Le chévrefeuille d'Étrurie

    L'Étrurie était le territoire des Étrusques et correspond à l’actuelle Toscane. Si ce chèvrefeuille ne vit pas uniquement en Toscane, il est néanmoins méditerranéen et, à l’état naturel, pousse uniquement dans la moitié sud de la France. Ayant besoin de chaleur, il ne vit pas en altitude sauf ici, où l’adret est particulièrement sec et chaud. ses grandes fleurs roses et jaunes sont particulièrement odorantes.
  • Petit patrimoine

    L'Église des Vigneaux

    L'église Saint-Laurent, avec son élégant porche, date des XVème et XVIème siècles. Sur son mur sud, des fresques représentent les vices, entraînés vers l’enfer par un démon, et leurs châtiments. Brrrrr !  Son clocher roman lombard comporte une très rare horloge à une aiguille, datant du XVIIIème siècle. C’est l'une des plus anciennes encore en fonctionnement.


  • Faune

    La truite

    Mais que pêche le pêcheur ? La truite fario, bien sûr ! C'est le poisson de montagne par excellence, au corps fuselé pour mieux résister au courant, à la robe claire mouchetée de noir et de rouge. Elle vit dans les eaux froides et riches en oxygène. 

  • Flore

    La lavande à feuilles étroites

    Le sentier traverse quelques éboulis de calcaire. L'ambiance est sèche. La lavande à feuilles étroites s'installe dans les zones ensoleillées, rappelant que le pays des Écrins se situe dans les Alpes du Sud ! Cette plante, à ne pas confondre avec le lavandin, pousse en effet naturellement dans les pentes rocailleuses des montagnes du Midi.

  • Histoire

    L'église de Vallouise

    L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.

  • Faune

    Le petit rhinolophe

    Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.

  • Histoire

    La Maison du Parc de Vallouise

    Rénovée en 2014, la Maison du Parc abrite les bureaux du personnel du Parc travaillant localement ainsi qu’une vaste surface d’accueil des visiteurs.
    Elle propose une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines, un espace d'exposition temporaire à l'étage, ainsi qu'une salle audiovisuelle (projections et conférences).
    Sa labellisation Tourisme et Handicap est en cours.
    L’entrée est gratuite ainsi que la plupart des animations.

  • Faune

    L'hélice des Alpes

    Sur le talus humide en bordure du ruisseau, caché dans les herbes, se trouve un escargot à la belle coquille mordorée et mouchetée de brun, ornée d'une bande spiralée sombre. Son corps est noir. L'hélice des Alpes n'est pas un escargot très commun et, comme son nom l'indique, il est inféodé aux Alpes. C'est une sous-espèce de l'Hélice des bois, qui est un escargot présent sur toute l'Europe.

  • Faune

    Le chevreuil

    La forêt est habitée par des chevreuils, et il n’est pas rare d’en voir. Cet ongulé est un peu particulier car le rut ne se fait pas en automne pour des naissances en mai juin comme chez les autres ongulés vivant en montagne mais s’effectue en été. Cependant, après la fécondation, l’œuf cesse tout développement pendant 6 mois (diapause embryonnaire). Puis la gestation reprend et le faon (ou deux) pourra naître au printemps, période la plus favorable à sa survie.

  • Histoire

    Le compresseur vertical

    Gilbert Planche, ingénieur de 22 ans, arrive à L’Argentière-La Bessée pour exploiter l’eau et ouvre une grande usine d’aluminium en 1910.

    Le compresseur vertical est l’ancêtre du marteau-piqueur. Les miniers avaient besoin de grande quantité de charbon et l’air comprimé permettait d’accélérer le rendement de charbon. En 1852, Colladon, un suisse, invente le marteau-piqueur pneumatique. Le compresseur vertical permettait de produire de l’air comprimé qui alimentait une perforatrice et simplifiait l’abattage du charbon. Le compresseur est posé à la vertical sur son support, d’où son nom. 

  • Faune

    L’oiseau solaire

    Qui est donc cet oiseau solaire ? Il est royal, l’aigle bien sûr ! Si ici il permet d’indiquer l’heure, dans la nature, tout autour, il chasse les marmottes. Mais qu’advient-il en hiver où les marmottes hibernent au fond de leur terrier ? C’est période de disette. Un lièvre ou un lagopède fait l’affaire et surtout des cadavres de chamois, n’ayant pu résister à l’hiver ou morts dans une avalanche.  

  • Flore

    Le frêne

    Même en hiver, on peut reconnaître le frêne à ses gros bourgeons noirs. Ses feuilles sont composées. Espèce pionnière, poussant facilement, le frêne a toujours accompagné l’homme dans la vie d’autrefois : son feuillage était utilisé pour nourrir le bétail et son bois dur et flexible pour la réalisation de différents objets tels que des manches d’outils. Son nom se retrouve d’ailleurs souvent dans la toponymie : Freissinières (Frêne noir), le Freney… preuve de son importance pour les hommes. 

  • Faune

    Le cincle plongeur

    Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. 

     

  • Faune

    La grenouille rousse

    La grenouille rousse s'adapte à l'altitude et peut profiter de l'eau jusqu'à 2800 m. Elle est capable de subsister à la rudesse hivernale en se mettant à l'abri du gel sous un rocher, une souche... Cet amphibien est la grenouille la plus commune en montagne et est reconnaissable à son masque chocolat qui met en valeur ses yeux d'or. À noter, la croissance des têtards est lente, ce n'est qu'au bout de deux ans qu'ils deviennent adultes.

  • Faune

    Le gerris

    De drôles de bestioles glissent sur l’eau par saccades : des gerris, insectes proches des punaises. En bons insectes, ils ont 6 pattes, mais c’est avec les pattes intermédiaires et postérieures, munies de poils les rendant hydrofuges, qu’ils « patinent » sur l’eau. Ce sont des carnassiers et tout ce qui est à la surface de l’eau, mort ou vif, est bon à manger ! Ils attrapent leurs proies avec les pattes antérieures et les sirotent tranquillement avec leur puissant rostre !

  • Faune

    La sittelle torchepot

    Avec ses cris sonores, ce petit acrobate se fait remarquer. Un dos gris bleu, un poitrail orangé, un bandeau noir sur l’œil, elle descend le long des troncs tête en bas à la recherche d’insectes. Elle niche dans de vieux trous de pics, mais si l’entrée est trop grande, elle en réduit le diamètre à l’aide de boue, pour protéger ses petits des prédateurs. D’où son nom de torchepot ! 

  • Flore

    Le cytise à feuilles sessiles

    Ce petit arbuste de 1 à 2 mètres de haut poussant dans les bois clairs se caractérise par des feuilles situées sur le rameau florifère qui sont sessiles, c'est-à-dire sans pédoncule, et à 3 lobes. Il peut être confondu avec le faux baguenaudier, dont les mêmes feuilles sont découpées en 7 ou 9 lobes. Tous deux donnent de très belles fleurs jaunes en mai juin.

  • Flore

    Les mousses

    Sur le vieux mur, des mousses. Les mousses sont des végétaux apparus bien avant les plantes à fleurs, il y a 440 millions d’années. Elles vivent dans les milieux humides mais peuvent supporter de très longues périodes de sécheresse. Elles se contentent de peu aussi colonisent-elles des espaces vierges puis participent à la formation lente de l’humus, permettant ainsi aux végétaux plus exigeants de s'installer à leur tour. Il y en a 800 espèces en France, et si belles !

  • Flore

    Le lis martagon

    Au bord du sentier poussent de nombreux lis martagon. Cette superbe plante a de grandes fleurs pendantes aux pétales recourbés, roses mouchetés de pourpre, laissant apparaître les étamines orangées. Ses feuilles sont allongées et verticillées. Elle pousse dans les prairies et bois frais et, bien que commune ici, est rare dans bien des régions françaises. Sa cueillette est d’ailleurs interdite ou réglementée.

  • Histoire

    Les anciennes cités ouvrières

    De nombreux ouvriers sont embauchés dans l’usine Péchiney et des cités ouvrières sont construites. Ces cités sont aujourd’hui démolies. L’architecture des maisons étaient différente selon le niveau hiérarchique  de l’employé. Une mairie, un cinéma, un kiosque à musique, des églises ont été construits. 

  • Faune

    Les grives

    Au printemps, le bois retentit du chant des oiseaux cherchant partenaire et défendant leur territoire. On peut ainsi entendre celui de la grive draine, ressemblant un peu à celui du merle, mélodieux et flûté. La grive musicienne, quant à elle, s’essaie à toutes sortes de répertoires : son chant est une succession de notes variées, puissantes, et répétées plusieurs fois chacune. En été, les oiseaux sont plus discrets : quand on élève des petits, plus la peine de chanter et mieux vaut rester discret !

  • Architecture

    Vallouise

    Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.

  • Flore

    La prêle des champs

    En contrebas de la fontaine, en bordure du fossé, pousse une plante ressemblant à un gros écouvillon… ou à une queue de cheval, selon son imagination. C’est la prêle des champs, plante proche des fougères. Elle est connue pour ses propriétés médicinales, car elle contient beaucoup de silice, un puissant reminéralisant pour les os, les cartilages et la peau. Il existe plusieurs espèces de prêles.

  • Faune

    Le pinson des arbres

    Oiseau très commun, ce pinson vit aussi bien en forêt que dans les villages. Le mâle est plutôt dans les tons de rosé, avec une calotte gris bleu, la femelle plus terne dans les tons de gris vert. C’est un oiseau assez grégaire, hormis en période de reproduction et les oiseaux communiquent souvent entre eux par des « pink, pink ». Il est partiellement migrateur, les populations du nord de l’Europe viennent passer l’hiver en France et autres pays tempérés.

  • Flore

    Le pin sylvestre

    En bordure de la piste, on peut observer un gros bosquet de pin sylvestre. Ce résineux se reconnaît grâce à la belle teinte saumonée de ses branches et de la partie supérieure de son tronc. Ses aiguilles courtes vert bleuté sont groupées par deux. Ne craignant ni le froid ni la sécheresse estivale, il est parfaitement adapté au climat semi continental des vallées intra-alpines. 

  • Faune

    Le circaète Jean-le-Blanc

    C’est en mars que ce grand rapace brun sur le dessus et blanc moucheté de noir en dessous, avec la tête sombre, revient d’Afrique subsaharienne où il a passé l’hiver. Il se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques ou dénudées, les friches ou les pierrailles. Il construit son nid dans un pin où grandira un seul poussin. On peut facilement l’observer faisant du surplace dans les airs, à une trentaine de mètres du sol, puis fondre sur sa proie.

  • Flore

    Le chêne pubescent

    Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 

  • Faune

    Les sylvains

    On peut avoir la chance d’observer le petit sylvain et le sylvain azuré, papillons au dessus sombre traversé d’une bande blanche et au revers fauve orangé et blanc. Il sont difficiles à observer, jouant de leurs couleurs et de l’ombre des arbres pour se fondre dans le paysage. Ils sont de plus très farouches. Ces deux espèces très semblables dont les femelles pondent sur des chèvrefeuilles ne sont guère communes.

  • Petit patrimoine

    La Bâtie des Vigneaux

    Ce hameau doit son nom à une ancienne maison forte, aujourd’hui disparue, des seigneurs de la Bâtie. Une petite chapelle colorée est dédiée à Saint Claude.

  • Flore

    La ripisylve

    Le chemin traverse un bois d’aulnes, de bouleaux, de trembles et de frênes, résidus de la forêt naturelle poussant au bord de l'eau, nommée ripisylve. Cette forêt se réduit partout car détruite par l'urbanisation et par l’endiguement des torrents. C’est pourtant une zone essentielle pour la fixation des berges et l’épuration des eaux et, offrant des habitats naturels spécifiques, joue un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité.

  • Flore

    Le chèvrefeuille d’Étrurie

    L'Étrurie était le territoire des Étrusques et correspond à l’actuelle Toscane. Si ce chèvrefeuille ne vit pas uniquement en Toscane, il est néanmoins méditerranéen et, à l’état naturel, pousse uniquement dans la moitié sud de la France. Ayant besoin de chaleur et il ne vit pas en altitude sauf ici, où l’adret est particulièrement sec et chaud. Ses grandes fleurs roses et jaunes sont particulièrement odorantes. 

  • Flore

    Le laser siler

    Après le pont, sur une petite barre rocheuse à droite de la piste, s’accroche une grosse plante à l’inflorescence en forme d’ombelle, (autrement dit, d’ombrelle), le laser siler. Cette plante de la famille des apiacées, nommée auparavant ombellifères, vit dans les zones sèches. Elle a une particularité : en automne, la tige se casse toute seule dans sa partie basale et toute la plante, sèche, part en une grosse boule, roulant dans les pentes ou poussée par le vent.

  • Faune

    La mésange à longue queue

    Des oiseaux s’agitent dans un arbre, et ne cessent d’aller et venir en poussant de petits cris. Ils sont rondouillards, tout en noir et beige rosé, avec une longue queue, ce qui leur a valu leur nom de mésange à longue queue. Elle est sédentaire et vit toujours en petits groupes. Elle loge dans les forêts, les fourrés et même dans les jardins. Elle tisse un nid en boule, composé de lichens, de mousses et d’herbes sèches.

  • Flore

    L’échinops à tête ronde

    Au bord du sentier, pousse une grande plante aux feuilles assez larges et peu épineuses, aux inflorescences toute rondes, blanchâtres ou bleu très pâle : c’est l’échinops à tête ronde, plante peu commune. C’est la cousine de l’échinops ritro, que l’on voit partout dans les lieux secs. Celle-ci a des inflorescences bleutées, des feuilles piquantes et est plus petite. 

  • Point de vue

    Le point de vue sur le Massif du Montbrison

    Le sentier offre une belle vue d'ensemble sur le massif calcaire du Montbrison, qui surplombe les hameaux de Pelvoux, avec la Cime de la Condamine, la Tête des Lauzières, le pic de Montbrison et la tête d'Amont.

  • Petit patrimoine

    Le four banal

    Le Seigneur faisait construire un four banal dont il assurait l’entretien. Les habitants pouvaient utiliser ce four en contrepartie d’une taxe. Les familles préparaient leur propre pâte dans le pétrin familial et chacune d’elles venait faire cuire le pain dans le four. L'ordre de passage était tiré au sort. 

  • Histoire

    Les représentations de la vigne

    L’appellation des Vigneaux tient son nom de la culture de la vigne qui était, auparavant, présente sur les coteaux. La vigne est d’ailleurs représentée sur le blason de ville avec un cep de vigne mais également sur les maisons anciennes avec des treilles. Les maisons à pressoir rappellent aussi l’importance de la vigne.

  • Petit patrimoine

    Le cadran solaire

    Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou des monuments. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite. 

  • Histoire

    Le village des Vigneaux

    Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.
  • Géologie et géographie

    L'ubac

    La piste remonte doucement en rive droite de la Gyronde, côté ubac. L’ubac est le versant exposé au nord, à l’ombre en hiver, le soleil restant bas à cette époque.
  • Histoire

    Les Eyssarts

    Le chemin traverse un lieu nommé « les Eyssarts » qui a donné son nom à ce circuit. Cette appellation vient du mot essart qui renvoie à « un endroit qui a été défriché, le plus souvent pour créer des terres agricoles ». Quelques prairies mais surtout d'anciens canaux et murets dissimulés sous la forêt reprenant ses droits attestent de cette occupation des sols passée.

  • Architecture

    L’Argentière-la-Bessée

    L’Argentière-la-Bessée recèle un riche passé minier et industriel qui a marqué la culture et le paysage local.
    Les mines d’argent, à l’origine du nom de la ville, ont été exploitées jusqu’au début du 20ème siècle. A partir de 1909, la commune connut une intense activité industrielle. La construction d’une centrale hydroélectrique alimentée par un réseau de conduites forcées sera en effet à l’origine de l’installation de l’usine d’aluminium de la « société électrométallurgique française », devenue ensuite l’usine Pechiney. L’usine fermera ses portes en 1985.

  • Histoire

    Vallouise

    L’histoire de Vallouise est à l’histoire des Vaudois. Cette congrégation religieuse née à Lyon militait pour le dépouillement, la simplicité. Considérée comme un mouvement de contestation, elle a fait l’objet, à partir du XIIIème siècle, de nombreuses persécutions. Les vaudois ont alors dû fuir. De nombreuses familles se sont réfugiées en Vallouise où les massacres et persécutions se poursuivirent. Le roi Louis XI mit temporairement fin à ces exactions. En 1486, en son honneur, la commune de Vallis Puta fût renommée Vallis Loysia.


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