La Durance (II / III / IV)
Briançon, Champcella, Eygliers, Freissinières, Guillestre, L'Argentière-la-Bessée, La Roche-de-Rame, Les Vigneaux, Puy-Saint-André, Réotier, Saint-Clément-sur-Durance, Saint-Crépin, Saint-Martin-de-Queyrières, Villar-Saint-Pancrace

La Durance (II / III / IV)

Type de site : Rivière
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Rivière emblématique des Hautes-Alpes, la Durance sépare les Écrins du Queyras et offre une multitude de parcours de Briançon au Lac de Serre-Ponçon.
Cette rivière mythique propose 3 parcours très variés et adaptés à tous les niveaux, avec des alternances entre des passages ouverts et des sublimes gorges en amont de l’Argentière. Les parcours se simplifient avec le temps et sont parfaitement adaptés aux débutants.

Description

La Durance est à l’origine de l’ensemble de la vallée qui sépare le massif des Écrins et le massif du Queyras. 

Après la confluence avec la Guisane au sud de Briançon, la Durance s’enfonce dans des gorges sublimes jusqu’à l’Argentière, avant de devenir une rivière méandrée et de ralentir pour proposer des parcours beaucoup plus accessibles. Un stade d’eau-vive est situé à l’Argentière et permet de pratiquer en toute sécurité.

La Durance peut se pratiquer à partir de mai et ce jusqu’à août voire septembre selon les conditions et les parcours. 

Ces différents parcours sont :

P3 : De Briançon à Prelles

P4 : De Prelles à l’Argentière-la-Bessée

P5 : De l’Argentière à Saint-Crépin
  • Communes traversées : Briançon, Champcella, Eygliers, Freissinières, Guillestre, L'Argentière-la-Bessée, La Roche-de-Rame, Les Vigneaux, Puy-Saint-André, Réotier, Saint-Clément-sur-Durance, Saint-Crépin, Saint-Martin-de-Queyrières et Villar-Saint-Pancrace

Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1525m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Équipements

- Combinaison obligatoire (eaux glaciaires, qui peuvent descendre sous les 4°C)

- Casque obligatoire

- Gilet de sauvetage obligatoire

- Les kayaks gonflables sont fortement déconseillés


Éléments importants : 

- Attention aux risques de crue en cas d’orage

- Attention aux embâcles en début de saison, qui peuvent être liés à des chutes d’arbre 

- Penser à ramener vos déchets


Attention : Il est nécessaire d’avoir un niveau expérimenté afin de s’engager seul sur ces sites. Ces informations sont données à titre indicatif. Il est de votre responsabilité de vérifier le bulletin météo, le débit des cours d’eau ainsi que les conditions avant votre départ. L’Office de tourisme et le PNE ne pourront aucunement être portés responsable en cas d’accident. 

En cas de doutes, s’adresser à des professionnels : moniteurs ou loueurs de matériels : https://www.paysdesecrins.com/decouvrir/activites-et-loisirs/eaux-vives-hautes-alpes-ete/kayak-hautes-alpes-ete

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 04 92 22 22 22 ou 112 

Lien du bulletin météo : https://www.paysdesecrins.com/infos-pratiques-hiver/offices-de-tourisme-du-pays-des-ecrins/meteos

Consulter les niveaux d’eau à l’Argentière : https://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=1125


Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de Vallouise

Place de l'Eglise, 05340 Vallouise

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 36 12

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Les 50 patrimoines à découvrir

  • Géologie et géographie

    Le quartzite et les ripple-marks

    La roche dans laquelle a été taillé le tunnel est un quartzite, une roche métamorphique, siliceuse, très résistante et constituée de grains de quartz soudés ensemble. Elle est issue de sables déposés il y a 230 millions d'années  dans les eaux encore peu profondes de l'océan alpin naissant et apportés par l'érosion des reliefs environnants. Par endroits, sur la paroi du tunnel, des ondulations apparaissent : ce sont des ripple-marks, rides “fossilisées” créées par l’eau sur le sable. 

  • Géologie et géographie

    La haute vallée de la Durance

    Protégée des influences atlantiques par le Massif du Pelvoux, la haute vallée de la Durance est soumise à un climat très sec, avec de fortes variations saisonnières de températures. Elle abrite des pelouses qui s’apparentent aux steppes d’Europe centrale et sont rares en France. Elle est intégrée dans le site Natura 2000 “Steppique durancien et queyrassien”.

  • Histoire

    Le sentier du Gouffre

    Ce sentier du Gouffre a parfois été qualifié de voie romaine mais on ne connaît pas exactement le tracé de celle-ci. Ce qui est sûr, c’est qu’il était emprunté par les villageois pour aller travailler aux champs et dans les vignes ou pour tout autre type de déplacement.

  • Histoire

    Le village disparu

    La vallée de la Durance est dans l’Antiquité un axe de communication important. Rama est une sorte de relais routier sur la voie romaine. Au Moyen-Âge, Rama est une petite bourgade avec le château des seigneurs. Mais le village subit, à plusieurs reprises, les caprices de la Durance et de la Biaysse et les habitants désertent peu à peu le site, s’exilant dans les villages voisins. Le rattachement de la paroisse de Rame à celle de la Roche en 1446 témoigne de ce déclin.

  • Flore

    L’anémone des montagnes

    Au printemps, fleurit ici l'anémone des montagnes ou Pulsatille des montagnes. C'est une plante couverte d’un duvet de poils blancs aux grandes fleurs penchées, d'un violet noir tranchant avec le jaune vif des nombreuses étamines et aux feuilles très découpées. En été, ses fruits munis d'une longue aigrette forment une tête plumeuse au sommet de la tige. Même si localement est elle bien présente, c'est une espèce peu commune liée aux prairies d'affinité steppique de la vallée de la Durance.

  • Faune

    La mésange boréale

    Petit passereau sédentaire à la calotte noire, au dos brun et au ventre blanc, la mésange boréale, ou alpestre, habite les forêts de montagne. Elle choisit un tronc au bois pourri pour construire son logement car son pic ne lui permet pas de creuser dans des troncs trop solides. Cette mésange ressemble à la mésange nonnette, qui vit plutôt en dessous de 1400 m. Pour les distinguer, il faut être attentif aux chants et aux cris de ces deux oiseaux.

  • Histoire

    Le compresseur vertical

    Gilbert Planche, ingénieur de 22 ans, arrive à L’Argentière-La Bessée pour exploiter l’eau et ouvre une grande usine d’aluminium en 1910.

    Le compresseur vertical est l’ancêtre du marteau-piqueur. Les miniers avaient besoin de grande quantité de charbon et l’air comprimé permettait d’accélérer le rendement de charbon. En 1852, Colladon, un suisse, invente le marteau-piqueur pneumatique. Le compresseur vertical permettait de produire de l’air comprimé qui alimentait une perforatrice et simplifiait l’abattage du charbon. Le compresseur est posé à la vertical sur son support, d’où son nom. 

  • Histoire

    Louis Leprince-Ringuet et L’Argentière

    Louis Leprince-Ringuet a dirigé le Laboratoire de physique de l’X (“X” étant une École Polytechnique à Villeurbanne), installé à L’Argentière. Durant l’été 1942, il y a accueilli plusieurs étudiants juifs leur permettant d’échapper aux nazis et à Auschwitz. Un panneau présente les découvertes de Louis Leprince-Ringuet dans ce laboratoire. Un texte de Bernard Lévi est également affiché. Jeune étudiant juif, il a participé aux recherches du labo durant l’été 1942. Il remercie l’équipe scientifique de lui avoir permis d’éviter d’affronter la barbarie antisémite.

  • Histoire

    L’usine Péchiney

    La société électrométallurgique française s’installe à L’Argentière en 1907. La construction de l’usine d’aluminium débute en 1909 et c’est en 1910 qu'elle ouvre ses portes grâce à la centrale électrique construite par Gilbert Planche. L’Argentière devient alors une ville industrielle. La crise économique des années 1970 et l’éloignement des sources d’approvisionnement poussent l’usine à fermer ses portes en 1985. Elle est partiellement démolie en 1988. Les ouvriers quittent la ville et pour éviter la désertification de L’Argentière, un projet de restructuration est mis en oeuvre. 

  • Histoire

    Le pont en arc

    La conduite forcée arrive dans les paysages de montagne à la fin du XIXème siècle. Elle dirige l’eau sur la turbine (qui convertit l’énergie hydraulique en énergie mécanique) en suivant la plus grande pente du terrain pour réduire sa longueur et augmenter la pression. Gilbert Planche choisit une circulation souterraine, il fait appel aux mineurs du Briançonnais pour les travaux. Manquant de main d’oeuvre, il embauche des enfants et des italiens. 

  • Histoire

    La turbine Francis

    L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue. 

  • Histoire

    Le wagonnet des Mines du Fournel

    Les wagonnets remplis de matière abattue dans les chantiers étaient poussés sur des rails par les mineurs.  

    Les wagonnets étaient appelés les “chiens de mine”. Ils étaient construits en bois puis des pièces de fer sont progressivement ajoutées. À la fin du XIXème siècle, les wagonnets deviennent métalliques. 

  • Histoire

    Le compresseur mobile

    Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.

  • Histoire

    La barre d’aluminium

    Métal jeune, l’aluminium est l’élément métallique le plus abondant sur terre. Après l’acier, l’industrie de l’aluminium est aujourd’hui la plus importante. 

    Un énorme lingot a été fabriqué à L’Argentière-La Bessée. 

  • Histoire

    Le locotracteur

    Une locomotive ? Son petit cousin, le locotracteur. Il a remplacé le pousse-wagon à bras d’hommes et la traction à force animale. Moins puissant qu’une locomotive, il roulait des voies étroites et pouvait être posé sur différents types de terrain. Un panneau d’information vous explique également le rôle de cet engin pendant la Grande Guerre.

  • Pastoralisme

    L’agriculture en haute-montagne

    Les montagnes sont des territoires qui ont été naturellement destinés à l’agriculture. Cette dernière a été pensée afin qu’elle soit respectueuse de l’environnement. Des mesures agri-environnementales existent. Elles permettent d'inciter et de rémunérer les utilisateurs de l'espace montagnard volontaires pour leurs actions de protection des milieux naturels. Ces mesures évitent le surpâturage, l’envahissement des arbustes et la prolifération des plantes envahissantes. 

  • Pastoralisme

    L’isolation en paille

    La paille peut être utilisée comme isolant. En effet, elle peut assurer l’isolation des murs dans son état naturel. La paille est très largement répandue et est une ressource abondante, sa production ne pollue pas, il s’agit donc d’un matériau très écologique. De plus, le paille offre une bonne isolation acoustique.

  • Eau

    Les adoux, pépinières de nos rivières

    Les adoux sont des cours d’eau où les poissons peuvent se reposer, se reproduire et grandir au sein d’un réservoir écologique remarquable. Un réservoir écologique est une zone qui comprend l’ensemble des habitats naturels nécessaires pour le cycle biologique d’une espèce : de la reproduction à la croissance en passant par l’alimentation. On peut alors dire qu’un réservoir écologique assure la survie de l’espèce et joue la fonction de pépinière : les poissons s’y multiplient. 

  • Histoire

    Le pont de la Chirouze

    À Saint-Martin-de-Queyrières, quatre ponts permettaient de traverser la Durance. Outre le Pont du Villaret, le Pont Roux et le Pont de la Vignette, il y a également, le pont de la Chirouze. Ce dernier est une construction de 1942 en pierres et en bois. L’unique pile repose sur la chirouze (un gros rocher) dans la Durance. Cette oeuvre témoigne d’un grand savoir-faire parfois oublié pour le restaurer. 

  • Savoir-faire

    La ressourcerie

    L’ancienne école requiert une nouvelle fonction, celle de redonner vie aux meubles et objets obsolètes. La ressourcerie fabrique des objets à partir d’objets dont on ne voulait plus. La production ne fait donc pas appel à de nouvelles matières premières évitant ainsi l’accumulation de déchets. Écologique et équitable, la ressourcerie réduit les déchets et créé des emplois. 

  • Faune

    Le mélèze, un arbre pas comme les autres

    Emblème des Alpes du sud, ce résineux perdant ses aiguilles en hiver, se pare d’or et illumine la montagne à l’automne. Les mélézins sont entretenus par le pâturage des troupeaux. Sans eux, d’autres arbres comme le sapin ou différents pins peuvent pousser pour donner un autre type de forêt. Espèce pionnière, le mélèze ne craint pas la lumière pour s’installer. Son bois résistant et imputrescible a toujours servi pour la construction des maisons.

  • Savoir-faire

    L’éco-construction

    Des cabanes éco-construites sont présentes sur ce sentier. L’une des cabanes est en mélèze, un bois naturellement résistant aux intempéries et aux insectes et qui n’a pas besoin de traitement. L’autre est construite selon le principe “poteau-poutre” qui rappelle la construction à colombages. Cette dernière se caractérise par une ossature porteuse apparente. Les poutres supportent la toiture et ces poutres sont elles-mêmes supportées par des poteaux. 

  • Histoire

    Les anciennes cités ouvrières

    De nombreux ouvriers sont embauchés dans l’usine Péchiney et des cités ouvrières sont construites. Ces cités sont aujourd’hui démolies. L’architecture des maisons étaient différente selon le niveau hiérarchique  de l’employé. Une mairie, un cinéma, un kiosque à musique, des églises ont été construits. 

  • Savoir-faire

    L’école éco-construite

    L’école de Saint-Martin-de-Queyrières est construite avec des matériaux sains et durables. Le bâtiment est de conception bioclimatique c’est-à-dire que l’architecture est adaptée en fonction des caractéristiques du lieu d’implantation pour obtenir un confort d’ambiance le plus naturel possible. L’environnement est la source potentielle via, par exemple, le captage de l’énergie solaire, le recours à des techniques de circulation d'air, la récupération des eaux de pluie...

  • Histoire

    Les mines de L’Argentière

    Des mines d’argent étaient exploitées d’où le nom de la commune de l’Argentière. Leur exploitation a débuté à l’époque médiévale puis s’est éteinte avant de reprendre au XIXème siècle. Elles ont définitivement fermé en 1908. Depuis 1992, le site fait l’objet de fouilles archéologiques avec d’importants travaux de dégagement de matériaux charriés par les crues du Fournel. Leur visite avec un guide (sur réservation) laisse admiratif : que d’ingéniosité et de travail pour extraire la galène argentifère ! 

  • Histoire

    L'horloge de Hermes

    La tour des Hermes a été édifiée en 1922 par la société de Gilbert Planche qui gérait l’usine d’aluminium de L’Argentière. Cette tour sonnait pour donner l’heure aux ouvriers des usines et éviter qu’ils soient en retard.

  • Histoire

    Gilbert Planche

    Gilbert Planche, ingénieur de 22 ans, arrive à L’Argentière-La Bessée pour exploiter l’eau et ouvre une grande usine d’aluminium en 1910. De nombreux ouvriers sont embauchés et des cités ouvrières sont construites (aujourd’hui démolies). Suite à des problèmes financiers, l’usine ferme ses portes en 1985 et la ville se vide peu à peu. Aujourd’hui, des friches soulignent le passé industriel de la ville.

  • Petit patrimoine

    La chapelle Saint-Jean

    Édifiée au XIIème siècle et classée monument historique, la chapelle Saint-Jean est de style roman. Des sépultures taillées dans le rocher ont été découvertes par le biais de fouilles récentes. 

  • Petit patrimoine

    Le cadran solaire

    Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou comme ici, une tour. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite. 

  • Point de vue

    Le point de vue sur la vallée de la Durance

    Protégée des influences atlantiques par le Massif du Pelvoux, la haute vallée de la Durance est soumise à un climat très sec, avec de fortes variations saisonnières de températures. Elle abrite des pelouses qui s’apparentent aux steppes d’Europe centrale et sont rares en France. Elle est intégrée dans le site Natura 2000 “Steppique durancien et queyrassien”.

     

  • Flore

    L'adonis d'été

    L'histoire des plantes est passionnante. Ainsi, un grand nombre de plantes messicoles, c'est à dire associées aux cultures comme le coquelicot ou le bleuet, sont arrivées du bassin méditerranéen ou du Moyen-Orient à l'état de graines avec des semences céréalières, ce dès les premiers échanges à la préhistoire. Malheureusement les herbicides les ont faits pratiquement disparaître et l'agriculture de montagne est devenue leur dernier refuge. Ainsi, l'adonis d'été, aux splendides mais discrètes fleurs rouges pousse-t-elle encore ici.
  • Faune

    Le grand-duc d’Europe

    Aux environs du gouffre, vit le grand-duc, le plus grand hibou d’Europe. Il niche sur des vires dans les falaises mais a un domaine vital très grand, chassant aussi bien des gros insectes que des serpents, des campagnols, des lièvres… Il est hélas très sensible au dérangement et a déjà déserté moult parois équipées maintenant de voies d’escalade ou de via ferrata et est victime de collisions dans les lignes électriques. 
  • Faune

    Le criquet des iscles

    Cette espèce de criquet affectionne les îlots de graviers, les iscles, des cours d'eau de montagne divaguant dans leur lit. Ces milieux sont de plus en plus rares car les rivières sont remaniées, endiguées ou draguées pour l'extraction de gravier. Aussi ce criquet et quelques autres sont-ils devenus extrêmement rares, la population ici présente de la Durance faisant partie des quelques populations restantes d'Europe.
  • Géologie et géographie

    Le gouffre de Gourfouran

    À l’époque des grandes glaciations, l’énorme glacier de la Durance a creusé son lit sur une épaisseur de plus de 200 m de haut. Le glacier de la vallée de Freissinières affluait à la surface de ce glacier. Leur fonte a laissé une grosse “marche d’escalier” nommée gradin de confluence. La Biaysse rejoignant la Durance, a peu à peu creusé ce gradin, d’abord en tant que torrent sous glaciaire puis après la fonte du glacier.
  • Faune

    L'hirondelle de rochers

    Elle fait ses premières apparitions dans le Pays des Écrins dès la fin du mois de février, autant dire qu'elle ne fait pas le printemps ! Brune, le dessous beige, elle niche comme son nom l'indique dans les falaises. C'est l'espèce d'hirondelle la plus commune en montagne, présente jusqu'à 2500 m d'altitude. Elle est migratrice partielle, allant passer l'hiver dans le sud de la France où elle rejoint des colonies sédentaires.
  • Faune

    Le rossignol philomèle

    Bien caché dans un buisson, le mâle du rossignol lance son chant sonore et très varié. Quel bavard ! Il chante même la nuit ! Cet oiseau ne dépasse guère 1200 m d'altitude mais à Rame, il est bien présent. Il affectionne en effet les lieux chauds, souvent au bord de l’eau, et niche dans les buissons. Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique.
  • Faune

    Le crapaud commun

    Ce gros crapaud fréquente les mares seulement pendant la période de reproduction, laissant dans l'eau sa ponte en longs rubans. Aussi a-t-il trouvé ici, dans le lac artificiel de Rama, un milieu pour assurer sa descendance. Puis il rejoint les lieux frais et boisés où, la nuit, il chasse de petits invertébrés et, le jour, se réfugie sous du bois, des pierres ou dans des abris souterrains. Il hiberne dans des cavités à l'abri du gel.
  • Histoire

    Ancienne zone industrielle de L’Argentière-la-Bessée

    Sur les deux murs de ces anciennes industries, vous pourrez découvrir l’histoire de L’Argentière-la-Bessée, marquée par son ère industrielle notamment par la présence d’une centrale hydroélectrique, créée entre 1907 et 1909, exploitant la force motrice des chutes d’eau de montagne. C’était la plus puissante centrale d’Europe à cette époque. De plus, d’autres industries étaient aussi présentes comme la Société du Quartz Fondu ou l’usine d’aluminium et permettaient de faire vivre un grand nombre d’ouvriers.
  • Eau

    La Durance

    La Durance est la plus importante rivière de Provence. Elle prend sa source sur la commune de Montgenèvre à 2 390 m d’altitude, pour rejoindre le Rhône, au sud d’Avignon. Cette rivière est « pluvio-nivale », c’est-à-dire que son débit dépend de l’apport naturel en eau dû à la fonte des neiges et aux pluies. Ainsi, elle représente un véritable terrain de jeux pour les kayakistes de l’Europe.
  • Eau

    Le Fournel

    Le Fournel prend sa source dans la vallée du Fournel, au cœur du Parc national des Écrins et se jette dans la Durance vers le stade d’eau vive. Il est connu pour être un canyon très ludique pour les hauts-alpins et le plus fréquenté du Haut Val Durance. Il est idéal pour une initiation à la verticalité notamment par la présence de plusieurs sauts, toboggans et rappels. Son accès est autorisé d’avril à octobre et est réglementé car il se situe en aval d’une prise d’eau EDF, ce qui présente un réel danger.

  • Eau

    Le stade d’eau vive

    Dans le cadre de sa restructuration, après la fermeture du site industriel, la ville de L’Argentière-la-Bessée s’est orientée vers le tourisme sportif en mettant en avant les éléments naturels présents sur site, à savoir l’eau. Situé au départ du plus grand parcours navigable de la Durance, la commune a décidé d’être un véritable centre d’eau vive en réalisant ce stade en 1993 sur une longueur de 400 m. Ainsi, de par sa notoriété et sa situation, ce stade accueille, chaque année, plusieurs compétitions de renom aux niveaux national et international.
  • Faune

    Le pouillot de Bonelli

    D’avril à juin, un chant d’oiseau bien peu mélodieux, un trille court et sonore, retentit dans la forêt. C’est celui du Pouillot de Bonelli, revenu de migration. C’est un oiseau au plumage assez terne, vert olive avec le ventre blanc. Bien pratique pour se dissimuler dans les branches mais beaucoup moins pour se faire remarquer par une femelle. Une seule solution : chanter fort !
  • Histoire

    La conduite forcée

    C'est à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle que l'hydroélectricité prend toute son ampleur à L'Argentière-la-Bessée. De l'eau dévalant des montagnes, il y en a ici pour produire de l'électricité, à l'heure où on ne sait pas encore la transporter, quitte à la détourner, en creusant nombre de galeries et de conduites forcées. La production d'aluminium peut commencer, de même qu'une activité de quartz fondu, pour fabriquer des verres spécialisés pour la chimie.

  • Faune

    L'Alexanor

    Ce très beau papillon rare ressemble à s'y méprendre à deux autres papillons plus communs : le flambé et le machaon. Il vit sur les côteaux calcaires et chauds. Bien que protégé, il est menacé par la diminution de son habitat du fait notamment de l'urbanisation et par sa capture et son commerce (illégaux) pour les collectionneurs.
  • Géologie et géographie

    La haute vallée de la Durance

    Protégée des influences atlantiques par le Massif du Pelvoux, la haute vallée de la Durance est soumise à un climat très sec, avec de fortes variations saisonnières de températures. Elle abrite des pelouses qui s’apparentent aux steppes d’Europe centrale et sont rares en France. Elle est intégrée dans le site Natura 2000 « Steppique durancien et queyrassien ».
  • Faune

    Le milan noir

    Un rapace tourne lentement au-dessus de la vallée. Il est sombre avec une queue légèrement échancrée. Un milan noir, revenu d'Afrique au printemps. Il se nourrit de charognes ou de déchets ainsi que de poissons. On peut le confondre avec le milan royal, marron, roux et blanc avec une queue beaucoup plus échancrée. Ce dernier ne niche pas dans le massif. C'est seulement pendant les périodes de migration que l'on peut l'observer dans la vallée de la Durance.

  • Faune

    Le rossignol philomèle

    Bien caché dans un buisson, le mâle du rossignol lance son chant sonore et très varié. Quel bavard ! Il chante même la nuit ! Cet oiseau ne dépasse guère 1200 m d'altitude mais à Rame, il est bien présent. Il affectionne en effet les lieux chauds, souvent au bord de l’eau, et niche dans les buissons. Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique.
  • Architecture

    La chapelle Saint-Jacques-de-Prelles

    La chapelle Saint-Jacques-de-Prelles fut édifiée au Moyen-Âge, en 1502, sur l’ancien chemin qui conduisait les pèlerins d’Italie à Saint-Jacques de Compostelle. Elle est surmontée d'une arcade-clocher, ornée dans sa partie supérieure d'arcatures à cintre brisé. De nombreuses peintures murales marquant l’histoire habillent l’intérieur de la chapelle, datant sans doute du milieu du XVème siècle et restaurées en 1955. Cette chapelle a été classée Monument Historique en 1906 et recèle d’objets inscrits Monument historique comme la cloche datant de 1639 ou le ciboire argent, or et laiton du XVIIIème siècle.
  • Histoire

    La GR 653D

    La GR 653D est la Via Domitia. Elle correspond au second itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette Grande Randonnée suit le tracé de la voie Domitienne, ancienne voie romaine construite à partir de 118 avant J.-C. Elle permet de relier l’Italie à la péninsule Ibérique en traversant la Gaule narbonnaise. Il faut compter 20 jours pour parcourir ses 459 km de sentiers.
  • Flore

    Le pin sylvestre

    En bordure de la piste, on peut observer un gros bosquet de pin sylvestre. Ce résineux se reconnaît grâce à la belle teinte saumonée de ses branches et de la partie supérieure de son tronc. Ses aiguilles courtes vert bleuté sont groupées par deux. Ne craignant ni le froid ni la sécheresse estivale, il est parfaitement adapté au climat semi continental des vallées intra-alpines.

Itinéraires à proximité


Source


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